Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :
La 40e division d'infanterie |
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Commandant : |
Louis Bernard de décembre 1916 à septembre 1917 / Saint-Mihiel |
Rattachement : |
- 9-17 avril : 32e CA 5e armée
- 17-20 avril : 7e CA 5e armée
- 20-22 avril : 32e CA 5e armée puis (21 avril) 10e armée.
- 22 avril-6 mai : hors CA 10e armée
- 6-21 mai : 32e CA 10e armée
- 21 mai-6 juin : 2e CA 5e armée
- 6 juin : passe à la première armée, puis à la 4e armée le 11 juin, en suivant le 32e CA |
Composition avril-juin 1917 : |
150e RI (confusion Pedroncini : donne 250e RI en mai et 150e RI en septembre 1917)
161e RI
251e RI
Éléments du 40e RAC
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Sources : |
Peurey (1981) ; éléments sur le 16 avril dans Delvert (1920)
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Historique général :
-
14-22 avril : mouvement vers Chalons-le-Vergeur et occupation
d’un secteur entre l’Aisne et Sapigneul (AFGG).
- 16 avril : en
face de la 10e division bavaroise qui est sur le secteur des 40e et 37e
DI (entre Berry et le Godat) (Perré, p. 21). Le centre et la
gauche de la division atteignent la crète du Mont Sapigneul et
la côté 108. Puis arrêt par les mitrailleuses.
Malgré la reprise de la préparation, les unités
désagrégées évacuent les positions
conquises sauf la côte 108 (AFFGG, V-1, 646).
Récit Delvert :
contre-attaque allemande à 8h sur la droite de la DI (150e et
161e RI) au Mont Spin en liaison avec la 37e DI. Arrêt
général sur la 2e position allemande (tranchée
extérieure du Mont Sapigneul). Reprise de la préparation
et ordre d’attaque à 8h20 pour 9h15. A 8h45 le 150e RI a
pris la tranchée de Bayreuth, mais le 161e RI est bloqué
devant celle de l’Aviatik. A 9h12 le général
Bernard signale une nouvelle division allemande devant lui et
réclame un supplément de préparation.
L’attaque prévue ne pourra avoir lieu avant 11h. A 10h,
les Allemands s’infiltrent par la tranchée du Col à
la Côte 108 avec des lance-flammes. Nombreuses colonnes
allemandes venant vers Sapigneul de l’est signalées
à 10h30. Repli de la droite de la division et violente
contre-attaque sur le 150e RI. A 12h37, toujours bloquée par les
mitrailleuses. Demande de secours à 14h (dernière
information retranscrite par C. Delvert).
- 20 avril : relève par les 3e et 4e DI (LA 4E SEULEMENT, LA 3E ÉTANT PLUS À DROITE).
- 22 avril : retrait du front (AFGG).
- Jusqu’au 14 mai : repos vers Romingy (AFGG).
- Mutinerie au repos à Guyencourt, près de Reims
(Pedroncini, 74). Comme au 128e RI, mutinerie au moment où la
division reçoit l’ordre de remonter en ligne fin mai
(confusion de Pedroncini lorsqu’il déclare par ailleurs que la 40e DI a
déjà attaqué le 5 mai aux Monts Spin et Sapigneul alors qu’elle est au
repos du 22 avril au 14 mai). Une des divisions dont l’attaque a
largement échoué au prix de lourdes pertes selon Pedroncini (73). 4 cas
de mutineries.
- 14 mai : mouvement vers Chalons le Vergeur (AFGG)
- 17 mai-6 juin : secteur vers la Miette - Berry-au-Bac (AFGG). Relève la 165e DI.
- 6 juin : retrait du front et repos au camp de Mailly (AFGG).
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Régiments et bataillons :
251e RI
- 16 avril : forme la gauche de la 40e DI. 6e bataillon est à la côte 108 à 6h30 (Delvert).
- 4 désertions-abandons de poste à Guyencourt les 16 et 18 mai (Pedroncini, p. 118).
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150e RI
Source : Maurice Peurey (caporal), Et pourquoi une fourragère à l ‘épaule ? (1981)
- Début 1917 à Massiges. Chalons-sur-Vesle mi-février. Construisent une route vers Berry au Bac (Peurey).
- 14-15 avril
(Peurey) : « Le 14, chacun reste « chez soi »,
indécis, inquiet. On écrit à sa famille »
(p. 56). Le 15 : départ de Prouilly à 9h, logement
provisoire dans les bois de Chalons-le-Vergeur. Distribution des
grenades à 17h. 18h traversée de Cormicy et entrent dans
les boyaux aussitôt passée la route 44. Devant la
côte 108, à droite la côte 91 au dessus de
Sapigneul. « Toute la ligne est en feu, de l’est à
l’ouest, spectacle affolant » (p. 57). Passage du canal sur
une passerelle fragile.
- 16 avril : entre
Sapigneul et Spin. Subit de violentes contre-attaques. Pertes
évaluées à 50% à 11h10 (Delvert).
Récit Peurey :
sont en place à 2 heures. S’assoupit. Capitaine qui passe
à 4h50 : règlent les montres. Jette ses fusées et
ses grenades pour qu’elles n’explosent pas. Départ
en rampant sous le feu ennemi. Ss lieutenant Gentil qui sera tué
donne l’ordre du départ. 50 m, s’arrête,
repart. Des cadavres partout. 10h, bloqués dans une
tranchée conquise prise en enfilade. 2 commandants tués,
un blessé. Tout est mélangé dans la
tranchée. Canon qui reprend à 3 heures. Entend crier
« attention les boches » et part en courant vers les
tranchées de départ.
- 17 avril (Peurey)
: au réveil dans une tranchée française au milieu
des blessés. Plus que 500 hommes dans le régiment et un
officier pour le commander. Toute la journée sous les bombes
allemandes. Puis relevés par le 114e RI (152e DI) :
confirmé par Bataille et Paul (p. 69) qui parlent de
relève « dans des conditions déplorables »
dans la nuit du 17 au 18 avril.
- Remontent en ligne le 15 mai, sont au camp de César. 2e ligne, puis 1ère ligne le 30 mai : aucun abri aux avant-postes. 18 jours déprimants. Relevés début juin (Peurey).
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161e RI
- Entre Sapigneul et Spin le 16 avril. Subit de violentes contre-attaques. Pertes évaluées à 50% à 11h10 (Delvert).
- Relevé « dans des conditions déplorables » dans la nuit du 17 au 18 avril par le 114e RI de la 152e DI (Bataille et Paul, 69).
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A Berry-au-Bac et à la Côte 108 (soutient de la 40e DI ?) du 17 au 28 avril :
8e cuirassiers à pied
Régiment de X. Chaïla
VOIR 6e DC
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