Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :
La 6e division de cavalerie |
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Commandant : |
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Rattachement : |
2e CC le 16 avril. Éléments qui interviennent ce jour en soutien du 32e CA
19 mai-9 juillet : 7e CA 5e armée |
Composition avril-juin 1917 : |
11e hussard
13e chasseur
2e dragon, 14e dragon, 17e dragon, 26e dragon
8e cuirassier à pied ?
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Sources : |
Chaïla (1997) ?
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Historique général :
- 16 avril : division prête vers Bouffignereux (ouest Cormicy), non engagée.
- du 17 au 28 avril, éléments engagés à la côte 108.
- 20 mai-9 juillet : secteur « vers Loivre et au nord » (mais le 8e cuirassier change de division et reste jusqu’au 5 août, cf. Chaïla).
Régiments et bataillons :
8e cuirassier à pied
Régiment de X. Chaïla
Selon AFGG, le 8e cuirassier appartient à la 9e DC
jusqu’en juin 1916 et plus aucune trace ensuite (dans aucune des
10 divisions de cavalerie). Chaïla écrit que son
régiment est attaché à la 2e DC, mais le parcours
qu’il décrit correspond mieux à celui de la 6e
DC…
- Chaïla : vers Vesoul jusqu’au 25 mars.
Débarque du train le 25 au soir à Romilly sur Seine,
cantonne à Sézanne le 26 (souffre terriblement du pied),
à Montmort le 28, Ay-en-Champagne le 29, repos le 30. 9 avril
à Chaumuzy (on entend le canon, encombrement « formidable
» sur les routes). Le 13 avril à Guyencourt (tous les
jours des combats d’avions). Touchent les vivres pour 6 jours le
14 (paquetages d’attaque : « les couvertures et les vivres
roulés dans la toile de tente portée en sautoir, musettes
pleines de Grenades, fusées, cartouches, etc.).
- 16 avril : vient
soutenir le 32e CA (avec un bataillon russe et la 165e DI) pour
conserver les positions conquises au-delà de la ferme du
Choléra (AFGG, V-1, 647). Voir 69e DI et 40e DI.
Récit Chaïla (61-80) :
- 16 avril : redit
qu’il est avec la 2e DC. Objectif : le soir à Rethel.
Alors que l’attaque est déclenchée, monte au bois
Blanc (« Blancs Bois » 1km à l’est de
Gernicourt sur 1/25.000e), encombré de canons. Puis gagne
Gernicourt par un boyau. Pas moyen de déboucher sur le village
pour passer l’Aisne (marmitage, des morts en tête). Les
pièces de 75 du bois Blanc attèlent, et ils voient les
chars avancer en face. Traversent et avancent : bombardés (aux
210) lorsqu’ils sont à découvert dans le no
man’s land initial. Au poste de secours sur le canal, au moins
400 blessés graves, le « médecin chef était
fou » car rien de préparé pour les
évacuations. Retrouve le régiment sous le bombardement.
Dans les lignes allemandes (tout est bétonné,
tranchées et blockhaus). Ordre d’avancer quand la nuit est
tombée, vers Prouvais [JUVINCOURT ?] en réserve du 152e
RI (ERREUR : pas au Chemin des Dames avant le 10 mai. Peut-être
le 151e ou le 162e tous deux de la 69e DI). Passent la nuit au bois des
Vestales, au milieu des 75 qui tirent.
- 17 avril :
à l’aube, entre la Miette (devant) et le Choléra
(à gauche), compte 12 tanks incendiés. Sous le
bombardement sans abri pendant plusieurs heures le matin (les 75 du
bois sont écrasés). Ordre de repli
l’après-midi, « mais les hommes affolés
n’écoutaient plus rien ». Reculent avec le «
152e », alors que les Allemands contre-attaquent. Le
régiment se reconstitue comme il peut au bois de Geais (sud-est
de Gernicourt). Apprend que son bataillon, le 3e est en ligne à
Berry-au-Bac (mais effectifs dispersés). Y va seul. Souffre de
la soif. A la nuit à la ferme de Moscou. Croise des Russes et
retrouve le bataillon dans un tunnel.
- 18-28 avril :
combats dans les entonnoirs face à une attaque allemande le 18 ;
relevés le 19 (assiste du bois des Geais au bombardement sur une
attaque allemande à la côté 108) ; retour à
Berry le 21, au moulin de Cormiey (moral très bas, demande de
relève) ; puis à nouveau le tunnel les 22-23 (son
capitaine blessé le 23) ; nouveau relève à la
côte 108 le 24 (abris précaires sous le bombardement,
menace de mines) ; arrivée de crapouillots le 25 pour
préparer une attaque sur la côte 108 et début de
bombardement, mais torpille française qui tombe sur les 2
sections : 9 morts, 16 blessés (il ne reste plus que 65 hommes
à la compagnie, attaque annulée), relevés le 27 au
soir et départ pour l’arrière le 28.
- 28 avril-23 mai :
cantonne aux bois des Grandes Places (12 valide sur 42 à
l’origine le 16 avril dans sa section, 8 à la 4e section),
n’arrive pas à dormir la première nuit
malgré l’épuisement ; puis Premecy, Nanteuil la
Fosse le 30, et Chouilly (bord de la Marne), puis
Châlons-sur-Vesle le 21-23 mai en vue de la reprise du front.
- 24 mai-5 juin :
en ligne vers Loivre dans un secteur mal abrité et difficilement
ravitaillé, fort bombardement dans la nuit du 25 au 26, et coup
de main repoussé sur le 1er bataillon (évoque les
mitraillages réguliers des avions allemands jusqu’à
l’arrivée de l’escadrille des Cigognes : semble dire
plus loin qu’elle a lieu courant juin), scène
d’asphyxie dans une sape. Toujours les bombardements, parfois aux
gazs, et départ en permission le 5.
- 17 juin-5 août :
retour de permission le 17, rejoint le régiment à
Courtine-Basse où il reste en alternant les réserves
(alternance aussi de journées calmes et de bombardements),
permission de 4 jours pour aller chez lui à l’annonce de
la mort de son frère (tué le 25 juin) le 17 juillet mais
ne part que le 21. Retour le 30 alors que le régiment est aux
Cavaliers de Courcy. Relève générale le 5
août.
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