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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 129e division d'infanterie


Commandant : Garbit de décembre 15 au 30 juin 1917
Rattachement : - 7e armée jusqu’au 31 mai
- 31 mai : hors CA 1ère armée
- 11 juin : 3e CA 6e armée
- 16 juin : 33e CA 6e armée
Composition avril-juin 1917 : 297e RI
359e RI
106e BCP, 120e BCP, 121e BCP
114e BCA En juin 17 constitution du 12e groupe de chasseurs (106e, 120e, 121e) et passage du 114e BCA à la 5e DI (VOIR)
231e RAC
En octobre 17, RGN, p. 329, semble mettre le 297e dans la 28e DI (confusion possible car ce régiment semble être à la jonction des deux divisions le 23 octobre)
Et un bataillon du 74e RIT à partir du 24 juin
Sources :

Mazenod (1922), Désagneaux (1971)

Historique général :

- 4-31 mai : instruction au camp d’Arches
- 31 mai-12 juin : transport vers Fère-en-Tardenois et repos vers Viels-Maisons
- 12 juin-9 juillet : transport en camion vers l’Aisne et à partir du 14 juin secteur Panthéon-Epine de Chevregny
- 22 juin : forte attaque allemande sur les fermes de Froidmont et de la Royère que tiennent les 77e et 129e DI du 33e CA. La 129e cède la tranchée du Salpètre au SO de la Royère (AFGG, V, 2, 412).
- 30 juin : le remplacement de Garbit par de Corn est dû selon Désagneaux aux mutineries de la division.
- Devant la ferme Moisy début octobre (RGN, 304). Division qui tient le secteur (passif) entre le Bois Mortier (Canal de l’Oise) et le ravin de Bessy (nord de Laffaux) au moment de l’attaque de la Malmaison en octobre 1917.
(relève de la 6e DI)


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Régiments et bataillons :

297e RI

À La Royère, à droite du 359e RI fin juin (Désagneaux, p. 141).


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359e RI
Source :
Régiment d’Henri Désagneaux

- Lettre dans RGN, p. 239, d’un soldat mutiné qu’on a placé dans une nouvelle unité, le 359e.
- Désagneaux : début juin, « il y a de l’effervescence dans toutes les compagnies », « les mauvaises têtes se montrent et se font insolentes ». Dans sa compagnie une escouade qui refuse de venir au rassemblement et qui se sauvent dans la campagne en insultant les gradés. Désagneaux en fait passer 5 en conseil de guerre. Chargé le 5 juin par le général de division d’aller avec sa compagnie rétablir l’ordre à Meaux (à la gare essentiellement) puis à Château-Thierry jusqu’au 15 juin (bagarres, cris, rumeurs et échos du contenu du contrôle postal : Désagneaux est à la fois scandalisé, très inquiet et en même temps révolté par la vie que mènent « les embusqués de l’auto »).
- 17 juin-10 juillet : en secteur à La Royère. Départ à 21h le 17 pour relever (sous le bombardement aux ponts de Vailly et surtout à la ferme de Rouge-Maison : 1 tué et 5 blessés) une compagnie de réserve à Filain, dans la tranchée d’Andrinople. Aucun abri, aucun aménagement dans le boyau occupé (« c’est un nouveau Verdun »). Désagneaux dit qu’ils ont relevé le 3e CA parce qu’il ne voulait plus marcher et que les Allemands ont profité du « mauvais esprit » pour regagner du terrain. Il parle d’attaques allemandes quotidiennes et de lignes totalement bouleversées. Relève le 19 à La Royère, tranchée du Couteau.
- 22 juin : entre Froidmont et les Bovettes (attaque allemande et recul français malgré la contre attaque, RGN, 276). Devant La Royère le 8 juillet pour le 359e (attaque allemande du jour = 500 hommes perdus, RGN, 277). Désagneaux qui est parti en permission la veille raconte que son bataillon (le 6e) a perdu sa première ligne à droite et perd 150 hommes dans la journée (p. 141).
- Fin juin (autour du 24 juin) les troupes du 359e sont en réserve aux alentours du poste d’observation du 12e RAC (21e CA) de Pierre Hamès et elles quittent rapidemment le boyau occupé sous le bombardement allemand au gaz.
- 6-9 juillet : relève mouvementée du bataillon de Désagneaux par le 10e bat. du régiment qui refuse de sortir de la creute où il se trouve avec l’état-major de la division et de remonter en ligne (pp. 141-142). Compagnie de D. en réserve le 7 juillet à la tranchée Bartan sans abri : « c’est fou de laisser un secteur pareil sous la garde d’hommes épuisés à ce point et avec un pareil esprit ». 8 juillet : très violente attaque allemande, prise des premières lignes (deux bataillons — 32 officiers — qui « n’existent plus »). Puis relève et cantonnement à Puiseux.
- 10 juillet-14 août : visite de Pétain le 15 juillet (Désagneaux scandalisé par son attitude cassante : « brute, triple brute »). Exercices et harcèlements du commandement.
- 14 août-début novembre : vers Vauxhaillon. Relève à la ferme Moisy le 14 au soir, et jusqu’au 27 août. Après 20 jours de cours (« qu’a-t-on appris ? Rien ») rejoint sa compagnie en 2e ligne à la ferme d’Antioche, devant la tranchée des Elfes. Attaque le 24 octobre et poursuit les Allemands (le 5e bataillon vers Pinon). 26 octobre : « relève sans canon ! ». Sur la Somme ensuite.



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120e BCP

- Aurait refusé de marcher le 24 juin au moment d’entreprendre une contre-attaque après l’attaque allemande sur La Royère la veille. Action finalement annulée (Désagneaux, p. 141).


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121e BCP
(commandant Vincent)

- Aurait refusé de marcher le 24 juin au moment d’entreprendre une contre-attaque après l’attaque allemande sur La Royère la veille. Action finalement annulée (Désagneaux, p. 141).
Rolland (276-278) : au repos à la ferme d’Hameret le 26 juin
lorsqu’arrive l’ordre de relever le 120e BCP (le commandant fait observer au général que le bataillon vient juste de sortir d’une période très difficile aux tranchées). L’effervescence monte dans la matinée et à 14h30, les soldats réunis par le commandant dans une creute lui disent qu’ils refusent de monter en ligne. C’est le chef de bataillon qui propose à l’état-major la solution qui sera finalement retenue de reporter l’attaque qui sera finalement faite conjointement avec le 120e BCP et le 106e RI (BCP EN FAIT), après une période d’entraînement spécial. 10 plaintes en conseil de guerre évoquées par le commandant Vincent dans son rapport qui plaide l’indulgence : pas d’information sur les suites.
- Au front, à la ferme du Panthéon le 29 juin. Les hommes font savoir qu’ils refuseront d’attaquer si on leur en donne l’ordre (Pedroncini, p. 85) : même incident ?

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231e RAC
Source :
Mazenod ? JNC disait qu’il appartenait à la 29e batterie du 5e groupe du 44e RAC mais ce dernier a peu être été fondu dans le 231e lors de sa création en 1917

D'abord devant Courtecon le 14 juin (mission de faire barrage sur le Chemin des Dames à cet endroit), Mazenod bouge avec "la division" vers un autre secteur à partir du 22 juin : Panthéon-la Royère. Mission : faire barrage en avant des carrières Ste Berthe, de la Royère aux Bovettes. Déplacement du groupe vers la route d’Ostel le 30 juin. Relevé le 18 juillet.

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74e RIT
historique en ligne
Voir aussi : 70e DI.

Secteur du Chemin des Dames à partir du 24 juin. 1 bataillon aux ordres de la 129e DI à Vailly (le 3e bat. au service routier).


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