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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 5e division d'infanterie

(dite « Mangin » qui la commande de août 1914 à juin 1916)


Commandant : de Roig-Bourdeville depuis juin 1916 / commandant l’infanterie de la division : colonel Martenet
Rattachement : - 27 mars-10 mai : 3e CA 10e armée
- 10-27 mai : 3e CA 1ère armée
- 27-28 mai : 3e CA 6e armée
- 28 mai-4 juin : hors CA 6e armée
- 5-16 juin : 33e CA 6e armée
- 16 juin-fin de la période : 3e CA 6e armée
Composition avril-juin 1917 : 74e RI (Rouen-Sud)
274e RI (qui a remplacé le 39e RI en juillet 1915)
36e RI (Caen)
129e RI (Le Havre).
Le 1er juin (Smith, p. 202 et 208), les 129e et 36e RI mutinés sont transférés à la IIe armée (ils ne seront jamais engagés au Chemin des Dames), et remplacés par le 5e RI (venu de la 6e DI) et le 114e BCA (venu de la 129e DI)
Sources :

 Rimbault (1920), Heugel (1968), Smith (1994)

Historique général :

Unité qui ne participe pas à l’offensive du 16 avril (8 mois aux Eparges puis repos du 13 février au 12 mars 1917 selon Pedroncini p. 122) et qui était prévue pour l’exploitation ultérieure de la 10e armée (entraînée à cet effet selon Smith, p. 182) qui n’a pas eu lieu (travaux agricoles et routiers dès le 18 avril, id. p. 123).

- 12 avril : mouvement vers Fismes pour l’offensive. Non engagée (AFGG).
- 22 avril : mouvement vers Fère en Tardenois, puis le 2 mai vers Fresnes (AFGG)
- 16 mai : mouvement vers Nogent-l’Artaud et repos (AFGG)
- Renvoyée vers Soissons le 27 mai après avoir été rapprochée de Paris dans un premier temps : 3 mois et demi retirée du front = la plus longue période depuis le début de la guerre pour la division (Smith, 182).
- Mutineries dans les 3 régiments (le 28 mai pour le 129e) au repos [à Acy, Longuevel et Dhuizel, précise Pedroncini, p. 79]. Celle du 36e et du 129e est célèbre pour avoir envisagé de marcher sur Paris (mais pas de preuve de ce qu’on avait cru acquis à l’époque). Témoignage in RGN, p. 221 : soldat qui raconte dans une lettre que « les 129e, 36e et 114e se sont révoltés ; ils ont traversé notre patelin en auto » [SOIT CONFUSION 114E =74E ; SOIT IL S’AGIT DU 114e BCA MAIS IL N‘EST PAS ENCORE AVEC LA 5E DI LE 28-29 MAI]. En juin, à Domèvre-en-Haye, le 39e RI (130e DI) crie « Vive le 129e ! Vive la révolution » (Pedroncini, p. 85). Smith cite aussi (p. 192) le Landauer Anzeiger du 30 juin qui cite un soldat français du 119e RI (même corps = 6e DI, et régiment de Normands aussi) évoquant les refus de monter aux tranchées des 129e, 36e et 74e.
Version (fantaisiste ?) Bataille et Paul (104) : parlent de la mutinerie des 36e et 129e RI le 30 mai à Cœuvres (CONFUSION) au cours de laquelle 3 membres de la prévôté sont pendus ?!
Rolland, 149-152 : la version officielle de cette mutinerie se fixe autour de l’interprétation du colonel Martenet qui, contre l’évidence des faits, couvre relativement son ancien régiment (le 129e) et charge le 36e RI et notamment le lt-cl Jèze qui devient le fusible qu’on fait sauter.
- Mutinerie du 29 mai évoquée par Laval à la tribune lors du comité secret des 1er-4 juin 1917.
- 1er juin : remplacement des 129e et 36e par le 5e RI et le 114e BCA.
- 6 juin-19 juillet : occupation du secteur ferme Malval - Courtecon (AFGG).
- Mutinerie le 7 juin à Vieil-Arcy au moment d’aller aux tranchées.
16 cas de mutinerie selon Pedroncini (62). La division la plus touchée de l’armée.
- Au dessus des Grelines de début juin à septembre selon Smith (carte p. 220) avec un mois de repos au milieu (id., 219).

- Autour du bois de Cerny à la mi-juillet (RGN, 277)

- Pertes au Chemin des Dames (juin-septembre) selon Smith (219) : 1500 hommes hors de combat. C’est la période la plus sanglante pour la 5e DI qui avait perdu 1038 hommes aux Éparges en 8 mois (mi 16-février 17) et qui perdra 169 hommes dans le secteur calme de Saint-Quentin entre septembre 17 et janvier 18.




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Régiments et bataillons :

10e brigade (129e et 36e RI)

129e RI
(lieutenant-colonel Genet, Smith, p. 197)
NON ENGAGÉ AU Chemin des Dames

- Le 129e RI est à Arcis le Ponsart le 16 avril, reçoit l’ordre de marcher vers le Nord mais ne dépasse pas Breuil sur Vesle et fait demi-tour vers Ronchères où il cantonne avant de s’intaller à la mi-mai à Bussières, près de La Ferté sous Jouarre (Rolland, 140).
- Ordre le 26 mai de mouvement vers le Chemin des Dames le lendemain. La réduction du taux de permissions, le départ prévu alors que femmes et enfants viennent d’arriver par le train à l’occasion de la Pentecôte, les bruits concernant le secteur de Laffaux-Vauxaillon où on leur dit qu’ils vont attaquer font monter la pression. Rumeurs sur le refus de marcher du 77e pendant le trajet en camions. Installation le 27 à Chazelles (1er bat.), Ploisy (2e bat., état-major et comp. hors rang) et Missy-aux-Bois (3e bat.) (Rolland, 140).
- 28 mai : « rassemblement séditieux » au hameau de Léchelle de soldats (1er bataillon Auberge) qui refusent de monter aux tranchées. Les hommes qui acceptent vite de rentrer dans leurs cantonnements disent qu’ils manifestent « contre la guerre » (première fois qu’on voit apparaître des critiques ouvertes contre le gouvernement). Le 29 mai, alors qu’il a gagné Oulchy-le-Château, le 129e est à nouveau le théâtre d’incidents quand des soldats du 1er bat. (350 à 300 personnes, malgré les ordres de consignement donnés par les officiers, Rolland, 142) vont prendre contact avec ceux des autres bataillons (ils sont désormais 850) puis du 36e RI qui se sont joints au mouvement le soir (précision Rolland, 143-144 : contact vers 14h avec le 36e à Noyant, organisation de meetings et succession d’orateurs, intervention des colonels, du général de Roig puis du général Lebrun commandant le CA sans succès, mouvement vers Aconin où se trouve le 3e bat. du 36e, puis deux groupes qui vont l’un vers le 74e et l’autre vers le 274e RI). Le 30 mai (alors qu’une grosse manifestation de toute la division semble prévue, Rolland, 146), ordre d’embarquement pour la région calme de Roye (encadré par les cavaliers alertés) : refus, incidents, et agitation en cours de route (cris, tracts pacifistes jetés). Il est question (semble-t-il, mais sans preuve) de marcher sur Paris (précision Rolland, 148 : énorme retentissement de ce mouvement des mutins qui traversent les villages — Cœuvres, Vic-sur-Aisne… — en donnant l’impression qu’ils ont obtenu gain de cause). À Acy, ce jour-là, le 74e se joint à son tour. Le 31 mai, le 129e est convoyé à Révigny, puis Louppy-le-Château, puis les 3 bataillons sont dispersés (Rolland, 149). Repression à partir du 1er juin : meneurs des 129e et 36e arrêtés et retour au calme. 22 conseils de guerre, 3 condamnations à mort exécutées (Pedroncini, pp. 121-122) / ou 4 ? (Pedroncini, p. 226 cité par Smith).
Précisions Rolland, 153-156 : sauf un capitaine changé de régiment, aucune enquête sur les officiers, mais le lt-cl Genet sera finalement affecté dans un dépôt divisionnaire. 19 soldats retenus pour le conseils de guerre dans un premier état récapitulatif du 3 juin, puis finalement 32 dans la liste établie par le général Guillaumat (Rolland précise aussi que 40  — autres ?, pas clair ! — soldats seront punis de peines de prison d’un à deux mois). Finalement 22 conseils de guerre le 20 juin, sans qu’il soit aisé de comprendre ce qui permet d’avoir fait ce tri… Cas de Mille, qui a avoué sa participation, sans témoignage contre lui, mais mal considéré par les officiers. 4 condamnations à mort (Lefrançois, Lebouc, Chemin et Mille) et six lourdes peines de prison ou travaux publics. Grâce refusée par Poincaré. Fusillés le 28 juin à Rarécourt.



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36e RI
(lieutenant-colonel Jèze)
NON ENGAGÉ AU Chemin des Dames
Sources :
Jean Hugo, Le Regard de la mémoire (1983)

- Régiment qui, fin mai, n’était plus monté aux tranchées depuis 6 mois selon un rapport de Maistre (cit. Pedroncini, p. 78)
- 36 mises en accusations à la suite de la mutinerie du 29-30 mai (13 condamnations à mort, toutes commuées) (Pedroncini, p. 122).
Rolland (157-170) : répression beaucoup plus lourde qu’au 129e, pour la troupe comme pour les officiers. Les pistes conduisant vers la population civile ne sont pas crédibles et les officiers ne peuvent pas non plus être tenus responsables (9 sont pourtant rétrogradés). 300 soldats versés dans les troupes coloniales et envoyés dans les colonies. Rolland remarque que toutes les peines sont suspendues dès le mois d’août 1917. Alors qu’il avait été l’objet d’une répression beaucoup plus sévère que le 129e, le 36e RI est finalement moins touché…
- relève le 5e RI (5e DI) au sud d’Ailles le 30 août (historique 5e RI)



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74e RI
(lieutenant-colonel Brenot debut juin, Smith, 185)
Sources :
Régiment de Paul Rimbault (Propos d’un marmité, 1920)
Charles Toussaint, Petites histoires d’un glorieux régiment

- 15-18 avril : arrivent le soir à Ronchères après une marche d’approche de 35 km, et attendent toute la journée du 16, prêt à « franchir le Rubicon ». Ordre de faire demi-tour le 18 (Rimbault).
- Amené le 16 avril avec la division « à pied d’œuvre pour le début de la grande attaque. Mais [la division] n’est pas engagée. Ce n’est que le 8 juin 1917 que le 74e prend part à la bataille (historique : pas un mot sur les mutineries comme il se doit). En note, Rimbault dit qu’il passe volontairement sous silence les mutineries du mois de juin, ce qui fait que son témoignage fait l’impasse sur le début de leur présence au Chemin des Dames (rien avant juillet).
- 27 mai : après un mois sur les bords de la Marne, embarquement en camion pour l’Aisne. Ont entendu « Craonne », mauvaise réputation d’après les soldats du 18e RI croisés (Rimbault).
- Sans vraiment se mutiner, quelques soldats du 74e RI se présentent devant leurs officiers en armes le 29 mai pour demander ce qui est arrivé à leurs camarades du 129e-36e (Smith, 184). Denis Rolland (171-172) montre que les événements sont plus graves : 55 hommes de la 3e compagnie prennent les armes et partent débaucher leurs compagnons, sans succès. 5 hommes arrêtés et condamnés à mort (Barjolle, Victor, Frankel, Raymond, Selim : peines commuées en prison) et deux autres à 10 ans de travaux publics. Devant la situation qui se dégrade malgré les arrestations, le colonel Brenot obtient une augmentation des permissions.
- Mutinerie le 5 juin (réunion à Dhuizel et agitation ensuite à Braisne) en refusant d’aller relever le 414e RI en ligne (Smith précise qu’après le 28, c’est la deuxième fois que la division est invitée à remonter en ligne, p. 184). Selon Denis Rolland (172), ce jour ce sont les hommes du 2e bat. qui font des difficultés pour se rassembler, 3 sections ne se décidant à partir qu’après intervention du colonel : 4 autres arrestations.
- Nouveaux incidents le 6 et le 7 juin. 5 caporaux et 34 soldats en conseil de guerre : 6 condamnations à mort, toutes commuées (Pedroncini, pp. 133-134). 7 incidents de mutinerie au total selon Pedroncini (62). Le régiment le plus fréquemment touché.
Rolland, 172-173 : le 6 juin, manifestation de 300 soldatsdu 2e bat. à 15h, une compagnie qui prend la direction de Braine vers les 2 autres bataillons, plus ou moins rassemblés par les officiers mais un groupe part vers Venizel et rejoint les mutins du 2e bat. qui veulent aller à Paris, finalement encerclés et arrêtés par les tirailleurs marocains et les spahis à Braine.
Le 7 juin, 150 hommes du 2e baT. qui refusent encore de monter en ligne.
Conseil de guerre des 16 et 24 juin et du 12 juillet : 89 soldats jugés, 27 condamnés à mort, 34 à 10 ans de travaux publics, 26 à des peines de 3 à 8 ans de travaux publics, 2 acquittés. Toutes les condamnations à mort commuées par Poincaré.
- Relève le 418e RI  au ravin des Grelines dans la nuit du 7 au 8 juin (Smith précise que c’est le 1er bataillon, et que les 2 autres, mutinés le 7, rejoignent leurs positions les 9-10 juin, p. 187). Subit de nombreuses attaques allemandes en juin-juillet
- 8 juin : en secteur dans la zone des Grelines, « un plateau en forme de V flanqué par des ravins que l’ennemi domine et balaie avec ses mitrailleuses. On a l’impression d’être isolés du reste du monde et d’être à la merci du moindre flechissement de notre ligne dans les secteurs voisins » (historique, p. 23). Ravins noyés par les gazs et plateau transformé en « mer de feu ». Ennemi multiplie les coups de main à la recherche d’informations. Repousse une attaque allemande à la ferme de Malval le 22 juin, et une autre le 24 juillet (historique).
- Repos à Fère-en-Tardenois à partir du 27 juillet et retour au Chemin des Dames le 13 août dans le secteur d’Ailles. Attaque prévue le 27 août repoussée car le régiment est exténué, relevés par le 114e BCA (historique).
- 30 août : dans le secteur des creutes de l’Yser, les soldats du 74e RI raillent ceux du 114e BCP qui traversent leurs rangs pour monter en ligne. Cette incitation à ne pas monter est suivie d’un incident lorsqu’une section du 114e BCP rompt les rangs (Rolland, 304). [74e], 1977 et les « notes de campagne du 12 avril 15 au 11 novembre 18 » de Legentil (74e RI), déposées aux Archives de l’Armée de terre (fonds privés) et utilisées par Smith. et quitte le secteur les 26 et 27 juillet. Une partie de ses pertes dues aux gazs (RGN, 277). Smith (p. 220) cite les « notes » de Legentil (souvenirs conservés au SHD) pour qui le secteur où il est en juillet est « constamment bombardé et rempli de gazs empoisonnés ».



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274e RI
(lieutenant-colonel Houssais début juin)

- Agitation et insubordination le 30 et le 31 mai à Acy (4 conseils de guerre, 2 condamnés à mort, 2 graciés) (Pedroncini, p. 122)
- Troubles le 6 juin au cantonnement de Longueval et Vauxtin, en refusant l’ordre d’aller relever le 1er régiment mixte de zouaves et de tirailleurs. 2 caporaux et 11 hommes en conseil de guerre (8 condamnations à mort, 1 exécution : Vasse) (Pedroncini, p. 134). Correspond aux troubles évoqués par Boucard (Secrets du GQG) : 700 fantassins qui se barricadent dans leur campement près de Longueval, plusieurs officiers qui se solidarisent avec eux ?
Rolland, 174-176 : 193 hommes du 6e bat. qui refusent de monter en ligne, regagnent leurs cantonnement pendant la nuit et se soumettent le lendemain. Selon Rolland, « les raisons de l’exécution de Vasse échappent à toute analyse », même s’il a été désigné au cours du procès comme le principal meneur.
- Un plaque commémorative dans la chapelle de Cerny pour un soldat du 274e mort le 22 juin.



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5e RI
Arrive début juin dans la 5e DI pour remplacer les régiments mutinés déplacés (129e et 36e) en venant de la 6e DI du même CA (3e CA) (Smith, p. 208).
Source :
Jacques Heugel, Aveux et souvenirs (1968).

- Heugel (p. 93), autour du 16 avril : à Chézy sur Marne du 30 mars au 15 avril, puis montée vers le Chemin des Dames : réserve d’armée. Départ du régiment vers 4h le 16 avril. Traversée de Courville et, vers 10h, bivouac dans un bois (des dragons passent , lance au poing). Divers tuyaux recueillis sur l’attaque en cours. Vers 19h1/2 retour en arrière ; arrivée vers 23h à Monts sur Courville, par une pluie battante et cantonnement.
- devant participer à l’exploitation de l’offensive du 16 avril, ne relève finalement le 9e zouaves que les 6 et 7 juin vers l’arbre de Cerny. Artillerie très active, mais pas d’action d’infanterie jusqu’au 23 juin. Attaque allemande repousée le 29 juin au soir. Secteur calme ensuite jusqu’au 13 juillet. Violente attaque allemande le 14 juillet (PC du 1er bataillon aux mains des Allemands) et contre-attaque dans la nuit pour reprendre une partie du terrain perdu et délivrer le commandant Martin. Repos du 18 juillet au 12 août. Relève du 119e RI au sud d’Ailles dans la nuit du 12 au 13 août. Repousse le 13 août14 août, et contre-attaque allemande le 15. Repousse attaque allemande le 23 août. 17 au 30 août : secteur plus calme. Relève le 30 août
- Heugel (mutineries) : mention des mutineries qui touchent les « autres régiments », évoque le discour décallé d’un capitaine « très sympathique » mais « trop grandiloquent » qui « prouve en cette occasion qu’il n’entend rien à l’etat d’esprit du soldat moyen » (p. 95).
- Heugel (juin-août 1917) : installation au poste de secours (Heugel est brancardier) de Beaulne le 7 juin au soir. Bombardements fréquents. Circule notamment pour aller chercher la soupe et transporter des cercueils. Évoque le 14 juillet le 26e territorial où il fait le planton au téléphone.
- Pertes des officiers en juin-août 17 (historique) : sous-lt Susini tué le 20 juin 17 (Ailles), chef de bataillon Guezennec tué le 28 juin 17 (Ailles), lt Pons tué le 14 juillet 17 (Cerny), sous-lt Bernard tué le 16 août 17 (Ailles).
une attaque allemande avec le 165e RI. Attaque le par les 45e BCP et 55e BCP et le 36e RI (historique).


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114e BCA
(Commandant Guillaud, RGN, 281 / Guillot selon Mazenod)

Arrive début juin dans la 5e DI (venant de la 129e DI) pour remplacer les régiments mutinés déplacés (129e et 36e) (Smith p. 208). Il reste selon Smith (p. 216) dans la 5e DI jusqu’en novembre 17, date à laquelle il est remplacé par le 224e RI (selon Pedroncini, le 114e BCA est bien dans la 5e DI fin août, mais RGN le met dans la 129e DI (14e CA) en octobre, au moment de l’offensive de la Malmaison)…
Récit de RGN (226, 233-235 et 280-287) tiré du témoignage du capitaine Véron. Arrive des Vosges à Courcelles-sur-Vesle le 6 juin. Rumeurs selon lesquelles il va être utilisé contre les mutins. Finalement, la nécessité d’assurer une relève s’avère plus urgente (RGN ne dit pas où). Autre témoignage sur une visite de Pétain aux environs du front où il morigène les officiers responsables des unités mutinées. RGN utilise aussi la suite du témoignage de Véron, lors de l’attaque d’Hurtebise du 31 juillet menée à gauche de la 151e DI.
Historique 114e BCA :
- en secteur jusqu’en avril dans les Vosges, puis 3 semaines au camp d’Arches et quitte (DATE non mentionnée) ensuite la 129e DI pour l’Aisne.
- 6 juin : transporté en camion jusqu’à Courcelles.
- 8 juin : monte au Chemin des Dames. Secteur calme (NON INDIQUÉ) jusqu’au 14 juillet. Selon Mazenod, le 114e BCA est en ligne devant Courtecon (entre Malval et Cerny) à la mi-juin. C'est bien le secteur de la 5e DI à cette date.
- 14 juillet : violente attaque allemande après fort bombardement, repoussée.
- 30-31 août : remontée en ligne (relève le 74e RI vers Ailles selon historique 74e) et mis à la disposition de la 151e DI en vue d’une attaque sur Hurtebise. Attaque le 31 (citations diverses…). Selon D. Rolland (303-304), cette remontée en ligne du 30 août est l’occasion d’une mutinerie quand une section du 114e rompt les rangs après avoir traversé les soldats du 74e RI sous les quolibets (« Vous êtes bien bêtes ! Débrouillez-vous, faites comme nous ! »). 6 hommes arrêtés, 5 condamnés à 5 ans de travaux publics et un à 33 mois de prison.
- Ensuite (date ?), 2 mois devant St-Quentin avec la 5e DI qu’il quitte fin 1917.




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