Commandant : |
Mazillier de février à juillet 1917
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Rattachement : |
6e armée jusqu’au 12 juin (puis retour à la 8e armée)
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Composition organique : |
11e DI, 39e DI, 153e DI, 168e DI (créée au CA en décembre 1916)
106e RIT et 142e RIT
60e RAC et 120e RAL |
Composition en avril-juin 1917 : |
- 25 mars-17 avril : 153e DI, 39e DI, 11e DI, 168e DI
- 17-18 avril : 153e DI, 39e DI, 11e DI
- 18-21 avril : 153e DI, 39e DI, 11e DI, 133e DI
- 21-22 avril : 153e DI, 39e DI, 11e DI, 133e DI, 168e DI
- 22 avril-7 mai : 39e DI, 11e DI, 133e DI, 168e DI
- 7-9 mai : 11e DI, 133e DI, 168e DI, 153e DI
- 9-14 mai : 11e DI, 168e DI, 153e DI
- 14-17 mai : 11e DI, 168e DI, 153e DI, 39e DI
- 17 mai-1er juin : 168e DI, 153e DI, 39e DI
- 1er-5 juin : 168e DI, 153e DI, 39e DI, 77e DI
- 5 juin : 39e DI |
Sources : |
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Corps
célèbre, selon RGN (144-145) qui a fait toutes les
batailles depuis août 1914 : Mohrange, Grand-Couronné,
Première bataille de l’Artois, Yser, Artois et Champagne
en 1915, Verdun et Somme en 1916.
- 25-30 janvier 1917 : secteur vers Moussy-Troyon
- 30 janvier-7 avril : retrait du front pour instruction et travaux en vue de l’offensive
- D’après
les carnets de Laby (p. 223), le 20e corps « commence à
arriver » dans le secteur de Soupir-Moussy à partir du 27 mars.
- 7 avril-16 mai : secteur vers Moussy-Troyon (éléments en secteur dès le 26 mars).
- 16 avril :
Objectif :
Monampteuil-Presles. Disposition : canal de l’Oise
(Moussy)-Troyon. Ordre de bataille : deux divisions d’assaut (la
153e et la 39e), deux divisions de soutien (133e et 11e) et une
division de réserve (168e)
Deux obstacles
très forts : le bois Brouzé et les Grelines (grand bassin
des Vaumerons enchevêtré de tranchées,
barbelés et obstacles naturels : « sans doute, au
départ même, l’objectif le plus aléatoire de
tout le 20e CA ») et le système formant saillant de
l’éperon entre le ravin de Troyon et la cuvette de Chivy
(à hauteur de Cerny dont la sucrerie forme le réduit du
saillant) (RGN, 162)
Jonction vers 15h de la 39e et de la 153e, à 200m du CdD (tranchée de la Saale) (RGN, p. 168).
- 17 avril :
prend pied sur un des éperons qui domine Braye et
s’approche de la ferme des Grelines, mais en revanche
l’attaque de la sucrerie est reportée (AFGG, V-1, 657).
Grosses difficultés de ravitaillement par les ravins de Chivy,
du Paradis, de Vendresse et de Troyon.
- 18 avril :
toujours pas moyen de prendre la sucrerie qui empêche de
progresser vers l’Est. L’opération des 20e CA et 2e
CAC sur la sucrerie prévue pour ce jour est annulée pour
cause de mauvais temps (AFGG).
Mission du 20e CA pour le 19 : atteindre le Chemin des Dames de la sucrerie de Cerny incluse au canal (AFGG).
- 19 avril :
prise de la sucrerie par les « régiments de Pellé
[153e DI] et de Maud’huy [commandant le 11e CA ???] » selon
Miquel (p. 178). Evacuée en fin de journée.
- 25 avril : série d’attaques allemandes violentes autour de Cerny (Arbre et Sucrerie) (AFGG).
- 5 mai :
reprise de l’attaque (11e, 168e et 133e DI). Ligne le soir :
chemin creux du Canal, chemin creux vers Froidmont, tranchées du
Havre, du Vautour et du Condor, côte 163, boyau de Beaupré
(AFGG).
- 6 mai :
attaque générale à 16h (sauf 133e DI inactive)
mais situation bloquée et troupes rejetées dans les
tranchées à 18h (AFGG).
- 9-10 mai : fortes attaques allemandes au Nord de Braye sur la tranchée de l’Anse (AFGG, V, 2, 400).
- Pertes du 16 avril au 9 mai : 8500 hommes et 250 officiers (RGN, 210)
- 13-14 mai : nouvelles attaques allemandes à l’est du Canal (AFGG, V, 2, 404)
- 16 mai-5 juin :
extension du front à gauche jusqu’à
l’Épine de Chevregny et réduction à droite
jusque vers Courtecon
- 18 et 21 mai : attaques et contre-attaques particulièrement violentes
- 4 juin : attaques et contre attaques particulièrement violentes
- retrait du front le 5 juin.
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120e RAL
Journal du brigadier Pol Roynette (RGN, p. 112-113) :
Décrit le 11 avril « les batteries de tous calibres [qui]
sont en place » dans le ravin de Beaulne et Chivy et sur les
pentes de Madagascar, ainsi que l’explosion du dépôt
de munitions de Bourg-et-Comin le même 11 avril (50 morts et 100
blessés) (LABY, p. 225, ÉVOQUE L’EXPLOSION LE 3
AVRIL). Le 16, il est avec les zouaves du 1er mixte (153e DI) pour
observer les tirs de pièces lourdes de sa batterie (avec le
lieutenant Rouhey). Il arrive au niveau de Cerny (300m à
l’est) d’où viennent les balles. Les troupes sont
bloquées. Repli des observateurs.
Toujours Roynette, le 12 mai au poste d’observation de
l’Arbre de Cerny. Son abri est dans le ravin de Beaulne (RGN,
254).
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