Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :
La 168e division d'infanterie |
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Commandant : |
Magnan de décembre 1916 à janvier 1918 |
Rattachement : |
Organique 20e CA de la création à la fin de la guerre
8e armée jusqu’au 21 mars
21 mars : hors CA 6e armée
25 mars : 20e CA 6e armée
17 avril : hors CA 6e armée
21 avril : 20e CA 6e armée
5 juin : 33e CA 6e armée
11 juin : hors CA 6e armée
18 juin : hors CA 8e armée |
Composition avril-juin 1917 : |
37e RI
79e RI
160e RI
233e RAC
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Sources : |
Du Fontenioux (1997)
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Historique général :
- 21 mars-21 avril :
transport vers Château-Thierry, puis vers le front à
partir du 10 avril. Prête à intervenir le 16 avril et non
engagée (confirmé par le témoignage de Du
Fontenioux).
- 18 avril (ordre général pour la 6e armée) : réserve d’armée pour le 19 (AFGG).
- 21 avril-17 mai : secteur Malval-sud de Courtecon
- 5 mai : gauche de
la division atteint le Chemin des Dames alors que la droite livre un
furieux combat aux Vaumérons. Débouchant de la ferme
Malval, l’ennemi repousse la gauche dans ses tranchées du
Vautour et du Condor (AFGG).
- 17 mai-11 juillet : retrait
et repos vers Muret-et-Crouttes, puis Oulchy-le-Château, avant
d’être transportée vers Villers-Cotterets le 18 juin.
(5, 6 et 14 mai : violents engagements)
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Régiments et bataillons :
79e RI
Source :
Joseph de Fontenioux, Mon carnet rouge, 1997.
- 10-17 avril (Du
Fontenioux) : mouvement vers le front, cantonnement à Hartennes
sur la route de Château-Thierry à Soissons, départ
vers l’est dans la nuit du 14 au 15 et arrivée le matin
à Maast et Violaine. Nouveau départ le soir du 15,
traversée du plateau au sud de Soissons et passage de la Vesle
à Braine pour atteindre Dhuizel. Descente sur la vallée
dont ils découvrent avec le jour qu’elle est noire de
monde. Attaque déclenchée alors qu’ils sont dans la
prairie de la vallée encore rive gauche, passent le pont
à Bourg et Comin, puis avancent vers Verneuil. Attendent toute
la journée et demi-tour dans la nuit : montent sur le plateau de
Madagascar, puis ordre à 14h le 17 de repasser l’Aisne.
- 17-20 avril : attentent dans une creute à Vauxtin (Du Fontenioux).
- 21 avril-4 mai
(Du Fontenioux) : reprennent le même chemin que le 15 vers
Verneuil et remplacent la 135e DI [ERREUR : confusion avec la 153e DI
voisine ?] dans un grande creute désormais
désignée comme la « Grande Carrière »
(vue sur Beaulne et Chivy depuis une sortie). Une semaine à
faire l’aller et retour en cette creute, la tranchée de
l’Oder qui domine côté sud le ravin des Grelines et
où ils installent leurs canons (de 37 manifestement) et le
tranchée de la Pie de l’autre côté en balcon
pour préparer l’attaque prochaine. Évoque
l’avion Fantomas. Épisode (TRÈS IMPROBABLE !)
où il voit le 4 mai l’attaque et la prise de Craonne
depuis le Mont de Beaulne…
- 5 mai : gauche de
l68e DI. Attaque au dessus des Vaumérons avec le 37e. Atteint le
Chemin qu’il faut évacuer une heure après.
Témoignage : sur 700 au bataillon, nous ne sommes plus que 260.
Relève dans la nuit du 5 au 6 par le 160e (RGN, 203).
Récit de Du Fontenioux : fait partie de la 2e vague, voient
refluer les hommes du 3e bat. qui sont partis devant, attendent la
contre-attaque allemande qui ne vient pas. Grand désordre dans
la tranchée où toutes les unités sont
mélangées. Ordre de repli sur la Grande Carrière
le soir : pertes de son peloton sont de 7 sur 21 (dont deux tués
et un disparu) ce qui correspond aux pertes du régiment (1/3).
Mis en réserve, ils sont remplacés par un autre corps
d’armée dans la nuit du 6 au 8 mai.
- En permission du 11 au 22 mai,
Du Fontenioux retrouve à cette date son régiment à
Maast et Violaine. Désigné d’office comme
licencié en droit le 27 mai comme défenseur au conseil de
guerre de la 168e DI. Fera un autre conseil de guerre le 6 juin, puis
une autre permission le 13 juin et c’est ensuite la Lorraine.
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160e RI
- 5 désertions devant l’ennemi à Verneuil le 4 mai
et 7 autres le lendemain au même endroit (Pedroncini, p. 106).
Précision Rolland (39) : 27 hommes déférés
devant le conseil de guerre de la 168e DI pour désertion (aucune
condamnation à mort).
- 6 mai :
relève le 79e RI dans la nuit du 5 au 6 et attaque à 16h
avec la ferme Malval comme objectif. Progression très lente de
trou en trou sous le feu des mitrailleuses (RGN, 203).
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37e RI
- Le capitaine Gervaise commande la 10e compagnie le 16 avril.
L’engagement de son unité est prévu pour J+1 au
soir, et elle se trouve à 7h30 près de Bourg-et-Comin
lorsque Gervaise est témoin d’un laché de tracts
par avion (contenant l’ordre du jour de Nivelle) (RGN, p. 147).
D’après l’historique du 37e RI, « à 7
h30, le régiment se porte en avant pour exécuter son
premier bond, mais en cours de route, il reçut l’ordre
d’arrêter son mouvement, le 146e dont il devait venir
occuper les tranchées de départ n’ayant pu
progresser devant le feu des mitrailleuses de Chivy, qui avaient
échappé aux tirs de destruction de l’artillerie.
»
- Dans la tranchée de la Saale, près du ravin de Paradis (à la suite du 146e RI, 39e DI) autour du 21-25 avril. Forts bombardements allemands favorisés par le beau temps (RGN, p. 186-187).
- 3 mai :
d’après le JMO du 321e RI qui est à gauche (et
où les incidents sont nombreux), il y aurait eu un incident au
37e RI et les hommes auraient manifesté leur volonté de
ne pas attaquer (Rolland, 42).
- 5 mai : droite de
168e DI. Attaque les tranchées de la Voile et de la Mouette, au
dessus des Vaumérons. Petite progression, mais sans atteindre le
Chemin des Dames tout proche, puis « contre-attaque massive
» qui le rejette sur ses positions de départ (RGN, 203).
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233e RAC
- Groupe Naudin relevé dans un petit bois près de
Verneuil- Courtonne par les artilleurs de la 129e DI (231e RAC ?, voir
Mazenod) à la mi-juin. Sa mission était de faire barrage
sur la crête du Chemin des Dames vers le tilleul de Courtecon.
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