Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
|
|
|
La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :
La 4e division d'infanterie |
|
Commandant : |
Pentel de mars à septembre 1917 |
Rattachement : |
27 mars-19 avril : 2e CA 10e armée
19-20 avril : 2e CA 5e armée
20-22 avril : 7e CA 5e armée
22 avril-22 mai : 2e CA 5e armée
22 mai-12 juin : hors CA (5e armée)
12-17 juin : rattachée (hors CA) à la 4e armée
17-24 juin : 2e CA 4e armée
24 juin-fin juin… : hors CA (4e armée) |
Composition avril-juin 1917 : |
120e RI (Péronne)
147e RI (Sedan)
328e RI
9e BCP et 18e BCP
Éléments du 42e RAC
|
Sources : |
de Bélinay (1920) ; Perrin (1982)
|
Historique général :
- mouvement vers Beaurieux à partir du 8 avril en vue de l’offensive. Non engagée (AFGG).
- 20 avril : commence à relever les divisions du 7e CA (AFGG).
- 22-24 avril : secteur
entre l’Aisne et le nord du Godat, avec des
éléments en secteur dès le 20 avril (AFGG). Relève de la 40e DI.
- 24 avril-21 mai :
front réduit à droite jusqu’au nord de la Neuville
(AFGG). Portion abandonnée à la 3e DI qui glisse vers le
Nord grâce à l’entrée en ligne de la 167e DI
(Nayral).
- Mutineries précoces autour de Reims dans la première quinzaine de mai
(Pedroncini, p. 72). EN RÉSERVE AU MOMENT DES MUTINERIES SELON
PEDRONCINI… Radio-télégramme allemand
intercepté le 14 mai qui évoque des refus de monter en
ligne au 18e BCP et au 42e RAC, ce qui semble confirmé par le
nombre de condamnations pour abandon de poste dans les minutes de la
justice de la 4e division (Rolland, 52).
- 21 mai : retrait
du front et repos jusqu’en juillet. D’après Nayral
(commandant la 3e DI voisine), la relève aurait lieu le 26 mai.
- Injures aux officiers à Avenay (Est d’Epernay) le 7 juin (idem, p. 83) / la 4e DI est dans l’Argonne en août (nouvelle mutinerie au 18e BCP, id., p. 87).
Haut de la page
Régiments et bataillons :
120e RI
(colonel Nouvion à partir de début juin selon Nayral)
- 2-3 mai : 9 désertions devant l’ennemi à Châlons le Vergeur (sud-ouest de Cormicy) (Pedroncini, p. 106)
- Cantonne le 20 mai à
Prouilly avec le 128e RI (3e DI) qui se mutine ce jour (Bataille et
Paul, 102). Des cas d’insubordination dans le 120e au même
moment selon Nayral de Bourgon cité in idem p. 112.
- En cantonnement à Romigny (ouest de Reims) le 1er juin (cf. mutinerie de
la 41e DI à Ville-en-Tardenois, Pedroncini, p. 136). Un petit groupe du
120e est entraîné par la centaine de soldats des 23e et 133e RI venus
de Ville-en-Tardenois (Rolland, 114).
- Début juin :
affectation selon Nayral du colonel Nouvion, ex commandant du 128e RI
(3e DI) déplacé à la suite des mutineries.
Haut de la page
147e RI
Source :
Léon Perrin, Avec la piétaille (1982)
Récit de Perrin
- 25 mars-18 avril :
départ et par étapes, carrière de Romain le 15
avril. Départ pour le Chemin des Dames le 16, repassent
l’Aisne le 17 au soir vers Merval et retour aux carrières
de Romain le 18 (Perrin).
- 21 avril-25 mai :
après 38 km de marche forcée, arrivée à
Hermonville le 21 avril. A la nuit : 12 autres km pour occuper les
tranchées au Godat et à la Neuville. Objectif : renforcer
la brigade russe. Traversée des marais de Sapigneul sur des
passerelles branlantes. Relevés la nuit du 24 avril, en 2e ligne
au lieu dit des Tuileries. Le 26 avril, 15 km vers le camp de Chalon
sur Vesle. 2 jours. Puis à nouveau vers la cote 108 le 28 avril.
Tellement dangereux que personne ne veut aller à la
corvée de soupe à 3 km. 2 mai : départ pour
cantoner à Cormicy, le 3 mai à nouveau traversée
de l’Aisne pour occuper tranchées à Sapigneul et
plus tard relève vers Chalon sur Vesle. Evoque lui aussi les
avions « Fantomas », mais ils sont deux, toujours les
mêmes. Le 11 mai à Cormicy, le 13 réoccupation de
la cote 108 (lieu dit Moscou, d’où on voit les chars
calcinés). 3 jours de bombardement. Le 18 mai, mine allemande
qui explose sous eux. 50% ensevelis ou tués, ordre de tenir,
mitraillés par les avions allemands… Chaud, faim et soif.
Le 20 mai : relève. Châlons sur Vesle. Le 24, à
Treslon à pied. Le 25 mai direction Vendière.
Perrin décrit la rébellion du régiment en
insistant sur le ras le bol et le scandale de la suspicion (rumeur de
retirer leurs cartouches et leur « rosalie », escadron de
cavaliers autour) qui déclenche la révolte. Deux jours
où ils font ce que « bon leur semble ».
- CONFUSION possible de Nayral de Bourgon (cité in Bataille et
Paul p. 112) qui évoque en même temps les cas
d’insubordination qui touchent les 120e et 174e RI le 20 mai
(à Prouilly, en même temps que le 128e RI manifestement).
Rien sur le 174e au Chemin des Dames : confusion avec le 147e ?
Haut de la page
9e BCP
- Prise « en avril » de la crète de la Côte 108 selon le Guide Michelin.
- Attaque avec la 41e DI (7e CA) au Mont Spin et à la Côte 108, début mai
: les hommes se plaignent d’une préparation
d’artillerie insuffisante, uniquement faite au 75,
l’artillerie lourde ayant seulement reçu un contingent de
14 coups par pièce (Pedroncini, p. 139)
Haut de la page
18e BCP
Source :
de Bélinay (1920)
- 11 mai : le
capitaine Frédéric de Bélinay est gravement
blessé à la cote 108 (seulement 9 pages sur 240 de ses
souvenirs consacrés à 1917).
- Des hommes qui auraient refusé de marcher alors qu’ils
se trouvaient au repos près de Bouvancourt d’après
le message allemand intercepté le 14 mai (Rolland, 52).
Haut de la page
Éléments du 42e RAC
- Des hommes qui auraient écrit sur
une pancarte qu’ils allaient aux emplacements de tir mais
refusaient de tirer d’après le radio allemand
intercepté le 14 mai (Rolland, 52).
Haut de la page
|
|