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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

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Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 169e division d'infanterie


Commandant : Serot Almeras Latour de la création à la fin de la guerre
Rattachement : Organique 8e CA de la création à la fin de la guerre
4-17 avril : 8e CA 4e armée
17 avril-5 mai : hors CA 4e armée
5-21 mai : 10e CA 4e armée (attribuée au 10e CA par Fayolle le 7 mai 1917 selon récit AFGG…)
21-31 mai : hors CA 4e armée
31 mai-février 1918 : 8e CA 4e armée
Composition avril-juin 1917 : 13e RI
29e RI
296e RI

210e RAC
Sources :

Jamet (1931), Barthas (1978)

Historique général :

- Secteur entre Maisons de Champagne et l’Aisne de janvier au 1er avril.
- 1er-17 avril : mouvement vers Athis et repos-instruction.
- 17 avril-21 mai : réserve du 8e CA le 17 avril, puis mouvement vers Trépail, instruction. Éléments engagés pendant dans la région des monts : dès le 17 avril au Mont Cornillet (13e RI) et le 19 avril au Mont Blond (29e RI), puis le 30 avril (gauche du Cornillet, 296e RI).
- Avant le 26 avril (AFGG) : sauf un régiment rattaché au 10e CA, réserve d’armée pour l’attaque prévue le 26 avril et finalement repoussée au 30.
- 21 mai-1er juin : retrait du front et mouvement vers Sainte-Menehould
- 1er juin-23 février 1918 : secteur entre le Four de Paris et l’Aisne. Barthas évoque en juin (alors qu’il est près du Four de Paris) une rencontre avec le « général de la division : Élie de Boizière » ? TOUJOURS SEROT ALMERAS LATOUR À CETTE ÉPOQUE ?


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Régiments et bataillons :

13e RI

- 2e ligne le 17 avril. Un bataillon vient soutenir le 83e RI (16e DI) qui est presque au sommet du Cornillet : essuient violents bombardements  et tirs de mitrailleuses. Liaison établie avec le 85e RI (AFGG).
-  20 avril : après préparation à l’artillerie lourde, attaque des abris au SO du Cornillet. Repoussée par les mitrailleuses (AFGG).
- A Ste-Menehould le 3 juin, où des soldats organisent une forme de meeting pour la paix sur la place de la ville (Rolland, 280).


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296e RI
(Béziers, colonel Robert, mort en ligne le 30 avril selon Barthas p. 462)
Régiment de Louis Barthas (groupe de canon 37)
Historique en ligne

- Avant le 30 avril (Barthas) : quittent la région de Ste-Menehould le 4 avril, direction Chalons sur Marne (cantonnent à Aulnay sur Marne). Nouveau départ le 15 au soir vers le front ; avertis de leur rôle de poursuite le 16, distribution de vivres, puis marche à minuit jusqu’à 4h. Arrêt (à 3 km du front d’après Barthas) sur place jusqu’au 19 avril.
- Rôle prévu dans l’attaque de début mai : couvrir la gauche de la 20e DI (10e CA).
- 30 avril : à l’extrême gauche, dépasse les premières lignes allemandes et la tranchée de Skoda, pénètre dans les bois D40 et D42. Rejeté du bois D42 dans la soirée par forte contre-attaque (AFGG).
Récit Barthas :
Offensive à gauche du Mont Cornillet, depuis le village de Wez et jusqu’au « Marquises », sur la voie romaine (Barthas, ed. poche, p. 463). Le colonel est tué par un obus à Wez le matin du 30, avant l’attaque. Atteint rapidement la 3e ligne allemande, mais fait peu de prisonniers (soit massacrés par l’artillerie, soit esquivés). Arrêtés par le blocage du 47e. Contre-attaque allemande le 1er mai. Combats acharnés : la ligne se fixe sur la 2e ligne allemande qui reste aux mains des Français (500 mètres gagnés). Bombardements intenses dans les jours suivants (15 tués ou blessés à la 14e compagnie par un obus tombant sur une caisse de grenades), mais pas d’attaque ni de contre-attaque. Régiment relevé dans la nuit du 15 au 16 mai. Barthas évoque des « chiffres officieux » de pertes, d’après des « renseignements sûrs » (p. 469) : 150 morts, une centaine de disparus, 350 blessés.
- Fin mai-début juin : mutineries au repos à Daucourt (6 km de Sainte-Menehould), notamment au débit de boisson du coin. Internationale, chanson de Craonne, réunion hors du village le 30 mai pour faire un « soviet » et rédaction d’un message aux généraux réclamant les permissions promises (cf. Barthas, pp. 471-473).
Cette mutinerie n’est pas mentionnée par Pedroncini. Rolland (p. 278) précise qu’elle n’a fait l’objet d’aucun rapport militaire et que les minutes du conseil de guerre de la division ne révèlent aucune condamnation. Un signe que les incidents de mai-juin 1917 ont parfois (souvent ?) été passés sous silence.


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29e RI
Régiment d’Albert Jamet.
Historique en ligne 

- 17 avril (Jamet) : régiment de réserve d’une division de zouaves (?). Se mettent en marche, traversent les batteries qui tirent sans arrêt, attaque a du progresser car les canons avancent. Premiers blessés arrivent. A midi l’avance semble arrêtée.
- 19 avril : régiment de renfort apporté à la 34e DI qui subit ce jour une très forte contre-attaque allemande sur le Mont Blond. Selon Jamet, ils se remettent en marche ce jour sous le bombardement, occupent d’anciennes tranchées ennemies alors que les zouaves (?) ont été relevés et ils sont de première réserve dans les deuxièmes lignes sur le haut du Cornillet.
- Remontent au Cornillet une semaine plus tard selon Jamet. 2 hommes qui manquent à l'arrivée dans l'escouarde : 11 hommes et 1 caporal dans ce cas à la compagnie. Quand Jamet part en permission, ambiance de cafart. On chante l’internationale dans quelques wagons et agitation en gare de Meaux.



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