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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 14e division d'infanterie


Commandant : Philipot d’août 1916 à juin 1918 / Belfort
Rattachement : Février-22 avril : 7e CA 5e armée
22 avril-18 mai : hors CA 5e armée
18 mai-fin juin… : 7e CA 5e armée
Composition avril-juin 1917 : 60e RI (Besançon)
42e RI (Belfort) (passe à la 41e DI en juin 1917)
44e RI (Lons-le-Saunier)
35e RI (Belfort)
Sources :

Delvert (1917) ; Seive (1967) ; Morin (2002)

Historique général :

- 19 février-22 avril : occupe un secteur du front entre le nord du Godat et la ferme de Luxembourg (AFGG). PC « Bathilde », sur le flanc ouest de la falaise vers le fort de St-Thierry selon Nayral de Bourgon.
- 16 avril : la seule division qui progresse vers la Suippe (Bois en Potence, Champ du Seigneur, grande Navière, grande Tournière, Berméricourt), mais qui ne peut avancer dès lors que les autres unités sont bloquées. Violemment contre-attaquée à 15h, recule au sud du bois du Seigneur (AFGG, V-1, 645). A 9h15, Delvert (Quelques héros) parle de 3km pris en moyenne en 3h sur tout le front de la 14e DI, et localement 4km.
- 20 avril : relève par les 3e et 4e DI (AFGG) : LA 3E SEULEMENT. Transport par camion vers Cumières le 21 (AFGG).
- 3 mai : mouvement vers Ville-en-Tardenois, repos (AFGG).
- 20 mai (jusqu’au 10 juillet) : secteur vers Loivre - Courcy (AFGG).
- Mutinerie au camp de Ville-en-Tardenois le 6-7 juin (juste après celle de la 41e DI les 1er-2 juin), où 400 hommes de la 14e DI essayent d’entraîner le 42e RI (coups de feu tirés par les mutins, et réplique à la mitrailleuse par le colonel du 42e / 1 mort et 3 blessés dans la fusillade selon Pedroncini, p. 187). Voir le récit d’Emile Morin.
Rolland (120-124) : début de la mutinerie le 6 juin à 20h30 avec une cinquantaine de soldats venant débaucher ceux du camp de Ville-en-Tardenois où cantonnent le dépôt divisionnaire et le 42e RI. Forment un groupe de 400 soldats : fusillade au moment où les mutins essayent de sortir du camp pour aller au village. Le rapport du commandant Zeltner (commandant le dépôt divisionnaire) est fortement contesté par le récit d’Emile Morin, notamment lorsqu’il affirme que –ceux qui ont déclenché les troubles ne sont pas venus de l’extérieur. Ce qui conduit D. Rolland à se demander si le récit officiel n’a pas volontairement minimisé les faits. 5 soldats des 44e et 60e RI déférés au conseil de guerre, 4 soldats du 42e faisant l’objet d’une enquête : absence de minutes du conseil de guerre empêche de connaître les suites.


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Régiments et bataillons :

60e RI
(lt-cl de Pirey selon Delvert)
Historique en ligne 

- 16 avril (Delvert) : bataillon Chenost à droite du 44e RI a pris sa portion de tranchée allemande à 6h30 (100 prisonniers).
- Pedroncini (p. 92) dit que ce régiment de la 14e refuse de se joindre à la mutinerie de Ville en Tardenois (du 6-7 juin).



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44e RI
(lt-cl Nieger le 16 avril)

- 16 avril :
L’attaque du 44e RI le 16 avril est le premier épisode de la bataille de ce jour raconté en reportage dans L’Illustration du 5 mai 1917 (régiment anonyme bien sûr). EXACTEMENT LE MÊME HORAIRE POUR LES MÊMES DÉTAILS QUE DELVERT.
Récit de Seive : attaque depuis le Godat, résistance allemande dès le bois de Potence, le bois de Séchamp et le Champ du Seigneur. Voie ferrée Laon-Reims atteinte, puis recul jusqu’au canal après contre-attaque allemande. Le colonel Nieger est blessé.
Récit de Delvert (1917) : attaque à 6h, Nieger blessé à 6h30 (commandant de Perlacot prend le commandement du régiment et le capitaine Arlabosse celui du 1er bataillon) alors que les 2e et 3e compagnies sont sur la tranchée allemande du bois de Séchamp (première position). 6h35-6h50 : progression vers la seconde position vers le champ du Seigneur (position intermédiaire prise : 50 prisonniers). 7h20 : position prise sur la lisière est du bois du champ du Seigneur. Près à attaquer la deuxième position (= voie ferrée). Bombardement allemand sur le glacis (600 m les séparent des Allemands), mais Allemands eux aussi bombardés au 155. 7h50 : attaque. 8h20 : au pied du talus de la voie ferrée, à la baïonnette. Toute la ligne enlevée jusqu’à Loivre.
- Relevé le 9 juillet entre Courcy et Loivre par le 333e RI (74e DI : voir G. Gazier, Devant Brimont, 1921).



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42e RI
Passé à la 41e DI à la place du 133e en juin 1917 selon AFGG.
Source :
E. Morin, Lieutenant Morin (2002)

- 16 avril (Delvert) : à droite du 44e RI.
- Morin : en stage EOR au moment de l’attaque du 16 avril, il revient dans le régiment le 27 au moment où celui-ci obtient la fourragère pour sa conduite le 16 avril. Raconte ensuite longuement la mutinerie de Ville en Tardenois du 6 juin (voir supra, Historique général).


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35e RI
(lt-cl Roland selon Delvert)

- 16 avril (Delvert) : colonel Roland à la tête de la première vague à 6h, et le premier à entrer dans Berméricourt à 8h40 (« courage sublime » qui a conquis ses hommes).



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