CRID 14-18
Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) : La 131e division d'infanterie |
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Historique général : - 3-22 avril : transport de Toul vers Epernay, et mouvement vers Tours sur Marne le 19 avril. Confirmé par Barreyre : Gondreville-Bouzy (18 km au nord-est d’Epernay, tout près de Tours) via Toul-Epernay (en train) les 3-4 avril, puis nouveau départ le 21 avril via Condé sur Marne, Mourmelon et Petit Baconnes (voit une trentaine de chars ce jour-là, cachés dans un bois).- Mise à la disposition du général Anthoine le 18 avril au matin (AFGG). - Doit relever de la 45e DI dans la nuit du 20 avril, mais relève repoussée sine die (Miquel, p. 184 / AFGG). Relève achevée le 22 avril (AFGG). C'est du PC de la 262e brigade de la 131e division que le téléphoniste Pierre-Gaston Barreyre (Carnets de route, Bordeaux, CRDP, 1989) observe ce jour-là la relève de la 45e DI. - 22 avril-14 mai : secteur Mont Haut – Casque. Prise du Casque et de la crête du Mont Haut le 30 avril, organisation du secteur. - 22 avril : aussitôt en ligne, repousse une violente attaque allemande qui avait un temps réussi à déloger les Français du Mont Haut (AFGG). - 30 avril : attaque générale. La 262e brigade (régiments ?) bute dès le départ sur la tranchée à contrepente du Mont Haut. Ne peut progresser, mais se maintient en dépit de 3 contre-attaques dont la deuxième donne lieu à un « combat prolongé au corps à corps ». Elle tient les entrées du tunnel du Perthois où sont enfermées les réserves de l’ennemi qui se rendront le 2 mai (AFGG). À droite de la division, la 261e brigade (régiments ?) avance sous les mitrailleuses sur les pentes nord de la Fosse Froide et sur le Casque. Arrêt sur ligne : crête et fortin du Casque, corne nord du bois en bec, batteries de la Fosse Froide (AFGG). Prise du tunnel du Mont Perthois. 225 prisonniers qui se rendent le 2 mai. - 1er mai (Barreyre) : au lever du jour reçoivent des petits obus lacrymogènes ce qui annonce une attaque. La plaine est arrosée depuis le pied du Mont Haut jusqu’à la division. Toutes les lignes sont coupées : en train de réparer, vers 5h, quand le tir ralentit, mais aucune attaque. Elle vient dans l’après-midi, violente contre-attaque sur le 14e pour lui reprendre les positions prises la veille, puis sur tout le front de la division. Arrêtée par le barrage. - 4 mai : semble être à droite de son corps organique (le 10e CA) ce jour (récit AFGG). - 14 mai : retrait et repos au sud de Chalons sur Marne, puis mouvement vers Verdun à partir du 28 mai (vont ensuite aux Eparges d’après Barreyre). Le 31 mai, c’est autour de Roye que des soldats du 41e RI prennent contact avec ceux de la 5e DI en pleine mutinerie qui viennent d’être transportés en arrière du front (Rolland, 149). Régiments et bataillons : 41e RI Historique en ligne - 22 avril, récit de Barreyre (téléphoniste d’état-major qui observe depuis le PC de la 261e brigade) : aussitôt arrivé, le 41e RI est l’objet d’une attaque allemande, éléments qui refluent avant de se « ressaisir » et de repousser l’attaque. Le 241e venu en renfort n’a pas besoin d’être engagé. Calme revenu vers 15h. Pertes : 4 officiers tués, 7 blessés, 1 disparu ; 381 hommes tués, blessés ou disparus. - Mutinerie le 2 juin à Louppy-le-Petit (où ça ? : loin du Chemin des Dames et des Monts de Champagne dit Pedroncini) : les soldats se contentent en fait de cris séditieux. 8 conseils de guerre, peines légères (Pedroncini, pp. 165-166). 14e RI - 2 mai : d’après Barreyre, c’est lui qui cerne le tunnel et capture les deux compagnies qui s’y trouvaient (207 hommes et 17 officiers). 241e RI Historique régimentaire : Débarque à Mourmelon, puis Baconnes et Prosnes fin avril. En soutien pendant que les autres régiments de la division tiennent les monts. Au bout de 12 jours, relève le 41e RI au Mont Haut où il reste 11 jours. Coup de main peu probant le 9 mai. Redescend des monts pour sa dislocation le 22 mai. |