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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












Collectif

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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 13e division d'infanterie


Commandant : Martin de Bouillon de juin 1915 à septembre 1918
Rattachement : Jusqu’au 8 avril 7e armée, puis 1ère armée
18-20 mai : hors CA 6e armée
20 mai-3 juin : 21e CA 6e armée
3-5 juin : 37e CA 6e armée
5 juin-… : 21e CA 6e armée
Composition avril-juin 1917 : 21e RI (Langres)
109e RI (Chaumont)
20e BCP (Brienne / Baccarat selon RGN, p. 323)
21e BCP (Montbéliard / Raon-l’Étape selon RGN, p. 323)

Éléments du 62e RAC
Éléments du 59e RAC
Sources :

 Laure et Jacottet (1928), Bories (1960)

Historique général :

Région de Belfort jusqu’à mi-avril. Transport vers Château-Thierry à partir du 14 avril et repos vers Condé en Brie (AFGG). Confirmation par Clément Bories (Chass’bi. 1914-1918. Journal d’un ex-Bitou, 1960) qui évoque un départ de Belfort le 10 avril, arrivée à Château-Thierry le 14, départ vers le nord le 17 avec marches assez décousues jusque fin mai.

- 18 mai : mouvement vers Soissons (AFGG). Une partie des unités détachée dans le secteur de la ferme de Toly selon Laure et Jacottet.
- 29 mai-6 juin : mouvement vers le front et occupation du secteur moulin de Laffaux - ferme Mennejean (AFGG).
Relève de la 158e DI selon Laure et Jacottet qui précisent que Martin de Bouillon prend le commandement du secteur le 6 juin. Pour Bories, remontée en ligne à partir du 28 mai pour relever entre Vauxaillon et Laffaux (ravin du Bessy, dit-il) un régiment en ligne depuis un mois (réserve cantonne à Clamecy).
- 30 et 31 mai : incidents à Dommiers (sud-ouest de Soissons) : des chasseurs des 20e et 21e BCP essaient de tenir une réunion au cimetière pour parler des autres mutineries, et le 31 autre tentative, réussie cette fois, au champ de tir avec des éléments des 109e et 21e RI de la même division, ainsi qu’avec des soldats du 31e BCP (43e DI) et du 22e RA (6e DI) (Pedroncini, p. 128-129). Témoignage de Bories à la date du 27 mai : cantonnement à Dommiers, village traversé par convoi automobile qui chante l’Internationale. Officiers du régiment sont ahuris. Permissionnaires qui rentrent et qui répandent les rumeurs sur ce qui se passe à Paris (annamites qui tirent…). Réunion discrètement organisée le soir. Ambiance tendue et alerte en pleine nuit : régiment mutiné qui viendrait. Bories ne répond pas de ses hommes mais « heureusement » il ne vient personne.
- 8 juin (selon Bories) : son bataillon (QUEL RÉGIMENT ?) reprend une tranchée perdue la veille par un autre régiment.
- 6 juin-21 août : secteur étendu à gauche jusqu’au sud de Vauxaillon et réduit à droite jusqu’au nord de Nanteuil (AFGG). « Aucun incident marquant » pendant cette période d’après Laure et Jacottet.
- 16 juin :
mutinerie à Crouy
, alors que la 13e DI est restée en ligne pour contenir la poussée allemande de la première quinzaine de juillet.
8 incidents au total pour la 13e DI selon Pedroncini (59)
- relevée le 22 août selon Pierre Hamès.
- Division de tête (avec la 43e) du 21e CA lors de l’attaque d’octobre 1917 à la Malmaison (RGN, 307)


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Régiments et bataillons :

21e RI
(lt-cl Lardant d’après Laure et Jacottet)

- Un incident à Vaudesson en mai-juin 1917 [VAUDESSON EST ALLEMAND JUSQU’EN OCTOBRE 1917] et 4 abandons de poste le 23 octobre, cf. Pedroncini, p. 59.
Participation de soldats à la mutinerie de Dommiers : voir le 20e BCP.
Participation de soldats à une réunion près du camp d’aviation de Chaudun le 1er juin (ou le 2 ?) avec des hommes du 17e RI et du 3e BCP (Rolland, 187).
- Relevés en juin [début juin ?] par le 158e RI (témoignage Richard) aux environs de la ferme de Colombe.


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109e RI
(lt-cl Randier selon Laure et Jacottet)

- Venu d’Alsace, le régiment est transporté dans la région de Fismes pour participer à l’offensive. Erre de cantonnement en cantonnements pour arriver à Mercin le 23 mai (Rolland, 182).
- Régiment impliqué dans la mutinerie des 30 et 31 mai à Dommiers (participation aussi à la manifestation de Tigny dans la nuit du 30 au 31 mai selon Rolland, 179).
Nouvelle mutinerie dans la nuit du 1er au 2 juin à Mercin et Vaux (= 2-3 km à l’ouest de Soissons, Pedroncini, p. 129). Les soldats du 109e sont à deux reprises traversés par les mutins du 17e RI (170e DI) qui les molestent [c’est la version du 109e, Rolland, 185 / ce sont les soldats des 2e et 3e bat. qui semblent concernés par l’arrivée du 17e RI alors qu’un peu plus loin, il semble que le 1er bat. se révolte seul : témoignage du sergent Aribaud cité par R. Boucard et lettre interceptée par le contrôle postal ; refus apparent de prendre la route de Paris comme ceux du 17e le souhaitent ; le calme revient dans la nuit et le régiment part sans incident vers Margival le lendemain, Rolland, 185-188]. Au matin du 2, une dizaine de soldats n’ont pas regagné le campement.
10 conseils de guerre le 9 juin (3 condamnations à mort et une exécution le 16 juin au champ de tir de Soissons : celle du caporal Lefèvre considéré comme le principal meneur tandis que Rouelle et Chaillot voient leurs peines commuées) (Pedroncini, pp. 163-165 Rolland, 190-191). Témoignage de Jean-Julien Weber, un des juges (Sur les pentes du Golgotha, 2001) qui accentue la difficulté de comprendre l’exécution du seul Lefèvre : Rolland montre par ailleurs que la version des mémoires de Painlevé et de Poincaré —reprise par Pedroncini — qui disent avoir évoqué l’affaire en conseil des ministres est fausse (191). Paul Meunier cite cette affaire à la tribune le 29 juin 17 (comité secret) pour montrer l’arbitraire de la repression en insistant que le fait que les « provocateurs » du 17e RI ont, eux, été tous acquittés (Castex, p. 82). Rolland dit que c’est le marquis de La Ferronays qui lit à la tribune la dernière lettre de Lefevre.
Le capitaine Jean (avocat et conseiller général dans le civil), commandant la 9e compagnie, critique le commandement et les chefs qui ne savent pas se faire aimer des soldats dans son rapport sur les incidents du 1er-2 juin. (Pedroncini, p. 164).
Version Bataille et Paul (104) : mutinerie à Mercin le 29 mai.
Récit de Boucard (Secrets du GQG) sur cette mutinerie : fait pleurer sur Lefèvre (vu son père, son frère et sa sœur tués pour espionnage par les Allemands en Lorraine) mais décrit son rôle de leader dans la mutinerie et le fait qu’on ait trouvé 3000 francs sur lui (s’appuie sur le récit du chef direct de Lefèvre, le sergent Aribaud / D’après Rolland, p. 189, le frère de Lefevre explique cette somme par le fait que son frère est un joueur incorrigible).


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20e BCP
(commandant Richier d’après Laure et Jacottet)

- Dans la foulée des mutineries de la 5e DI (passés en chantant l’Internationale), des chasseurs du 20e et du 21e BCP se réunissent le 30 mai à Dommiers : manifestation avortée par l’intervention des officiers mais nouvelle réunion le lendemain avec en plus des hommes du 31e BCP, des 21e et 109e RI et du 22e RA.
Participation à la manifestation de Tigny dans la nuit du 30 au 31 mai (Rolland, 179).
- 2 soldats exécutés le 10 juin à Grisolles à la suite de la mutinerie de Dommiers. Ce sont les deux premiers soldats exécutés à la suite des mutineries de mai-juin 1917 (Pedroncini, p. 130). Précision Rolland : une seule exécution au 20e BCP (Buat), le 2e condamné à mort (Joly) ayant été sauvé par l’intervention du GQG. Le 2e exécuté pour cette affaire appartenait au 21e BCP (Rolland, 178).


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21e BCP
(commandant Arnould d’après Laure et Jacottet)

- Presque rien dans l’historique du régiment sur avril-juin dans l’Aisne. Evoque seulement (sans date) l’occupation sur secteur du Bessy. Longue description de la bataille de la Malmaison en revanche.
- Participation à la mutinerie de Dommiers le 31 mai (voir 20e BCP). Un soldat condamné à mort et exécuté le 10 juin (Brunet) (Rolland, 178).
- Pertes en avril-juin 1917 (« morts pour la France » dans l’historique du bataillon) : aucun officier ; 1 sous-officier le 21 juin (ambulance) ; 19 soldats et caporaux (tous à Laffaux sauf mention contraire) : 1 le 1er juin, 1 le 4 juin, 2 le 5 juin, 1 le 8 juin, 1 le 9 juin (ambulance), 2 le 10 juin (dt 1 ambulance), 1 le 14 juin, 2 le 16 juin, 4 le 20 juin, 1 le 22 juin.
- Prise de Pinon les 23-25 octobre 1917.


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Éléments du 62e RAC
(lt-cl Huin d’après Laure et Jacottet)

Les trois groupes du 62e RAC forment l’artillerie divisionnaire selon Laure et Jacottet



Éléments du 59e RAC
(des éléments dans la 13e DI et d’autres dans la 43e DI selon AFGG)

- Mutinerie à Crouy le 16 juillet, alors que le régiment fait partie de la 13e DI selon Pedroncini, p. 173


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