CRID 14-18
Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) : La 21e division d'infanterie |
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Historique général : - attribuée fin mars 1917au 37e CA par Mangin pour exploiter le retrait allemand sur la ligne Hindenburg à la gauche de la 6e armée. Combats acharnés pour occuper les ruines de Vauxaillon (RGN, p. 125). Toute la division passe le 28 mars près de Lizy-sur-Ourcq en se dirigeant vers Soissons (Pomiro, p.265, qui pécise que "les poilus sont gais").- Selon Béliard, 12 jours devant Laffaux fin mars-début avril pour poursuivre les Allemands se repliant. Attaque à Neuville sous Margival le 1er avril. - 9-18 avril : repos vers Saint Rémy Blanzy et Arcy Sainte Restitue (AFGG) - 16 avril (JMO 64e RI) : rive gauche de l’Aisne, derrière la 133e DI (qui elle est rive droite, du côté de Bourg et Comin) qui elle-même est derrière la 153e DI. La division reste sur place et fait des travaux de terrassement le 16 et le 17 avril. Ordre reçu le soir du 17 d’aller relever la 15e DIC. - Relève le 2e CAC les 17-18 avril. - 18 avril-9 mai : secteur Cerny - route Paissy / Ailles (AFGG). - À gauche de la 22e DI le 5 mai (Cerny-Poteau d’Ailles) - lutte à la grenade dans la tranchée de Battenberg le 6 mai et atteint la tranchée de Coblentz. - 9 mai : retrait du front (AFGG). Régiments et bataillons : 64e RI(41e brigade) Source : Sans doute le régiment d’Octave Béliard (médecin major, appartient au « bataillon Chevallier » sans doute du 64e RI : le seul régiment relevé avant le 5 mai), « Sur le Chemin des Dames, notes d’un témoin », Lectures pour tous, 1er septembre 1917. - 1er avril : attaque des positions allemandes entre Neuville-sous-Margival et Vauxaillon par le 3e bataillon commandé par le capitaine Chevallier (JMO qui confirme l’évocation qu’en fait Béliard). Prise d’une carrière, 62 prisonniers valides (la première fois, selon le JMO, qu’un « lot important de prisonniers est fait d’un seul coup » depuis la retraite allemande). 1 tué et 15 blessés). - 3-4 avril (JMO) : un bataillon attaque à Laffaux avec le 19e RI (22e DI). 11 tués, 35 blessés et 7 disparus présumés tués. - nuit du 6 au 7 avril : les 2e et 3e bat. sont relevés par le 41e RIC (cantonnement à Dommiers) alors que le 1er bat. continue l’attaque de Laffaux en liaison avec le 118e RI (22e DI) : échec, 4 tués et 7 blessés le 7. Relevé à son tour dans la nuit du 7 au 8. - 7-16 avril (JMO) : régiment cantonne à Billy sur Ourcq. Puis mouvement vers Arcy Ste Restitue (12-14 avril), Lhuys (14-15 avril), puis départ à 23h pour rejoindre position entre Vieil Arcy et Villers en Prayères (rive gauche de l’Aisne, sous Bourg et Comin). Arrivée sur place à 8h30 le 16 après une marche « très pénible » à cause des encombrements. Le régiment est situé juste derrière la 133e DI. - 18-19 avril (JMO) : mouvement vers la cuvette au SO de Cussy et Geny (le 93e RI est à gauche), puis relève de la 1ère brigade coloniale de la 15e DIC entre le poteau d’Ailles et l’est de Cerny, à gauche de la 38e DI. « La relève est effectuée dans des conditions excessivement pénibles, dans un terrain recouvert d’une boue happante et avec des guides mal orientés. Le régiment prend un secteur d’attaque inexistant et présentant en 1ère ligne un large trou sans fin ». Récit de Béliard : - Selon Béliard, pas de repos et étape par la vallée de l’Aisne dans la nuit du 15 au 16 avril, « par des routes devenues trop étroites, une immense armée, un monde entier roulait vers l’Aisne, régiments d’infanterie, chevaux, lourds convois de canons et de caissons, se coupant mutuellement, se bloquant aux carrefours. Des bataillons entiers immobiles… ». Puis 2 jours sous la tente (sans doute les 16 et 17 avril). - Montée vers la « fournaise » (sans doute le 18 d’après le récit) mais attente toute la journée sans abri sous la pluie vers Cussy-Geny. Le soir, montent par le ravin de Moulins mais les guides arrivent trop tard pour passer avant le barrage du soir. Bloqués sous le bombardement, puis encore après dans un boyau. Béliard en queue de colonne (les compagnies passent devant) décide de remonter voir ce qui se passe vers minuit : c’est la glaise dans laquelle les fantassins sont englués qui les bloque. Restent ensuite perdus jusqu’à l’aube où c’est un PC de Zouaves qui les remet sur la voie (SANS DOUTE ceux de la 38e DI qui occupent le secteur à droite à partir du 19). - Tiennent le plateau sur un secteur dont la limite est le chemin d’Ailles (droite de la 21e DI), les Allemands occupant la pente (leurs mouvements et relèves visibles, un grand roux régulièrement repéré). Attaquent toutes les nuits selon Béliard, pendant 15 jours, puis relevé par le « régiment frère » (SANS DOUTE LE 63E RI QUI EST À DROITE DE LA DIVISION LE 5 MAI) restent ensuite en réserve dans le ravin de Moulins relativement à l’abri des bombardements, d’où ils voient l’église de Paissy en ruine (épisode du bombardement allemands qui semble toucher durement les batteries françaises mais celles-ci répondent rapidemment à l’attaque qui suit : montre que les Français profitent comme les Allemands avant eux de la protection des grottes). 93e RI - 19 avril : attaque la sucrerie de Cerny avec le 418e RI de la 153e DI. Abords atteints, mais repoussé vers 18h dans tranchée de départ par contre-attaque (AFGG). - 5 mai : attaque de Cerny en formant l’aile gauche de la 21e DI. Entre dans le village mais les Allemands tiennent toujours la sucrerie et font reculer jusqu’à la tranchée Cornélius. (RGN, 202) 137e RI - 5 mai : forme le centre du dispositif d’attaque de la 21e DI. Arrive en une heure à la tranchée Baja, au milieu du plateau entre Cerny et Ailles. Reprise par les Allemands dans la nuit du 5 au 6, puis par les Français (RGN, 202). 65e RI (41e brigade) - 16 avril : position d’attente en retrait du 64e RI, à Vauxeré (JMO 64e). - 5 mai : forme la droite du dispositif d’attaque de la 21e DI. Atteint vite ses objectifs à l’ouest d’Ailles (ravin de la Bovelle, prise de la tranchée de Camberg), mais échec à l’entrée du tunnel de Sadowa et se retrouve entre deux feux (devant et derrière). Retour aux positions de départ. Plus de 180 à la compagnie : ne restent plus que 40 (RGN, 202). Éléments du 6e RG (11e bat., 1ère et 51e compagnies) Historique : - en ligne dans le secteur d’Hurtebise à partir du 18 avril, prend part à l’attaque du 5 mai. - puis retrait et construction de camps vers St-Quentin, et participe à l’attaque de la Malmaison avec la 66e DI. |