Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
|
|
|
La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :
La 152e division d'infanterie |
|
Commandant : |
Andrieu depuis janvier 1916 |
Rattachement : |
Organique 9e CA d’avril 1915 à novembre 1918
30 mars : 9e CA 10e armée
16-17 avril : hors CA 5e armée
17 avril-23 mai : 7e CA 5e armée
23 mai-20 juin : hors CA 5e armée
20 juin-… : 38e CA 5e armée |
Composition avril-juin 1917 : |
114e RI
125e RI
135e RI
249e RAC
|
Sources : |
Bataille et Paul (1965), Du Fontenioux (1997), Petit (1990)
|
Historique général :
- 8-19 avril :
mouvement vers l’Aisne et préparation de
l’offensive. Rassemblement vers Jonchery-sur-Vesle le 16 avril,
et mouvement vers Hermonville et Saint-Thierry.
Mouvements selon Pierre Petit (lieutenant attaché à
l’état-major de la division) : 8 et 9 avril à
Cramant, 10-11 avril à Boursault, 12-14 avril : Chatillon sur
Marne, 15 avril : Ville en Tardenois, 16 avril : ferme Voisin.
- Mise à disposition de la 5e armée le soir du 16 avril, et dirigée vers Cormicy et Cauroy (AFGG, V-1, 651).
- Récit de Petit : 17 avril
à 17h, mis à la disposition du 7e CA (lui se balade en
auto dans la zone du front) et installation de la division à
Hermonville. Ordre d’aller relever les Russes
(général Nitchvolondoff).
- 19 avril-3 mai : secteur sud Loivre – Courcy. Relève la 1ère brigade russe. Le 19 avril, un régiment attaque Sapigneul-Spin avec la 37e DI (114e RI sans doute).
- 20 avril : remplace la 1ère brigade russe à gauche de la 151e DI (AFGG).
- 28 avril : pour préparer la base de départ de
l’attaque du 4 mai, une compagnie franchit le canal vers
l’écluse de la Noue Gouzaine (AFGG).
- Selon Petit, l’EM de la division glisse à gauche le 30 avril au PC Rome (laisse le PC du Saut du Loup au colonel Messimy).
- 3-10 mai : retrait du front, travaux de 2e position et repos vers Gueux.
- 10-23 mai : secteur vers Loivre et au Nord. Relève la 41e DI et prend une partie du secteur de la 167e DI.
- 23 mai-20 juin : retrait du front, repos vers Epernay
- Multiplication d’affiches subversives au cantonnement à
Epernay en juin, et 45 abandons de poste au moment d’attaquer le 23 juin (Pedroncini, p. 85)
- 20 juin-29 juillet : mouvement vers le front et secteur entre l’Aisne et la Neuville. Relève la 46e DI.
- Sont encore dans la zone en juillet selon Pierre Petit. Début août, départ en Lorraine.
Haut de la page
Régiments et bataillons :
114e RI
Régiment de Victor Bataille ou de Pierre Paul (Des mutineries à la victoire,
1965) qui disent faire appel à leurs propres souvenirs et
à leur journal de route pour retracer la marche du
régiment du 16 au 19 avril.
Historique en ligne
Récit Bataille et Paul (68-71 et 114) :
- 16 avril : en
alerte le matin, quitte Ville-en-Tardenois pour Jonchery (« temps
des plus maussades, très couvert, fort vent, quelques flocons
par instants). Halte à midi dans un bois qui se prolonge «
on ne sait pourquoi ». Aucune nouvelle, mais canonade
ininterrompue, « mauvais signe » disent certains. Atteind
« péniblement » Cormicy le soir où les hommes
se dispersent « tant bien que mal dans les habitations, pour la
plupart évacuées, et dans les caves » (sur la
route, croisent des territoriaux en train de creuser des fosses «
dont la destination n’était hélas ! que trop claire
»).
- 17 avril : croise
dans le village des Russes de la brigade Lokhvitsky. Ordre dans la
journée d’aller relever dans la nuit les 150e et 151e RI
[40e DI à Sapigneul] en première ligne (confirmation de
ce que la « poursuite » initialement prévue est
décidément compromise).
- Nuit du 17 au 18 :
relève des 150e et 161e RI dans « des conditions
déplorables », avec des guides qui se perdent et dans des
tranchées « à demi éboulées
[où] on rencontrait finalement de rares hommes
espacés tous les cinquante ou soixante mètres » qui
leur déclarent : « Qu’est-ce qui vous attend ! Rien
n’est démoli en face. Nos camarades, pour la plupart, sont
restés hier dans les fils de fer ».
- 18 avril :
attaque sur Sapigneul prévue ce jour est reportée au
lendemain à 15h. Evoque des officiers qui font savoir
l’extrême difficulté de l’opération
prévue sans qu’il en soit tenu compte plus haut.
- 19 avril :
malgré le fait qu’un régiment de la brigade russe
(C’EST SANS DOUTE LA 3E CAR LA PREMIÈRE EST À
LOIVRE) débouche 3 ou 4 minutes avant l’horaire
prévu et qu’il détourne de ce fait le feu de
l’ennemi sur lui, l’avance du 114e est «
insignifiante » et il faut regagner les tranchées de
départ pendant la nuit « après avoir essuyé
des pertes considérables ». Pierre Petit parle de 457
hommes perdus « bêtement » au 114e.
- Le 114e tient presque sans interruption un « secteur assez mouvementé » entre Berry-au-Bac et Brimont.
- Au repos à Ay début juin.
Une compagnie envoyée à la guerre d’Epernay
où l’officier pris à parti par des permissionnaires
descendus d’un train est dégagé par ses soldats.
135e RI
Historique en ligne
Haut de la page
|
|