A
noter le vocable d'origine britannique "tank": le mot "Char d'assaut"
ne s'est pas totalement imposé en France malgré les
efforts du général Estienne, promoteur de l'arme nouvelle.
Autre
image de "tanks" en colonne, permettant de mesurer la taille
très réduite de ces chars légers dont les
qualités seront appréciables lors des contre-offensives
alliées de l'été 1918, faisant notamment du
8 août 1918, dans la région de Montdidier (Somme), le
"jour de deuil" de l'armée allemande selon Ludendorff.
Voir l'explication du terme "creute",
caractéristique du paysage du soissonnais. Le RICM désigne
le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc.
Photo
de prisonniers allemands à Coucy-le-Château (Aisne).
La multiplication des redditions allemandes à la fin de
1918 est un signe majeur de la décomposition militaire
engendrée par la perspective de la défaite.
Cette
photo et la suivante sont des vues de la cathédrale de Soissons
en 1917, partiellement détruite par les bombardements et les
combats.
Vue de l'intérieur de la cathédrale: la nef emplie de décombres et le choeur.
Le cadavre d'un aviateur allemand ("Boche",
précise la légende) dans les débris de son avion
abattu. Cliché non daté, non localisé.
"Cadavre d'un caporal du 1er colonial devant Heurtebise (Aisne)". On remarque la densité du réseau de barbelés qui l'entoure.
Une vue non datée de l'Eglise de Craonne (Aisne), fortement endommagée. Ce village du Chemin des Dames sera après-guerre classé en zone rouge et rebâti sur un autre emplacement.
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