Séquence pédagogique : La Grande Guerre en classe de Première :
Elements cartographiques : l'évolution du front occidental entre 1914 et 1917
La légende utilisée est identique pour toutes les cartes :
Ces cartes s’accompagnent d’extraits de témoignages. Pour y accéder, cliquez sur les liens intégrés à chaque carte.
Août-septembre 1914 : l'offensive allemande sur le front ouest [carte 1]
Conformément aux plans d'attaque conçus avant la guerre, les Français portent leurs efforts à l'est, en Alsace-Lorraine, pendant que les Allemands traversent la Belgique. Ces derniers parviennent non loin de Paris, mais la marche forcée a épuisé les fantassins ; les Alliés, en battant en retraite, parviennent à les stopper sur la Marne (du 6 au 9 septembre 1914).
Septembre- décembre 1914 : le front occidental se fixe [carte 2]
Après des tentatives mutuelles de débordement (appelée « course à la mer »), les armées se font face de la mer du Nord à la Suisse et consolident leurs positions en creusant des tranchées. La guerre de position commence. Pour autant, les Alliés ne renoncent pas à opérer dans les lignes ennemies une percée décisive et lancent localement des assauts aussi inutiles que meurtriers.
1915-1916 : L'impossible percée [carte 3]
L'année 1915 est marquée par le désir des états-majors à reprendre l'offensive. Plusieurs attaques sont lancées, notamment en Artois et en Champagne, mais se soldent par un échec. Les pertes sont lourdes et les avancées peu significatives. En février 1916, Alors que les Alliés cherchent toujours à opérer une percée décisive dans les lignes allemandes (offensive de la Somme, lancée quelques mois plus tard), les Allemands attaquent violemment le secteur de Verdun. Commence alors une bataille d'usure, coûteuse en hommes et en munitions, qui se soldera par un échec. A partir d'août, les Allemands reculent abandonnant une partie du terrain si chèrement conquis.
1917 : année de crise [carte 4]
Alors qu'en mars 1917, la révolution éclate en Russie et se solde, après la prise du pouvoir par les bolcheviques en novembre, par la signature de l'armistice de Brest-Litovsk avec l'Allemagne, la lassitude gagne les belligérants. A l'ouest, les tentatives de percée en Flandres (région d'Ypres) et sur le Chemin des Dames (dans l'Aisne) sont des échecs : la progression est largement inférieure aux prévisions et le mécontentement grandit dans la troupe : des mutineries éclatent touchant des dizaines de milliers de soldats. Ces mouvements collectifs sont réprimés mais débouchent sur une plus grande attention portée aux conditions de vie des soldats.
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