CRID 14-18
Collectif
de Recherche
International
et de Débat
sur la guerre
de 1914-1918
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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) : La 33e division d'infanterie |
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Historique général : - Depuis le 19 mars, secteur vers Prosnes et Aubérive, réduit du 5 avril au 3 mai au secteur Est de Prosnes - Nord de Baconnes (AFGG).- 17 avril : au centre du 17e CA. Atteint vite la première position allemande où elle progresse, enlève Grand Bois et bois du Chien, puis résistance plus énergique des mitrailleuses à la lisière des bois. Front atteint à 10h : bois 197 (liaison Div. Marocaine) / bois 198, 89, 302, 304 / t. d’Oldenburg / boyau du marteau (liaison 45e DI). Avance de 1800m. Reprise de l’assaut des bois en début d’après-midi (65e brigade prend le bois en V et attaque le bois 199 ; 66e attaque les bois 301 et 320) avec nouvelle préparation d’artillerie. Fin de journée : tient lisère des bois 198, 302, 304, 305 et K51 (AFGG). Fin de journée du 17 : après préparation d’artillerie lourde courte, attaque du Téton, sans succès (AFGG). - 18 avril : sa mission est le nettoyage d’îlots de résistances pendant que la 45e s’attaque au Konstanzlager. Conquète d’une partie du bois 50 et le bois 52 mais sa gauche prise sous le feu des mitrailleuses des tranchées Rensburg et Göttingen (AFGG). - 19 avril : attaque meurtrière du Téton qui est pris (Miquel, p. 184). Nuit du 19 au 20 : subit bombardements et contre-attaques qui l’obligent à abandonner le sommet du Téton (AFGG). - 21 avril : repli de la ligne avancée sur le Casque mais résistance au Téton (AFGG). - 24 avril : nouvelle avancée vers la tranchée nord du Téton (AFGG). Le retrait initialement prévu de la division doit être annulé et la division reste sur la zone pour participer à l’attaque du 30 (Rolland, 36). - 29 avril : abandon de poste collectif de 200 hommes qui se cachent dans les bois et les creutes pour refuser d’aller à l’assaut du Téton. Six condamnés à mort, aucun exécuté (VOIR 20e RI). - 30 avril : attaque générale. Ligne tenue le soir : boyau du Mont Sans Nom-boyau de Cernowitz-batterie 36-63-sud de l’extrémité est de la tranchée du Téton-tranchées de l’observatoire et de Göttingen (INVERSER EST-OUEST...) (AFGG) - Nuits du 1er au 2 et du 2 au 3 mai : relève par la 8e DI. Devient réserve d’armée, puis mise à la disposition de la 2e armée (AFGG). - 3 mai : retrait du front (AFGG). - 4 mai : nouvelle attaque de la 33e aux Monts Blond et Cornillet [SEUL LE PREMIER EST DANS LE SECTEUR DE LA DIVISION] selon Pedroncini qui donne un cas de mutinerie (74). Puis relevée par la 8e DI (idem). BIZARRE… LA RELÈVE EST ANTÉRIEURE… CONFUSION AVEC L’ATTAQUE DU 30 ? - Lettre lue par Renaudel le 2 juillet en comité secret selon laquelle la 33e DI est restée au front pendant 16 jours malgré des pertes lourdes. Il a vu les troupes avancer dans un état pitoyable le 4 mai sur la route de Mourmelon à Chalons (Castex, p. 101). C’EST EFFECTIVEMENT LA SEULE DIVISION ATTAQUANT LES MONTS LE 17 AVRIL QUI RESTE EN LIGNE APRÈS LE 22-28 AVRIL. Régiments et bataillons : 65e brigade : 9e et 207e RI9e RI (Lt-Cl Castella) - Vers Aubérive depuis mars 1917, prépare l’offensive. - 17 avril : Objectif : prendre les positions au sud du Mont Sans Nom et du Téton, conquérir les bois parallèles de Moronvilliers qui prolonge le Casque et le Téton à l’est. Attaque à 4h45, un moment arrêté dans le ravin Hexen-Kessel puis reprise de la marche en avant et atteint les bois 300 et 302 à 1000m des premières lignes allemandes. - Nouvelle avancée de 1000m le 18 avril, repousse une contre-attaque. - 3e attaque le 30 avril ou il gagne encore 500m. Rencontre vive résistance, mais le régiment enlève ses objectifs atteint la batterie du bois M60 (AFGG). Relevé dans la nuit du 2 au 3 mai. Pertes depuis le 17 avril : 7 officiers (dont le capitaine Bonnet et le sous-lieutenant Richard) et 478 hommes (historique régimentaire). 66e brigade : 11e et 20e RI 11e RI Historique en ligne - 19 avril : prise du Téton à 5h30 et progression vers la tranchée nord du Mont (AFGG). - 20 avril : en fin d’après-midi, nouvelle attaque au Téton pour réoccuper le Fer à Cheval et la tranchée nord du Téton (AFGG). - Si le 11e RI est le « Xe régiment » de Libermann, il est relevé sur le Téton le 21 avril. 20e RI (lt-cl Santini) Sans doute le régiment de Libermann (1918), d’après JNC, p. 355. Lanquetot (1923) Historique en ligne - Libermann, jusqu’au 16 avril : installation à Prosnes le 18 mars, apprennent le projet d’attaque de Moronvilliers le 23. Objectifs précisés le 6 avril : bois 307, bois du Casque, Wittinlager (objectif du bataillon de « Maucourt » : réserve, puis dépassement des premières vagues une fois le Casque pris et prise de la tranchée de « Bétheniville »). Tenues d’assaut prises le 14. - 16 avril : selon Villetard de Prunières, le 20e RI est à Mourmelon le Grand et monte en ligne à partir de 11 heures. - 17 avril (Libermann) : préparation d’artillerie efficace (contre-préparation tardive et mal ciblée), mais blocage par les mitrailleuses. Colonel blessé, un chef de bataillon tué. Au soir, 3 lignes de tranchées prises, dont celle du Chien, avancée d’1 km. Attaque brusquée le 18 à 18h vers la tranchée d’Oldenbourg, mais pris de flanc par les mitrailleuses du Mont Perthois, rejetée dans la tranchée du Chien qu’il faut défendre contre une contre-attaque. - 19 avril : progression difficile dans la zone du Téton, atteint les tranchées de Rendsburg et de Göttingen. Résiste ensuite aux contre-attaques (AFGG). - Libermann, 19-25 avril : « Maucourt » envoyé pour aider le « Xe régiment » [11e RI ?] à tenir le Téton. Se perdent. Sur le Téton et la tranchée de Göttingen le 20, relevés le 25 (effort allemand va s’affaiblissant après le 21). - 20 avril : occupe entièrement Rendsburg et Göttingen (AGFF). Eléments avancés qui entrent dans le bois du Casque et occupent temporairement le sommet. - 25 avril : repos de 4 jours accordé au camp de Chalons avec perspective de retour en première ligne le 29 en prévision de l’attaque du lendemain (Rolland, 37). - 29 avril : « Premier incident sérieux » signalé (parmi les toutes premières avec celle du 151e et du 108e) de la vague de mutinerie, à Moumelon-le-Grand, de la part d’un bataillon ayant pris part à l’attaque des monts de Champagne (Pedroncini, p. 57). 200 hommes qui abandonnent leurs baraquements au camp de Chalons (Mourmelon-le-Grand), se dispersent dans les bois et manquent le matin au moment de partir à l’attaque au Téton. La plupart, mais pas tous, rejoignent spontanément leur poste ensuite (15 hommes passeront en jugement, dont 6 condamnés à mort non exécutés). (Pedroncini, p. 104). Précisions Rolland (36-39) : hommes du 2e bataillon qui manquent la revue du général de division le matin et 208 soldats qui manquent à l’appel le soir ; ne manque plus que 6 hommes le matin du 30 au moment où les retardataires partent rejoindre les tranchées ; jugement tardif du conseil de guerre de la 33e DI, et sur les 6 condamnés à mort 4 qui le sont pour des faits différents de la mutinerie proprement dite (se sont cachés dans une creute pendant l’attaque) ; sanctions contre le chef de bataillon Lavall (2e bat) et remplacement des chefs de compagnie du bataillon. - Libermann, 29-30 avril : retour au Téton le 29, et mort de « Maucourt » le 30. - 30 avril : attaque du bois L60 et de la tranchée nord du Téton, mais reflue dans parallèles de départs à cause des réseaux de barbelés intacts et des mitrailleuses. Nouvelle tentative à 17h40, en liaison avec 131e DI, sans plus de succès et avec de grosses pertes. - Attaque au Mont Cornillet les 20 et 21 mai (Pedroncini, p. 83) ERREUR SANS DOUTE |