Plusieurs membres du Crid 14-18 participent aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois, où sera également présent un stand de librairie Crid / Edhisto diffusant nos ouvrages. N’hésitez pas à venir pour des discussions et dédicaces.
Débats organisés :
Vendredi 10 octobre
Café historique: Obéir et désobéir en temps de guerre.
De 20h30 à 22h30 – Café le Penalty ( 3, place de la Résistance)
Avec : Alya Aglan, maître de conférences à Paris X-Nanterre et Nicolas Mariot, chercheur au CNRS-CURAPP à Amiens.
Que représente la désobéissance en temps de guerre ? Réfléchir à la désobéissance, c’est aussi réfléchir, en creux, à ce qu’elle rompt : l’obéissance. Pour terrains d’études : les mutineries de 1917 et la Résistance durant le second conflit mondial.
Samedi 11 octobre
Pourquoi tant de guerres ?
De 10h à 11h30 – Amphi 1, antenne universitaire
De l’Antiquité au 20e siècle, l’histoire des Européens a été ponctuée de guerres de plus en plus dévastatrices. L’idéal de paix partagée, qui est à la source de la construction européenne, apparaît dans cette mesure comme une radicale nouveauté. Ce débat est consacré à la place longtemps majeure de la guerre dans l’histoire des Européens.
Intervenants : Patrice Brun, professeur d’histoire ancienne, Université de Bordeaux 3, Gerd Krumeich, professeur d’histoire moderne et contemporaine à Düsseldorf, Joël Cornette, professeur à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Nicolas Offenstadt, maître de conférence en histoire médiévale à l’Université Paris I, Laurent Wirth, inspecteur général de l’Education nationale.
La Grande guerre et ses représentations
De 10h à 11h30 – Amphi 3 de l’antenne universitaire
Débat proposé par les éditions Complexe à l’occasion de la publication des ouvrages Les profiteurs de guerre (1914-1918) (François Bouloc), Le Théâtre monte au front (dir. Chantal Meyer-Plantureux), Une guerre qui n’en finit pas : 1914-2008 (co-dir. Christophe Gauthier, David Lescot et Laurent Veray)
Intervenants : François Bouloc, docteur en histoire, Antoine de Baecque, éditeur, David Lescot, auteur et metteur en scène, Chantal Meyer-Plantureux, professeur en arts du spectacle à l’université de Caen, et Laurent Veray, maître de conférences à l’université de Paris-X Nanterre.
Le cinéma, le théâtre, les images en général, furent des acteurs importants de la Première guerre mondiale, qui fut ainsi un conflit des représentations, usant et abusant de la propagande par l’image, et à l’origine d’une descendance foisonnante dont le pouvoir d’évocation est encore bien présent de nos jours. Ces représentations sont les enjeux de vives querelles ou de troublants consensus, relevant indéniablement d’une forme d’identité blessée de la nation française.
Les enjeux de la Grande guerre sur Internet
De 18h à 19h30 – Amphi vert – campus de la CCI
« La Grande Guerre n’appartient à personne, pas même aux historiens ». On vérifie cette affirmation sur Internet, où les sites et ressources consacrés à 1914 – 1918 ont connu un essor spectaculaire, en France comme dans d’autres pays.
Intervenants : Daniel Letouzey, de l’APHG, André Loez, CRID 14-18, Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l’université de Paris 1, Philippe Rygiel, maître de conférences à l’université de Paris 1.
Dimanche 12 octobre
La Grande Guerre, Entre pacifisme et patriotisme
De 14h à 15h30 – Amphi 3 de l’antenne universitaire
Débat proposé par les éditions Larousse à l’occasion de la sortie du Dictionnaire de la Grande Guerre (dir. Jean-Yves le Naour)
Intervenants : Nicolas Beaupré, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Clermont-Ferrand, Jean-Maurice de Montremy, journaliste, Philippe Foro, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Toulouse II-Le Mirail, Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, André Loez Crid 14-18, maître de conférences en histoire contemporaine à Sciences-Po.
De la fleur au fusil à la der des ders, la Première Guerre mondiale est toute entière parcourue par la fluctuation des opinions publiques et des combattants. Quel est le poids réel des deux camps ? Comment les clivages ont-ils évolué ? Quelles leçons en ont été tirées par les politiques ? Et quel a été, au quotidien de l’expérience de guerre, l’impact réel de ces mots d’ordre ou de ces convictions ?