Colloque international : Guerre des Vosges, Guerres des montagnes

Archives départementales des Vosges, 132Fi20/260 : la Roche Mère-Henry. Des officiers allemands observent la vallée de Senones depuis le sommet du rocher (1914-1915)

« Le massif vosgien fut le seul théâtre de la guerre de montagne sur le sol français pendant le premier conflit mondial. Cette guerre des Vosges, déclinaison montagnarde des techniques et stratégies utilisées sur les autres fronts, témoigne des visions, projets, essais, tâtonnements et finalement des ordres et des réalisations des deux camps face à un terrain et à un ennemi de natures toutes particulières.
C’est ce sujet, encore largement méconnu, que les Départements du Haut-Rhin et des Vosges, entourés des universités de Lorraine et de Strasbourg et des associations et sociétés savantes, ont choisi de placer au cœur des manifestations de l’année 2015 qui marque symboliquement le centenaire des combats des Vosges. »

Les Conseils départementaux des Vosges et du Haut-Rhin (Archives départementales), la Société Philomatique Vosgienne et la maison d’édition Edhisto dirigée par le Cridien Yann Prouillet organisent un colloque international intitulé Guerre des Vosges, Guerres de montagne à Épinal et Colmar du 21 au 23 mai 2015.

Ouvert au grand public comme au public spécialisé, ce colloque, le premier sur cette référentielle thématique, est accompagné de plusieurs manifestations associées (inauguration d’exposition, concert, visites de sites de mémoire). Toutes ces manifestations sont gratuites (voir les détails pratiques).

Déroulé des journées :

Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/193 fonds Boesch-Weckerlin : le Hartmannswillerkopf et ses entrées de galeries souterraines

Jeudi 21 mai 2015 – Épinal (Vosges)

  • 8h30 : Conseil Départemental des Vosges

Colloque – Partie 1 : Évolution des hommes et des combats (les troupes et le matériel, le côté allemand, l’arrière)

  • 17h45 : Musée Départemental d’Art Ancien et Contemporain

Inauguration de l’exposition « Arrête-toi, passant »

  • 20h30 : Salle de La Louvière

Concert du groupe Ozma

Vendredi 22 mai 2015 – Sites mémoriels de la Cote 627 – La Fontenelle (Vosges) et du Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)

  • 10h : Nécropole et plateau mémoriel de La Fontenelle – Ban-de-Sapt

Visite guidée du site de mémoire, ancien champ de bataille de la Cote 627

  • 14h30 : Plateau mémoriel du Hartmannswillerkopf

Visite guidée du site de mémoire, ancien champ de bataille du HWK-HK

Samedi 23 mai 2015 – Colmar (Haut-Rhin)

  • 8h30 : Pôle Média Culture

Colloque – Partie 2 : Les autres fronts de montagne (l’Europe, le front d’Orient, le front russo-roumain, l’espace perso-ottoman, l’Empire français)

Colloque – Partie 3 : La patrimonialisation (traces de guerre, muséologie et tourisme de mémoire)

Conclusion du colloque

L’ensemble des communications de ce colloque sera publié dans un volume d’actes à paraître en 2016… à suivre donc, mais vous pouvez d’ores et déjà le réserver auprès de vos Archives Départementales et partenaires de l’événement.

Pour toutes précisions utiles :

Archives départementales des Vosges
03.29.81.80.70

ou auprès d’Edhisto

Colloque: Le Midi, les Midis dans la IIIe République, 13 mai 2011

Colloque « Le Midi, les Midis dans la IIIe République (1870-1940) »

Vendredi 13 mai 2011,  Nérac, Espace d’Albret

Matinée

– 8h45/9h15 : Accueil des participants et discours de bienvenue.

– 9h15/10h45 : Première session : Le Midi : une identité particulière ?

Président de séance : Bernard Lachaise – Professeur en Histoire contemporaine à l’université Michel de Montaigne – Bordeaux 3.

– Richard Vassakos, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorant à l’université Paul Valéry Montpellier 3 : « L’odonymie en Midi rouge : une arme de républicanisation massive. »

– Céline  Piot, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorante à l’université de Bordeaux 3, CEMMC : « La querelle du régionalisme en Gascogne a-t-elle eu lieu ? »

– Yan Lespoux, certifié d’occitan, docteur en histoire : « Occitania : une revendication fédéraliste de la jeunesse occitane dans les années trente. »

– Jérémie Dubois, ATER à l’Université du Littoral, agrégé et docteur en histoire contemporaine : « L’italien et l’espagnol : des « langues méridionales » dans l’enseignement secondaire et supérieur sous la IIIe République. »

– Thierry Truel, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorant et chargé de cours à l’université de Bordeaux 3, CEMMC : « Le Périgord à Paris au début de la IIIe République. Son Excellence Oscar Bardi de Fourtou. »

– 10h45/11h : Pause.

– 11h/12h30 : Deuxième session : Regards sur le Midi.

Président de séance : François Dubasque – Maître de conférences en Histoire contemporaine à l’université de Poitiers.

– Jean-Yves Le Naour, historien : « L’invention du Midi : une anti-France. »

– Philippe Martel, professeur des universités, département d’occitan, université Montpellier 3 : « Regards étrangers sur la renaissance d’oc sous la IIIe République. »

– Laurence Montel, post-doctorante à l’université de Louvain, chercheure associée au laboratoire TELEMME, université de Provence : « Le Chicago français ?  Marseille dans Détective (1928-1939). »

– Éric Bonhomme, professeur de chaire supérieure en Histoire : « Une frontière de la République : Les Alpes-Maritimes. »

-Yohann Chanoir, professeur d’Histoire et de Géographie, chargé de cours à l’université de Reims-Champagne-Ardenne : « L’accent méridional à l’écran : le Midi dans le cinéma français de la IIIe République, d’une vraie fiction à une fausse réalité. »

– 12h30/14h30 : Pause déjeuner.

Après-midi

– 14h30/16h : Troisième session : Le Midi à l’épreuve des conflits.

Président de séance : Rémy Cazals – Professeur émérite en Histoire contemporaine à l’université Toulouse 2

– Xavier Verdejo (sous réserve) : « La culture du conflit en Languedoc : du refus des percepteurs à l’antimilitarisme. »

– Alexandre Lafon, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorant à l’université de Toulouse 2, membre du CRID 14-18 : « Le Midi au front : représentation et sentiment d’appartenance des combattants méridionaux, 1914-1918.»

– Laurent Segalant, instituteur : « L’anti-méridionalisme pendant la Grande Guerre. »

– Denis Rolland, historien, président de la Société historique, archéologique et scientifique de Soissons : « Soldats du sud, soldats du Nord –  L’indiscipline aux armées en 1914-1918. »

– 16h30/17h30 : Conférence de clôture

Jean-Paul Pellegrinetti – Maître de conférences à l’université de Nice Sophia Antipolis : « Identités et cultures en Méditerranée. Les élites politiques de la Révolution française à la Ve République. »

6-7 novembre 2010, Vic-sur-Aisne – « Patrimoine 14-18 Quel avenir ? »

QUEL AVENIR POUR
LE PATRIMOINE 14-18 ?
Vic-sur-Aisne 6 et 7 novembre 2010

Journée colloque (6 novembre) et visites à thème (7 novembre)

Depuis vingt-cinq ans, des particuliers se sont regroupés en associations pour se préoccuper de la sauvegarde et de la valorisation des traces de la Grande guerre sous toutes leurs formes. Dans les régions concernées, le ministère de la culture, avec les directions régionales des affaires culturelles, a emboîté le pas en inscrivant au titre de l’inventaire des monuments historiques des monuments ou des carrières 14-18.
Pour autant, l’avenir de ce patrimoine n’est pas assuré. Aujourd’hui, en dépit de l’intérêt que suscite cette période dans le public, pour des raisons diverses, ce patrimoine est menacé de disparition. Les raisons sont nombreuses, action du temps, pollution, vandalisme, fragilité intrinsèque des monuments etc. Faut-il tout sauvegarder et pourquoi ? Avec quels moyens financiers et quels partenaires ? Sur quels critères ?
Pour tenter de répondre à toutes ces questions, à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire, Soissonnais 14-18 engage une réflexion au travers des regards croisés de plusieurs types d’acteurs : associations de terrain, historiens etc.

Appel à communication – « Le Midi, les Midis dans la IIIe République (1870-1940) »

Appel à communication

Colloque « Le Midi, les Midis dans la IIIe République (1870-1940) »

(Nérac, Espace d’Albret, 13 mai 2011)

Présentation :

« On connaît la nature impressionnable des Méridionaux (…). Qu’on les encadre et qu’on les mène au plus fort du feu pour leur donner, sans retard, la chance de réparation à laquelle leur passé leur donne droit ». C’est en ces termes que Georges Clémenceau dans l’Homme Libre du 25 août 1914, au plus fort de la retraite des troupes françaises en Lorraine notamment, emboîte le pas des accusations émises quelque jours plus tôt par le sénateur Gervais sur la défaillance des troupes du XVe corps d’armée (originaire de Marseille, Antibes, Toulon) face au succès des armées allemandes. Il va sans dire que cette allégation a trouvé un large écho dans l’opinion française et dans les troupes combattantes durant la Grande Guerre : nombre de « méridionaux » furent dénigrés du fait de leurs origines, alors même que le brassage des unités, rendu nécessaire par les hécatombes de 1914-1915, obligea les hommes des quatre coins de la France à vivre au quotidien dans les tranchées du front ouest.

Cet épisode malheureux invite à considérer les stéréotypes qui marquent le rapport à l’autre et au Midi en particulier : de quelle manière le Midi était pensé, à la fois par ceux qui s’y incluaient, mais aussi par ceux qui s’y référaient ? Alors même que la IIIe République se construit autour de l’idée d’unité nationale, et après le traumatisme de la défaite de 1870 qui voit le territoire amputé de deux provinces, comment le ou les Midis prirent-ils leur place dans le « roman national » en train de s’écrire ? Hommes de pouvoir, artistes, scientifiques ont-ils revendiqué cette appartenance ? Ont-ils joué un rôle marquant dans le paysage culturel  et politique ? De la Gascogne de Cyrano au Midi provençal de Daudet puis de Pagnol, quelle a été la place de la « méridionalité » dans l’espace français ?

Ce n’est donc pas sur une définition forcément plurielle, complexe et souvent partisane sur laquelle il s’agit de déboucher, mais sur une compréhension fine des représentations et des facteurs identitaires qui induisent l’appartenance au Midi ou aux Midis.

Au-delà des représentations, c’est autant la place du Midi ou des Midis dans la vie de la France sous la IIIe République que nous voudrions interroger (vie politique, culturelle, artistique) que a place du Midi dans la construction de l’État-Nation.

Un troisième axe d’analyse, suggéré par l’épisode de la soi-disant couardise des soldats du Midi en 1914, pourrait être la place joué par le ou les Midis dans les événements marquants de cette longue période, balisée par trois guerres (la défaite française 1870 et l’installation de l’État français en 1940 pouvant être vues comme deux repères chronologiques marquants).

Finalement, cette question conduit à étudier, explorer comme nous y invite la socio-histoire, les mécanismes, les structures qui sous-tendent les rapports identitaires à l’intérieur de la construction et de la représentation de la Nation.

Modalités :

Pour présenter une communication, il convient d’envoyer aux adresses indiquées (voir contacts/renseignements ci-dessous) avant le 15 décembre 2010 la fiche d’inscription ci-jointe (p. 3) remplie (de préférence en français, mais autres langues acceptées) qui sera soumise à une sélection de la part du comité scientifique.

Les postulants seront avisés fin janvier 2011 que leur projet est sélectionné ou non. Les modalités de présentation de l’intervention puis du texte définitif seront précisées ultérieurement.  Le colloque se déroulera à L’Espace d’Albret (quai de la Baïse) à Nérac (Lot-et-Garonne).

Selon les besoins, nous pourrons contribuer (tout ou partie) aux frais de voyage et d’hôtel des intervenants retenus.

À l’issue du colloque, les communications seront publiées dans les meilleurs délais par les Éditions d’Albret (dans le courant de l’année 2012), sous réserve d’éventuelles modifications proposées par le Comité scientifique.

Le Comité scientifique est composé de :

Christian Amalvi, professeur d’histoire contemporaine, Université de Montpellier 3.

Rémy Cazals, professeur émérite d’histoire contemporaine, Université de Toulouse 2.

François Dubasque, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Poitiers.

Bernard Lachaise, professeur d’histoire contemporaine, Université de Bordeaux 3.

Alexandre Lafon, doctorant, Université de Toulouse 2.

Céline Piot, doctorante, Université de Bordeaux 3.

Contacts/renseignements :

Alexandre Lafon : carpediem16@wanadoo.fr

Céline Piot : celine.piot@netcourrier.com

Quel avenir pour le patrimoine 14-18? Colloque, Vic-sur-Aisne, 6-7 novembre 2010

Depuis vingt-cinq ans, des particuliers se sont regroupés en association pour se préoccuper de la sauvegarde et de la valorisation des traces de la Grande Guerre sous toutes leurs formes. Dans les régions concernées, le ministère de la culture, avec les directions régionales des affaires culturelles, a emboîté le pas en inscrivant au titre de l’inventaire des monuments historiques des monuments et des carrières 14-18.

Pour autant, l’avenir de ce patrimoine n’est pas assuré. Aujourd’hui, en dépit de l’intérêt que suscite cette période dans le public, pour des raisons diverses, est menacé de disparition : action du temps, pollution, vandalisme, fragilité intrinsèque des monuments, etc. Faut-il tout sauvegarder et pourquoi? Avec quels moyens financiers et quels partenaires? Sur quels critères?

Colloque international: 1914-1918, Les identités sociales et nationales en guerre (12 novembre 2010 à Laon, 13 novembre 2010 à Craonne)

Dans le titre de ce colloque, il faut comprendre « identités sociales » au sens de la place occupée dans la société ; et « identités nationales » dans toute la complexité tenant compte des situations de minorités et de la colonisation. La notion d’identité conjugue les facteurs donnés par différents cadres (économiques, sociaux, politiques) et par les engagements des acteurs. Les identités du temps de paix forment le contexte. La guerre, telle qu’elle se révèle en 1914-1918, est d’un impact considérable. A-t-elle modifié les identités ? Où se trouvent les continuités, les changements profonds, les ruptures ? Comment ceci est-il exprimé ?

Un site spécifique dédié au colloque sera bientôt mis en ligne…

PROGRAMME

Vendredi 12 novembre, à partir de 9 heures : Identités sociales au front

– Mot de bienvenue : Yves Daudigny, président du Conseil général de l’Aisne, sénateur

– Introduction générale, par le général André Bach, vice-président du CRID 14-18

– Séance présidée par John Horne, professeur à Trinity College, Université de Dublin

– Rapporteur : Rémy Cazals, Framespa, Université de Toulouse

Les écrits combattants comme aspirations démocratiques, par François Bouloc, docteur en histoire, Université de Toulouse

Identité sociale et perception de la durée du conflit, par Benoist Couliou, doctorant, Université de Toulouse

Insertion et distinction nobiliaires dans la société française en guerre, par Bertrand Goujon, maître de conférences, Université de Reims

Loyautés impériales et appartenance de classe : les troupes britanniques en Mésopotamie et sur le front de l’ouest, par Heather Jones, The London School of Economics and Political Science

Identités et liens de sociabilité dans l’armée française, par Alexandre Lafon, doctorant, Université de Toulouse

Brassage des corps et distances sociales : la découverte du peuple par la bourgeoisie intellectuelle dans les tranchées, par André Loez, docteur en histoire, maître de conférences à l’IEP de Paris, et Nicolas Mariot, chercheur au CNRS

Le corps à corps au prisme des identités sociales, par Cédric Marty, doctorant, Université de Toulouse

De la caserne aux tranchées : l’identité sociale de l’officier d’active d’infanterie, par Julien Mary, doctorant, Université de Montpellier

Vendredi 12 novembre, à partir de 14 h 30 : Combattants entre deux appartenances

– Séance présidée par Nicolas Offenstadt, maître de conférences, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne

– Rapporteur : André Loez, docteur en histoire, maître de conférences à l’IEP de Paris

Danois et Suédois au Chemin des Dames, par Stéphane Bedhome, doctorant, Université de Montpellier, et Yves Fohlen, conférencier à la Caverne du Dragon

Entre Heimat et Vaterland, la délicate identité nationale des soldats allemands, par Yohann Chanoir, professeur en classe européenne au lycée Jean Jaurès de Reims, chargé de cours à l’Université de Reims

Tirailleurs sénégalais et soldats français : une expérience partagée ? par Bastien Dez, doctorant, Université de Paris IV

L’identité tourmentée des soldats alsaciens-lorrains, par Raphaël Georges, doctorant, Université Marc Bloch de Strasbourg

Service militaire et quête identitaire : les anciens combattants amérindiens des Etats-Unis et la question minoritaire, 1917-1948, par Thomas Grillot, doctorant, EHESS

Les volontaires italiens dans l’armée française en quête d’identité nationale, par Hubert Heyriès, professeur à l’Université de Montpellier

Les identités sociales et nationales des troupes afro-américaines, par Jennifer Keene, professeur à Chapman University, Californie

Les soldats croates, des Habsbourg à Karageorgevich, par John Paul Newman, University College Dublin

Identité et insularité en guerre : les combattants corses, par Jean-Paul Pellegrinetti, maître de conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis

Vendredi 12 novembre, en soirée

Les identités nationales française, allemande et américaine à travers les traces rupestres, montage power point par Thierry Hardier, doctorant Université Marc Bloch de Strasbourg

– Projection d’un film à déterminer

Samedi 13 novembre, à partir de 9 heures : La guerre et les mutations des identités professionnelles

– Séance présidée par Charles Heimberg, professeur, Université de Genève

– Rapporteur : Frédéric Rousseau, professeur, Université de Montpellier

Les réformateurs dans le champ médical : devenir spécialiste ou disparaître, par Sylvain Bertschy, doctorant, Université de Montpellier

La Grande Guerre des gardiens de la paix, par Christian Chevandier, professeur à l’Université du Havre

Les mathématiciens français dans la Grande Guerre, par David Aubin, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, Hélène Gispert, professeur à l’Université de Paris-Sud, et Catherine Goldstein, directrice de recherches à l’Institut de mathématiques de Jussieu

Les journalistes entre le souci professionnel d’informer et les nécessités de la défense nationale, par Fabrice Pappola, docteur en histoire, Université de Toulouse

Les mutations d’identité des ouvriers d’usine en Italie, par Giovanna Procacci, professeur à l’Université de Modène

Des identités sociales remises en cause ? Les effets de l’occupation militaire dans le champ social à travers les journaux de civils dans l’Aisne, par Philippe Salson, doctorant, Université de Montpellier

Les origines confisquées de la politique de santé publique en France, par Vincent Viet, chercheur associé au CERMES et à l’IDHE

Samedi 13 novembre, à 14 heures : Identités nationales en question

Séance présidée par Michèle Riot-Sarcey, professeur, Université de Paris 8

Rapporteur : François Bouloc, docteur en histoire, Université de Toulouse

La Première Guerre mondiale et les querelles sur l’identité nationale en Finlande, par Maurice Carrez, professeur à l’Université Marc Bloch de Strasbourg

La défaite de Caporetto et l’identité italienne, par Daniele Ceschin, professeur à l’Université Ca’Foscari de Venise

Fêtes nationales et journées de guerre : les paradoxes de la re-légitimation culturelle d’une identité nationale républicaine en France, par Rémi Dalisson, professeur à l’Université de Rouen

Neutralité partagée : la réaction de la presse suisse à l’invasion de la Belgique, par Caoimhe Gallagher, doctorante, Trinity College Dublin

Le poilu, outil de marketing patriotique, par Marie Llosa, doctorante, Université de Toulouse

Négociation, consentement, refus : les multiples faces de l’identité irlandaise, par Catriona Pennel, University of Exeter

Samedi 13 novembre, à 16 heures : Militantismes à l’épreuve de la guerre

– Séance présidée par Sylvie Aprile, professeur, Université de Lille

– Rapporteur : Emmanuelle Picard, chargée d’études et de recherche à l’INRP

Les femmes, la paix, l’internationalisme, par Bruna Bianchi, professeur à l’Université Ca’Foscari de Venise

La perturbation des identités syndicales, par Alain Boscus, maître de conférences à l’Université de Toulouse

Des groupes mécontents ou des agitateurs pacifistes ? Les manifestations populaires dans la province sicilienne de Catane (mai -octobre 1917), par Sean Brady, doctorant, Trinity College Dublin

L’identité féminine et la Grande Guerre en Italie, par Béatrice Pisa, Facoltà di Scienze politiche, Università di Roma, Sapienza

Identités militantes et identités nationales dans l’Italie de l’après-guerre, par Stéfanie Prezioso, professeur à l’Université de Lausanne

Mutation des identités pacifistes allemandes face à la Première Guerre mondiale, par Anne-Marie Saint-Gille, professeur à l’Université de Lyon

Conclusions du colloque

Parution: Actes du Colloque d’Agen/Nérac – 14, 15 novembre 2008 La Grande Guerre aujourd’hui : Histoire(s), Mémoire(s).

En quelques décennies, grâce à l’apport de recherches nouvelles et à l’étude de témoignages de combattants, le regard porté sur la Grande Guerre a considérablement changé : un temps présentés comme « les résidus d’un monde qui avait failli » (Maurice Genevoix), les poilus jouissent aujourd’hui d’une image positive. Le conflit de 1914-1918 est massivement commémoré et devenu un objet historique fascinant. La vigueur des débats actuels entre historiens nous montre d’ailleurs qu’il n’a pas encore fini de nous interpeller.

Quels enjeux se cachent derrière cette évolution ? Quelles questions posent l’écriture et la transmission de l’histoire de la Première Guerre mondiale ? À partir de quelle(s) mémoire(s) ? Et pourquoi, quatre-vingt-dix ans après les faits, ce conflit suscite-t-il un tel engouement ?

C’est à toutes ces questions que le colloque « La Grande Guerre aujourd’hui : Mémoire(s), Histoire(s) », organisé à Agen et à Nérac en novembre 2008 par l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Agen et la société historique des Amis du Vieux Nérac, a tenté de répondre en mettant au cœur de la thématique les diverses représentations de 1914-1918 : mémoires dominantes ou oubliées, individuelles ou familiales ; mémoires artistiques investies par le cinéma, la gravure, la littérature jeunesse ; perception du conflit par les historiens, les programmes et les manuels scolaires… Et comme l’histoire et la mémoire ne peuvent plus être cantonnées dans une seule réflexion franco-française, certaines contributions donnent au colloque un caractère ouvert et international.

Les auteurs proposent par conséquent des sujets originaux présentant « les destins des combattants », « les mémoires oubliées et/ou conflictuelles », « la Grande Guerre dans les productions artistiques » et « la Grande Guerre comme enjeu pédagogique ».

Plusieurs membres du Crid 14-18 ont contribué à l’organisation et aux riches interventions publiées ici, mettant l’accent sur une approche sociale et « pédagogique » de l’histoire de l’événement Grande Guerre et des mémoires qui lui sont liées.

– Autour de la publication :

Présentation officielle des actes au Conseil général de Lot-et-Garonne le mercredi 21 octobre 2009 à 18h à l’hôtel du département, en présence de plusieurs intervenants du colloque.

– Questions et discussions autour des actes lors des 2e Journées du livre d’histoire de Nérac, samedi 24 octobre 2009, Nérac, Caves du Château, 17h, entrée libre.

Prix : 18 euros (chèque à l’ordre des « Amis du Vieux Nérac ») sans frais d’envoi.

Contact : Céline PIOT, Chemin des Aiguillons 47230 Lavardac,  celine.piot@netcourrier.com

Lisbon conference on the Great War/Compte-rendu du colloque de Lisbonne, par/by Marco Pluviano (en anglais)

Marco Pluviano fait pour le Crid 14-18 le compte-rendu du colloque organisé en juin dernier à Lisbonne.

International Conference « From the trenches to Versailles. War and memory ».

From 22 to 26 of June the Universidade Nova de Lisboa (U.N.L.) has organized a Conference about: « From the trenches to Versailles. War and memory ». The Conference was held in the U.N.L.’s campus in Campolide.

The Conference’s program was very rich, with contributions from all around Europe. The papers were devoted both to the main fighting Countries and to the Portuguese war experience. This last had been intertwined with the birth of the Republic and with its very difficult life.

Some papers had pointed out that for many Portugueses the war was a « Republican war », because Lisbon new leadership’s war-aims were both international (defence and growth of the African colonies) and internal (Republic’s strengthening against monarchic nostalgia). Republican leadership also hoped to stop Country’s decadence, and to gain more autonomy by the traditional « protector »: Great Britain. Republican propaganda stressed the subjects of freedom, democratic solidarity and fighting against reactionary monarchies. Portuguese intervention had a double character: the European, in the Flanders’ fields, and the African, in Angola and Mozambique. While the first didn’t receive a general support (conservative and clerical milieu didn’t like the war against the Central Empires), the second had received the support from all the political sides. Portugueses felt that their colonial empire could be threatened by Germany, but also by some British and South African circles’ aims.

The Conference’s program was focused on two main fields: the memory of the war; the Paris Peace Conference.

About the first subject the contributors have explored both the intellectuals’ and the common people’s attitudes, with a special attention for the birth of the « civic and political religions and cults », both in the democratic Countries and in the reactionary regime. For these last, they analysed the transition from the post-war Liberal leaded governments’ « civic religions » to the building of the « political religions » by the reactionary governments (especially Italian Fascism and Portuguese Estado Novo). There also were papers about the war memory’s repression in some countries (for instance, Ireland and Turkey), because it was linked with oppressive and colonial regimes. Also military justice in the main fighting Countries had been considered.

About Paris Peace Conference and immediately post-war years, some papers had been presented about the different Countries’ strategies at the Conference, and about their attitude towards the worldwide public opinion. Also, there were papers about the « long demobilization » and the post war turmoils and conflicts.

In a nutshell, the Conference was able to draw an interesting picture about the building of war’s memory, and about the difficult to make this in some Countries experiencing heavy political divisions. It also showed as the Liberal governments tried to establish a less intrusive and more inclusive memory, with a less rhetorical and nationalistic attitude.

The papers were also able to explain some national leaderships’ efforts to use the war experience to establish new national and ethnical identities and to build a new model of society and social relationships. Also the extension of memory’s subsidence had been highlighted.

The main limits of the Conference were the inadequate space devoted to the Central Empires heirs States’ efforts to build a national memory; and to the worldwide building of a pacifist « alternative memory ».

Notwithstanding, the Conference was very interesting and stimulating, and it has had the great merits to have began to deal with the Versailles subject at European level, using both diplomatic and cultural and memorialistical sources.

Marco Pluviano

24-25 octobre: colloque sur la Grande Guerre dans l’Oise

Colloque organisé par le Conseil général de l’Oise et la Ville de Noyon.
Coordination scientifique : Bruno Ricard, conservateur en chef du patrimoine, directeur des Archives départementales de l’Oise.
Jean-Yves Bonnard, directeur du Centre départemental de documentation pédagogique de l’Oise, président de la société historique, archéologique et scientifique de Noyon.

Le colloque se tiendra au théâtre du Chevalet à Noyon (centre-ville).

Avec notamment Thierry Hardier, Nicolas Offenstadt et Denis Rolland du Crid 14-18.

La Grande Guerre aux Journées nationales de l’APHG

JOURNEES NATIONALES DE L’ASSOCIATION DES PROFESSEURS D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE

AGORAS REIMS 2008

27-30 OCTOBRE 2008

Avec, le 30 octobre, 
Comment et pourquoi enseigner la Grande Guerre ? par Frédéric Rousseau, Professeur à l’Université de Paul Valéry Montpellier III

Le 90ème anniversaire de l’année 1918 et la question de la mémoire de la Grande Guerre par Serge Barcellini, Contrôleur Général des Armées, Conseiller auprès du secrétaire d‘Etat à la Défense et aux Anciens Combattants pour le 90e anniversaire de 1918.

Voir le site de l’APHG

Contact : Yohann Chanoir