Le centenaire de la Grande Guerre: parution du rapport de préfiguration, par J. Zimet

Le ministère de la Défense (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives) a mis en ligne récemment (nov. 2011) le rapport de préfiguration du centenaire de la Grande Guerre, réalisé par Joseph Zimet: « Commémorer la Grande Guerre (2014-2020) : propositions pour un centenaire international »

On peut consulter ici la page de présentation.

Le rapport est téléchargeable ici (au format .pdf)

Ce travail substantiel propose un tour d’horizon très riche des manifestations prévues pour 2014 et pour la période s’ouvrant jusqu’après 2018 (dont les travaux et activités du Crid 14-18), formule des propositions, et constitue désormais le point de repère indispensable pour tous ceux que la présence contemporaine de la Grande Guerre intéresse. C’est notamment l’occasion de saisir les différentes manières dont le centenaire se prépare dans tous les pays ex-belligérants (p. 31-45), révélant de nets décalages dans les rapports entre les sociétés et leur passé.

Compte-rendu de la journée d’étude « Témoigner de la Grande Guerre », Noyon, 6/11/2009

Journée organisée par l’action culturelle de l’académie d’Amiens (rectorat d’Amiens), le service éducatif « patrimoine et musées » de Noyon et la conservation des musées de Noyon (ville de Noyon).

Problématique autour du thème:  publier les témoignages.

Pour commencer, deux constats concernant la Grande Guerre :

–  c’est le premier conflit dans l’histoire à impliquer autant de combattants. Pour la France : au total 8 millions d’hommes mobilisés dont 4 millions à être effectivement dans la zone de l’avant.

–  C’est le premier conflit dans l’histoire à impliquer des populations masculines ayant atteint en moyenne un aussi fort taux d’alphabétisation (école obligatoire, etc.).

La conjonction de ces deux faits va générer une masse de productions écrites, inconnue jusqu’alors. Ainsi chaque jour, des millions de lettres vont être échangées entre « l’avant » et « l’arrière ». Par ailleurs, très fréquemment face à une situation exceptionnelle, la guerre, les hommes vont également avoir un comportement exceptionnel par rapport au quotidien de leur vie civile. Ces hommes, pas tous évidemment, vont se mettre à tenir des carnets de route encore appelés  journaux de campagne.

A partir de quand des témoignages sur la Grande Guerre ont-ils été publiés ? Quelles formes ont les témoignages publiés ? Peut-on établir une sociologie du témoin ? Toutes les catégories socio-professionnelles sont-elles représentées ? Pourquoi publier des témoignages ? Peut-on évaluer la quantité de témoignages publiés ?

Yann Prouillet : Membre du CRID 14-18, Yann Prouillet habite les Vosges où il est directeur d’édition. Il a entrepris depuis longtemps d’établir une base de données des ouvrages traitant de la Grande Guerre. Celle-ci avoisine actuellement les 15 000 titres.

Quelles observations a-t-il pu tirer de sa base de données ?

Conférence faite par Yann Prouillet.

Historiographie générale de la Grande Guerre : un essai de bibliographie exhaustive.

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Bernard Devez : Bernard Devez est un ex consultant en marketing et sociologie. Il est bibliophile et bibliographe amateur de la Grande Guerre. Il possède la plus grande bibliothèque privée française de livres consacrés à la Grande Guerre. Sa collection s’élève à près de 10 000 titres. Il va nous présenter ses réflexions concernant la publication de témoignages relatifs à la Grande Guerre.

Conférence faite par Bernard Devez.

Les témoignages dans la bibliographie générale de la Première Guerre mondiale.

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André Sinet : André Sinet habite à Aulnois-sous-Laon dans l’Aisne. Il vient du publier à compte d’auteur le témoignage de son grand-père, Henri Romagny. Ce témoignage mérite, par sa qualité, sa précision et son honnêteté, une attention particulière.

Conférence faite par André Sinet

Un exemple de publication récente : le témoignage de mon grand père, Henry Romagny.

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Thème de l’après-midi : les témoins de la Grande Guerre.

Problématique

Quel est l’intérêt des témoignages émanant des combattants de la Grande Guerre ? Nous reprenons plus largement un questionnement déjà posé par Frédéric Rousseau : « comment écrire l’histoire tragique du XXe siècle ? Est-ce en soupçonnant le témoignage ou en se mettant à son service ? Quel vérité l’historien détient-il par rapport au témoin ? »

Conférence faite par Frédéric Rousseau : le cas Jean Norton Cru.

Frédéric Rousseau a repris dans ses grandes lignes son ouvrage publié au Seuil  en 2003 : Le Procès des témoins de la Grande Guerre, l’affaire Norton Cru. Nous renvoyons donc à cet ouvrage.

Rémy Cazals

Rémy Cazals est professeur émérite de l’Université Toulouse-Le-Mirail. Il a publié en 1978 les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier dans la vie civile et caporal d’infanterie durant la guerre, carnets qu’il a préfacés. Depuis 1978, ce livre a été constamment réédité et l’ensemble des éditions atteint lui-même aujourd’hui un tirage de  75 000 exemplaires. Il faut noter que de nombreux extraits de ces carnets ont été et sont encore publiés dans différents manuels scolaires d’histoire. Rémy Cazals nous évoque deux fantassins dans la Grande Guerre, l’un Languedocien, combattant dans l’armée française et l’autre alsacien, Dominik Richert combattant dans l’armée allemande. Cette conférence est suivie d’une « suggestion pédagogique», qui peut très bien être reprise par des professeurs d’histoire-géo dans leurs classes.

. Les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, Paris, Maspero, 1978 (La Découverte poche 1997 et 2003)

. Traduction française de Beste Gelegenheit zum Sterben. Meine Erlebnisse im Kriege, 1914-1918, de Dominik Richert, sous le titre : Cahiers d’un survivant. Un soldat dans l’Europe en guerre,La Nuée Bleue, 1994.

PLAN :

Deux hommes, deux soldats, deux livres

Deux paysans formés à l’école primaire

Deux fantassins de 1914 à 1918

Deux écrivains sans le savoir

L’Alsacien et le Languedocien

La question des langues

Dominik Richert est un soldat allemand

Le pays, c’est le village

La vie au front et les souffrances des combattants

La vie

La mort

Leur réflexion sur la guerre

Contre le militarisme, contre la guerre

Consentement, contrainte, engrenage.

Suggestion pédagogique:

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La Grande Guerre aujourd’hui – conférences dans le XIe arrondissement, par N. Offenstadt (18 novembre, 12 décembre, 5 janvier)

La guerre de 14-18 – Conférences-débats
Vendredi 18 novembre, la Mairie du 11e vous invite à une conférence, au Palais de la Femme, sur le thème «La grande guerre aujourd’hui. Une mémoire mondiale?», dans le cadre d’ un cycle de rencontres qui abordera cette guerre et sa place dans les mémoires contemporaines.

La guerre de 14-18 aujourd’hui, la Grande Guerre dans les mémoires contemporaines.

Comment comprendre la Grande Guerre aujourd’hui ? Quels en sont les héritages ? Quelle présence a-t-elle encore dans le monde contemporain, dans les différents pays qui y furent engagés ? Ce cycle de conférences invitera à la réflexion.

Quel lieu, mieux que le Palais de la Femme, pouvait accueillir ce cycle de conférences. En effet, en 1914, la Grande Guerre le vide de sa population composée d’hommes célibataires appelés à se battre. Par la suite, il deviendra, provisoirement, un hôpital de guerre.

Vendredi 18 novembre
La Grande Guerre aujourd’hui. Une mémoire mondiale ?
Cette première conférence étudiera comment les traces de la guerre aujourd’hui diffèrent grandement d’un pays à l’autre mais aussi quels sont les traits communs qui peuvent ou pourraient former une mémoire commune en 2014-2018.

Lundi 12 décembre
Les combattants de 14-18 et le souvenir de la guerre. Comment fixer les mémoires du « sacrifice » ? Comme dans une chronologie inversée, il s’agira de s’interroger sur la manière dont les anciens combattants de la Grande Guerre ont voulu donner un sens à leur combat et comment ils en ont perpétué le souvenir.

Jeudi 5 janvier
Paris a-t-il perdu, aujourd’hui, la mémoire de 14-18 ? Au coeur du Paris de 14-18, où sont les traces et les mémoires du conflit dans la capitale des années 2000 ? Quels en sont les enjeux ?

Conférences données par Nicolas Offenstadt, maître de conférences d’histoire du Moyen Âge et d’historiographie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et membre du Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918.

Entrée libre à 20h
Palais de la Femme
94, rue de Charonne
75011 Paris
Tél. : 01 46 59 30 00

Parution : 1914-1918, Identités troublées (Actes du colloque de novembre 2010)

En 1914-1918, des millions de soldats sont « morts pour la patrie », dans une guerre qui semble avoir poussé à son paroxysme l’affrontement des nations. Mais ces combattants, comme les hommes et les femmes en arrière du front, ont de multiples identités antérieures : Français ou Allemands, mais aussi Alsaciens, Bavarois ou Parisiens ; nobles, intellectuels, paysans ou artisans ; ils vivent en république, sont sujets d’une monarchie ou d’empires autoritaires ; ils ont des convictions et des engagements politiques et syndicaux, quelquefois pacifistes. Comment la guerre transforme-t-elle ces appartenances ? La loyauté à la nation efface-t-elle les identités sociales, sexuelles, régionales qui ont été construites avant 1914 ? Quelles ruptures la guerre introduit-elle dans la façon de se percevoir et de percevoir les autres ? Quelles tensions opposent, sous le vernis des unions sacrées, les membres des sociétés en guerre ? Sous l’uniforme, quel est le sens de la guerre pour tous ceux, Alsaciens-Lorrains, Corses ou Amérindiens, dont l’appartenance nationale est plus qu’ambiguë ?

Ce volume présente les Actes du colloque de novembre 2010 tenu à Laon et Craonne et organisé par le Crid 14-18.

François BOULOC, Rémy CAZALS et André LOEZ (dir.), 1914-1918, Identités troublées. Les appartenances sociales et nationales à l’épreuve de la guerre, Toulouse, Privat, 2011, 387 p., 25 €.

SOMMAIRE

INTRODUCTION p. 7

PREMIÈRE PARTIE : LES CLASSES SOCIALES SOUS L’UNIFORME

André LOEZ et Nicolas MARIOT

Brassage des corps et distances sociales : la découverte du peuple par la bourgeoisie intellectuelle dans les tranchées de 1914-1918 p. 17

Alexandre LAFON Être camarade. Identité(s) et liens de sociabilité dans l’armée française (1914-1918) p. 33

Bertrand GOUJON Insertion et distinction nobiliaires parmi les combattants français de la Grande Guerre p. 47

Benoist COULIOU Ulysse et Damoclès. L’identité sociale des combattants français et leur perception de la durée (août 1914-décembre 1915) p. 61

Cédric MARTY Le corps à corps au prisme des identités sociales p. 73

François BOULOC La part des aspirations démocratiques dans la parole et l’expérience combattantes p. 85

DEUXIÈME PARTIE : COMBATTANTS ENTRE DEUX APPARTENANCES

Yohann CHANOIR Deutschland uber alles La Vaterland à l’épreuve des identités régionales durant la Grande Guerre p. 101

Raphaël GEORGES L’identité tourmentée des soldats alsaciens-lorrains au sortir de la guerre p. 115

Jean-Paul PELLEGRINETTI Les combattants corses dans la Première Guerre mondiale p. 129

John Paul NEWMAN Les héritages de la Première Guerre mondiale en Croatie p. 141

Thomas GRILLOT Mémoire de la Grande Guerre et négociation identitaire chez les Indiens des États-Unis p. 153

TROISIÈME PARTIE : MÉTIERS ET MILITANTISMES À L’ÉPREUVE DE LA GUERRE

Christian CHEVANDIER Gardiens de la paix dans la Grande Guerre p. 169

David AUBIN, Hélène GISPERT et Catherine GOLDSTEIN Les mathématiciens français dans la Grande Guerre p. 183

Sylvain BERTSCHY Grande Guerre et infirmité : la fin des inutiles au monde ? p. 199

Vincent VIET Médecins et médecine de guerre : les origines confisquées de la politique de santé publique en France p. 213

Alain BOSCUS La perturbation des identités syndicales et militantes p. 227

Sean BRADY Les manifestations populaires et l’expérience italienne de la Grande Guerre : la province sicilienne de Catane (mai-juin 1917) p. 243

Anne-Marie SAINT-GILLE Mutations des identités pacifistes allemandes entre 1914 et 1918-1919 p. 255

Béatrice PISA L’évolution de l’identité féminine en Italie au cours de la Grande Guerre p. 269

Stéfanie PREZIOSO Identités militantes et identités nationales dans le débat italien d’après guerre p. 283

QUATRIÈME PARTIE : LES AMBIGUÏTÉS DES IDENTITÉS « NATIONALES »

Maurice CARREZ Première Guerre mondiale et identité nationale en Finlande p. 299

Caoimhe GALAGHER Neutralité éclatée : la réaction de la presse suisse à l’invasion de la Belgique p. 313

Rémi DALISSON Journées de guerre et fêtes nationales : une politique culturelle au service d’une légitimation identitaire (1914-1918) p. 327

Marie LLOSA Le poilu, outil de marketing patriotique p. 341

Philippe SALSON Des identités sociales en crise. Les effets de l’occupation militaire dans le champ social à travers les journaux de civils de l’Aisne p. 355

Stéphane BEDHOME Formation et dynamiques sociales d’une identité : les « sinistrés » du chemin des Dames (1919-1939) p. 369

CONCLUSION p. 383

Identité et Grande Guerre.

Les combattants corses durant la Première Guerre mondiale.

Séminaire: « la Grande Guerre aujourd’hui » – Anne Hertzog et Nicolas Offenstadt

Dans sa deuxième année, le séminaire « La Grande guerre aujourd’hui. Patrimoines, territoires, tourismes » propose de poursuivre la réflexion sur le sens donné à cet événement dans la France contemporaine en questionnant les processus de constructions mémorielles et patrimoniales associés au conflit.

Dans la perspective du centenaire de la guerre, qui s’annonce comme un événement majeur et de portée mondiale, il semble plus que jamais nécessaire de s’interroger sur les enjeux, les acteurs et les pratiques que sous tend la patrimonialisation des traces de guerre.

Chercheurs français et étrangers confronteront leurs regards et leurs approches puisque le séminaire demeure cette année encore fidèle à une approche pluridisciplinaire.

4 octobre 2011 : Table ronde : le centenaire de la Grande Guerre, une mondialisation de la mémoire de la guerre ?

Serge Barcellini (Conseil Général de la Meuse), Anne Hertzog (Université  de Cergy-Pontoise), Nicolas Offenstadt (Université Paris 1 Sorbonne), Joseph Zimet (DMPA, Ministère de la Défense)

8 novembre 2011 : Fêtes et célébrations, l’enjeu national

Rémi Dalisson (Université de Rouen)  « Célébrer pendant les combats. Identité et république dans les fêtes et journées de guerre, 1914-1918 »

Vera Caroline Simon (Université de Bielefeld) « Quelles célébrations nationales aujourd’hui ? Regards comparés France-Allemagne »

6 décembre 2011 : Tourisme de mémoire, perspectives européennes

Mari Carmen Rodriguez (Université de Genève) « Le tourisme de guerre dans l’Espagne franquiste »

Myriam Jansen-Verbeke (Université de Leuwen) « Heritage of the Great War. Réflexions autour d’une recherche internationale »

Sarah Notard (Université de Paris 1 Sorbonne) « Le tourisme de guerre en Champagne »

3 janvier 2012 : Nouveaux territoires de la mémoire franco-allemande

Yann Prouillet (CRID 14-18) « Le Patrimoine de la Grande Guerre dans le massif des Vosges et sa mise en Tourisme en prévision du centenaire de la guerre de 14-18 »

Anne-Sophie Anglaret (Université de Paris 1 Sorbonne) « Verdun : mémoires d’un affrontement franco-allemand »

J. Schweitzer (Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg) « Construire une mémoire franco-allemande de la guerre par la numérisation des archives. Le programme Européana 14/18. »

7 février 2012 : Regards sur la Seconde Guerre mondiale

Table ronde : « La Résistance aujourd’hui : pratiques mémorielles, usages sociaux

Alya Aglan (Université de Paris I), Pieter Lagrou (Université Libre de Bruxelles), Gilles Vergnon (Institut d’Etudes Politiques de Lyon)

6 mars 2012 : En marge du champ de bataille, patrimoines urbains de la Grande Guerre

Jean-Yves Bonnard (Centre Départemental de Documentation Pédagogique de l’Oise) « L’architecture de la première reconstruction en Picardie: une patrimonialisation en devenir »

Romain Fathi (Institut d’Etude Politique de Paris) «Villers-Bretonneux et l’Australie : construction de l’identité nationale et extraterritorialité »

3 avril 2012 : Collectionner, exposer : montrer la Grande Guerre au musée

Thomas Thiemeyer (Université de Tübingen) « La Grande Guerre au sein des musées internationaux »

Michelle Gellereau (Université de Lille 3) « Mémoires de collectionneurs. Réflexion sur la valorisation des collections 14/18 et des collectionneurs en Nord-Pas de Calais et Flandre occidentale »

15 mai 2012 : Photographies de traces de guerre : passé, présent

Emmanuelle Danchin (Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Université Catholique de Louvain) « Photographier les traces de la guerre pendant et après la guerre »

Table ronde : Anne Hertzog (Université de Cergy-Pontoise), Michael St Maur Sheil, Laurent Loiseau : photographier les traces de la Grande Guerre aujourd’hui.

5 juin 2012 : Cimetières, lieux de mémoire

Nicolas Offenstadt (Université Paris 1), Christian Chevandier (Université du Havre) « Pour une ethnographie de la Grande guerre dans les cimetières municipaux »

Ouvert à tous. Horaires : 17h-19h30

Tous les 1er mardis du mois (sauf mois de mai : séance le 3ème mardi du mois, même heure)

Lieu : DMPA, Ministère de la Défense, 37 rue de Bellechasse, 75007 PARIS

Salle Michelet  Métro : SOLFERINO

Contacts : hertzog.anne@wanadoo.fr et nicolas.offenstadt@univ-paris1.fr

Colloque: Le Midi, les Midis dans la IIIe République, 13 mai 2011

Colloque « Le Midi, les Midis dans la IIIe République (1870-1940) »

Vendredi 13 mai 2011,  Nérac, Espace d’Albret

Matinée

– 8h45/9h15 : Accueil des participants et discours de bienvenue.

– 9h15/10h45 : Première session : Le Midi : une identité particulière ?

Président de séance : Bernard Lachaise – Professeur en Histoire contemporaine à l’université Michel de Montaigne – Bordeaux 3.

– Richard Vassakos, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorant à l’université Paul Valéry Montpellier 3 : « L’odonymie en Midi rouge : une arme de républicanisation massive. »

– Céline  Piot, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorante à l’université de Bordeaux 3, CEMMC : « La querelle du régionalisme en Gascogne a-t-elle eu lieu ? »

– Yan Lespoux, certifié d’occitan, docteur en histoire : « Occitania : une revendication fédéraliste de la jeunesse occitane dans les années trente. »

– Jérémie Dubois, ATER à l’Université du Littoral, agrégé et docteur en histoire contemporaine : « L’italien et l’espagnol : des « langues méridionales » dans l’enseignement secondaire et supérieur sous la IIIe République. »

– Thierry Truel, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorant et chargé de cours à l’université de Bordeaux 3, CEMMC : « Le Périgord à Paris au début de la IIIe République. Son Excellence Oscar Bardi de Fourtou. »

– 10h45/11h : Pause.

– 11h/12h30 : Deuxième session : Regards sur le Midi.

Président de séance : François Dubasque – Maître de conférences en Histoire contemporaine à l’université de Poitiers.

– Jean-Yves Le Naour, historien : « L’invention du Midi : une anti-France. »

– Philippe Martel, professeur des universités, département d’occitan, université Montpellier 3 : « Regards étrangers sur la renaissance d’oc sous la IIIe République. »

– Laurence Montel, post-doctorante à l’université de Louvain, chercheure associée au laboratoire TELEMME, université de Provence : « Le Chicago français ?  Marseille dans Détective (1928-1939). »

– Éric Bonhomme, professeur de chaire supérieure en Histoire : « Une frontière de la République : Les Alpes-Maritimes. »

-Yohann Chanoir, professeur d’Histoire et de Géographie, chargé de cours à l’université de Reims-Champagne-Ardenne : « L’accent méridional à l’écran : le Midi dans le cinéma français de la IIIe République, d’une vraie fiction à une fausse réalité. »

– 12h30/14h30 : Pause déjeuner.

Après-midi

– 14h30/16h : Troisième session : Le Midi à l’épreuve des conflits.

Président de séance : Rémy Cazals – Professeur émérite en Histoire contemporaine à l’université Toulouse 2

– Xavier Verdejo (sous réserve) : « La culture du conflit en Languedoc : du refus des percepteurs à l’antimilitarisme. »

– Alexandre Lafon, professeur d’Histoire et de Géographie, doctorant à l’université de Toulouse 2, membre du CRID 14-18 : « Le Midi au front : représentation et sentiment d’appartenance des combattants méridionaux, 1914-1918.»

– Laurent Segalant, instituteur : « L’anti-méridionalisme pendant la Grande Guerre. »

– Denis Rolland, historien, président de la Société historique, archéologique et scientifique de Soissons : « Soldats du sud, soldats du Nord –  L’indiscipline aux armées en 1914-1918. »

– 16h30/17h30 : Conférence de clôture

Jean-Paul Pellegrinetti – Maître de conférences à l’université de Nice Sophia Antipolis : « Identités et cultures en Méditerranée. Les élites politiques de la Révolution française à la Ve République. »

Colloque de novembre 2010

Les Actes du colloque de novembre 2010 paraissent en octobre 2011 aux éditions Privat:

Voir le volume.

Le Crid 14-18 organise un nouveau colloque international avec le soutien du Conseil Général de l’Aisne, les 12 et 13 novembre 2010 à Laon et Craonne, suivi de la 8ème journée du livre de Craonne.

Dans le titre de ce colloque, il faut comprendre « identités sociales » au sens de la place occupée dans la société ; et « identités nationales » dans toute la complexité tenant compte des situations de minorités et de la colonisation. La notion d’identité conjugue les facteurs donnés par différents cadres (économiques, sociaux, politiques) et par les engagements des acteurs. Les identités du temps de paix forment le contexte. La guerre, telle qu’elle se révèle en 1914-1918, est d’un impact considérable. A-t-elle modifié les identités ? Où se trouvent les continuités, les changements profonds, les ruptures ? Comment ceci est-il exprimé ?

Programme :

LAON – Vendredi 12 novembre, à partir de 9h : Identités sociales au front

– Mot de bienvenue : Yves Daudigny, président du Conseil général de l’Aisne, sénateur
– Introduction générale, par le général André Bach, vice-président du CRID 14-18
– Séance présidée par John Horne, professeur à Trinity College, Université de Dublin
– Rapporteur : Rémy Cazals, Framespa, Université de Toulouse

Les écrits combattants comme aspirations démocratiques, par François Bouloc, docteur en histoire, Université de Toulouse

Identité sociale et perception de la durée du conflit, par Benoist Couliou, doctorant, Université de Toulouse

Insertion et distinction nobiliaires dans la société française en guerre, par Bertrand Goujon, maître de conférences, Université de Reims

Loyautés impériales et appartenance de classe : les troupes britanniques en Mésopotamie et sur le front de l’ouest, par Heather Jones, The London School of Economics and Political Science

Identités et liens de sociabilité dans l’armée française, par Alexandre Lafon, doctorant, Université de Toulouse

Brassage des corps et distances sociales : la découverte du peuple par la bourgeoisie intellectuelle dans les tranchées, par André Loez, docteur en histoire, maître de conférences à l’IEP de Paris, et Nicolas Mariot, chercheur au CNRS

Le corps à corps au prisme des identités sociales, par Cédric Marty, doctorant, Université de Toulouse

LAON – Vendredi 12 novembre, à partir de 14h30 : Combattants entre deux appartenances

– Séance présidée par Nicolas Offenstadt, maître de conférences, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
– Rapporteur : André Loez, docteur en histoire, maître de conférences à l’IEP de Paris

Des Danois au Chemin des Dames, par Yves Fohlen, conférencier à la Caverne du Dragon

Entre Heimat et Vaterland, la délicate identité nationale des soldats allemands, par Yohann Chanoir, professeur en classe européenne au lycée Jean Jaurès de Reims, chargé de cours à l’Université de Reims

Tirailleurs sénégalais et soldats français : une expérience partagée ? par Bastien Dez, doctorant, Université de Paris IV

L’identité tourmentée des soldats alsaciens-lorrains, par Raphaël Georges, doctorant, Université Marc Bloch de Strasbourg

Service militaire et quête identitaire : les anciens combattants amérindiens des Etats-Unis et la question minoritaire, 1917-1948, par Thomas Grillot, doctorant, EHESS

Les soldats croates, des Habsbourg à Karageorgevich, par John Paul Newman, University College Dublin

Identité et insularité en guerre : les combattants corses, par Jean-Paul Pellegrinetti, maître de conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis

à partir de 18h30

Les identités nationales française, allemande et américaine à travers les traces rupestres, conférence par Thierry Hardier, doctorant Université Marc Bloch de Strasbourg

CRAONNE – Samedi 13 novembre, à partir de 9h : La guerre et les mutations des identités professionnelles

– Séance présidée par Charles Heimberg, professeur, Université de Genève
– Rapporteur : Frédéric Rousseau, professeur, Université de Montpellier

Les réformateurs dans le champ médical : devenir spécialiste ou disparaître, par Sylvain Bertschy, doctorant, Université de Montpellier

La Grande Guerre des gardiens de la paix, par Christian Chevandier, professeur à l’Université du Havre

Les mathématiciens français dans la Grande Guerre, par David Aubin, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, Hélène Gispert, professeur à l’Université de Paris-Sud, et Catherine Goldstein, directrice de recherches à l’Institut de mathématiques de Jussieu

Les journalistes entre le souci professionnel d’informer et les nécessités de la défense nationale, par Fabrice Pappola, docteur en histoire, Université de Toulouse

Des identités sociales remises en cause ? Les effets de l’occupation militaire dans le champ social à travers les journaux de civils dans l’Aisne, par Philippe Salson, doctorant, Université de Montpellier

Les origines confisquées de la politique de santé publique en France, par Vincent Viet, chercheur associé au CERMES et à l’IDHE

Les sinistrés de l’Aisne, une nouvelle catégorie sociale ? par Stéphane Bedhome, doctorant, Université de Montpellier

CRAONNE – Samedi 13 novembre, à 14h : Identités nationales en question

Séance présidée par Michèle Riot-Sarcey, professeur, Université de Paris 8
Rapporteur : François Bouloc, docteur en histoire, Université de Toulouse

La Première Guerre mondiale et les querelles sur l’identité nationale en Finlande, par Maurice Carrez, professeur à l’Université Marc Bloch de Strasbourg

La défaite de Caporetto et l’identité italienne, par Daniele Ceschin, professeur à l’Université Ca’Foscari de Venise

Fêtes nationales et journées de guerre : les paradoxes de la re-légitimation culturelle d’une identité nationale républicaine en France, par Rémi Dalisson, professeur à l’Université de Rouen

Neutralité partagée : la réaction de la presse suisse à l’invasion de la Belgique, par Caoimhe Gallagher, doctorante, Trinity College Dublin

Le poilu, outil de marketing patriotique, par Marie Llosa, doctorante, Université de Toulouse

CRAONNE – Samedi 13 novembre, à 16h : Militantismes à l’épreuve de la guerre

– Séance présidée par Jean-Louis Robert, professeur émérite, Université de Paris-I
– Rapporteur : Emmanuelle Picard, chargée d’études et de recherche à l’INRP

La perturbation des identités syndicales, par Alain Boscus, maître de conférences à l’Université de Toulouse

Des groupes mécontents ou des agitateurs pacifistes ? Les manifestations populaires dans la province sicilienne de Catane (mai -octobre 1917), par Sean Brady, doctorant, Trinity College Dublin

L’identité féminine et la Grande Guerre en Italie, par Béatrice Pisa, Facoltà di Scienze politiche, Università di Roma, Sapienza

Identités militantes et identités nationales dans l’Italie de l’après-guerre, par Stéfanie Prezioso, professeur à l’Université de Lausanne

Mutation des identités pacifistes allemandes face à la Première Guerre mondiale, par Anne-Marie Saint-Gille, professeur à l’Université de Lyon

Conclusions du colloque par Rémy Cazals, président du Crid 14-18.

 

Parution: témoignage d’Albert Marquand, postface d’André Bach

Et le temps, à nous, nous est compté. Lettres de guerre d’Albert Marquand, 1914-1919, C’est-à-dire éditions, 2010, en souscription jusqu’au 15 janvier 2011 à 22 € + 4 € de port.

Présentation par André Bach:

Parmi les nombreux facteurs socio-culturels ayant une influence sur le comportement des combattants, un des plus clivants est celui constitué par l’âge. L’armée française  a mobilisé les hommes valides de 20 à 45 ans : recrues en cours de service, réservistes, territoriaux et réserve de l’armée territoriale. On ne voit pas  la vie et la guerre qui se déroule de la même manière à 20 ans, 30 ou 40. Albert Marquand est un de ces jeunes hommes de la classe 1915 qui, à l’effectif  de 279 000, a été incorporée en décembre 1914 et a laissé sur le champ de bataille 77 000 de ses membres, soit le deuxième taux le plus fort après celui de la classe 1914.

Cette génération est entré dans la guerre, mineure légalement, sous forte dépendance affective parentale et en est sorti, adulte, émancipée. Elle a profondément évolué à partir des expériences accumulées et sous l’influence de toutes sortes de facteurs qui  se sont trouvés plus ou moins prépondérants au gré des circonstances , si imprévisibles dans le chaos de la guerre.

Albert Marquand, bien doué physiquement et intellectuellement, nous donne un exemple de parcours évolutif au sein du conflit. Curieux de voir la guerre et de s’y bien comporter, prêt, pour faire plaisir à ses parents à gagner du galon  pour leur faire honneur, il marche au feu avec détermination, comme il l’indique à son père à la veille de rejoindre les tranchées : « « Tu peux être sûr qu’en toutes circonstances ton fils fera son devoir ».Nommé sous-officier et décoré de la croix de guerre sur le terrain, il ne s’est néanmoins jamais remis de son premier combat dans l’Argonne, où son unité a été submergée par l’ennemi en juillet 1915. Dès lors, il accomplira son devoir tout en cherchant toutes les occasions légales où à la limite de la légalité pour esquiver les aléa de la confrontation armée. C’est ainsi que ce sous-officier, bien noté et apprécié de ses chefs, ses pairs et ses subordonnés, va en 1918 décider l’abandon de son grade et retourner 2° classe pour devenir opérateur TSF en prévenant ses parents qu’il tient là sa chance de survie à la guerre. Choqué par les cris de victoire entendus à l’arrière le 11 novembre 1918, il écrit à ses parents le 12, sur un ton un tantinet agressif : « En ce qui me concerne, je considère une chose : c’est que je suis arrivé à traverser la tourmente, les membres à peu près intacts. C’est une affaire pour moi, savez-vous ! »

Ce témoignage constitué de la retranscription des lettres d’Albert Marquand à ses parents et à ses jeunes frères, de son carnet de route tenu sur une courte période et d’un impressionnant compte-rendu de qu’il a vu, fait et ressenti pendant la bataille de la Malmaison d’octobre 1917, est une invite à cesser de surinterpréter avec nos yeux d’aujourd’hui le comportement d’alors et de sortir du faux dilemme mono-descriptif : des soldats soit consentants soit contraints. La réalité comme le montre la lecture de ce passionnant témoignage ne se laisse pas aussi facilement être érigée en théorie. L’historien doit se montrer bien plus humble dans son approche de la mentalité des combattants.

Antoine Prost dans un récent commentaire sur le livre d’André Loez, 14-18. Les refus de guerre. Une histoire des mutins, pose bien ce problème : « il est assez vain “de chercher dans les consciences des ‘raisons’ de tenir et de combattre, dans la mesure où aucun autre choix n’est disponible” (37). Il y a la guerre, un événement qui s’impose à tous, une évidence collective à laquelle les individus s’adaptent. Ils n’ont pas le choix. Ce “fait national” est “de part en part un fait social, irréductible à la psychologie et à la culture ou au patriotisme des seuls individus” (43)[1]. »

Il est dommage que ce livre ne soit pas prêt pour la mi-novembre car il aurait pu servir d’introduction démonstrative au colloque international que le CRID organise dans l’Aisne les 12 et 13 novembre  2010 : les identités nationales au prisme des identités sociales »

En bref, vous l’aurez compris, l’auteur de ces lignes, qui a postfacé à cet ouvrage , eu égard à son intérêt, conseille fortement l’acquisition et la lecture sans modération de ce livre encore en souscription, qui fait progresser dans la réflexion de la question lancinante : «  Mais comment ont-ils tenus ? »


[1]. « Compte rendu de André Loez, 14-18. Les refus de la guerre. Une histoire des mutins, 2010 », Le Mouvement Social, et en ligne : http://mouvement-social.univ-paris1.fr/document.php?id=1642. Les citations en italique sont tirées du livre d’André Loez, le reste constitue le commentaire du professeur Antoine Prost.

8e journées du livre de Craonne

L’Histoire de la Grande Guerre a rendez-vous à Craonne (Aisne) le samedi 13 et le dimanche 14 novembre 2010 en Mairie de Craonne

le samedi 13 novembre, à partir de 20 H 30,  Salle des Fêtes de la Mairie

la Mairie de Craonne vous invite en partenariat avec l’Association La Cagna à une Soirée musicale et chantante proposée par les Chemins de Mémoire sociale

Au programme

Un accordéon, une guitare, des chansons populaires d’ici ou d’ailleurs, des chants de lutte, de résistance, de la poésie, de l’humour, de l’espoir … et bien-sûr La Chanson de Craonne !

Livrets de chants disponibles sur place

Entrée libre et gratuite

le dimanche 14 novembre

10h   Ouverture de la 8e Journée du livre de Craonne par Noël Genteur,  Maire de Craonne

Matinée: Fictions de guerres

10h30 Gisèle Bienne, romancière, présentera La ferme de Navarin, Gallimard 2008, récit évoquant la ferme de Champagne où Blaise Cendrars perdit sa main droite le 28 septembre 1915 et Le cavalier démonté, École des Loisirs 2006, roman destiné aux adolescents.

Elle sera accompagnée de Marie Llosa, historienne, Crid 14-18 qui parlera de son 1er livre pour enfants Le gang des monuments, Éditions Mairie de Montauban/Musée de la Résistance et de la Déportation, 2010.

Conférence

11h30 Louis Leclabart, un artiste picard dans la Grande Guerre, Cap régions Éditions,2010.

Thierry Hardier, enseignant, Crid 14-18 et Benoît Drouart, professeur d’arts plastiques aborderont sous la forme d’une conférence illustrée les sculptures et les dessins de cet artiste qui a laissé un témoignage direct sur le quotidien des tranchées de la Grande Guerre.

Après-midi: L’actualité du livre 14/18

14h André Loez, enseignant, Crid 14-18, auteur du tout récent 14-18 Les refus de la guerre, une histoire des mutins, Folio Histoire, présentera son nouveau livre La Grande Guerre, La Découverte, Collection Repères, 2010.

14h30  Camarades ! La naissance du communisme en France par Romain Ducoulombier, enseignant, Paris, Perrin 2010.

15h L’écrivain de Lubine. Journal de guerre d’une occupée des Vosges, Clémence Martin-Froment (1914-1918). Ouvrage collectif: Philippe Nivet, Jean-Claude Fombaron, Yann Prouillet, présenté par Yann Prouillet, Crid 14-18, Edhisto 2010.

15h30 Les carnets d’Eugénie Deruelle présentés par Guillaume Giguet, Soissonnais14/18, co-Éditions Encrage /Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie de    l’Aisne, 2010.

16h  En finir avec l’affaire du Chemin des Dames par Denis Rolland, Soissonnais 14/18, Crid 14-18. La question des pertes du Chemin des Dames, Mémoires de la Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie de l’Aisne, 2010.

16h30 14-18 aujourd’hui. La Grande Guerre dans la France contemporaine, Odile Jacob, 2010 par Nicolas Offenstadt, Université Paris 1, Crid 14-18.

17h Combats, Hommage à Jules Maurin, Houdiard, 2010. Ouvrage collectif dirigé par Jean-François Muracciole & Frédéric Rousseau, présenté par F. Rousseau, Université Montpellier III, Crid 14-18.