Un site pédagogique sur les traces rupestres de la Grande Guerre

Thierry Hardier, Jean-François Jagielski (tous deux membres du CRID 14-18) et Pierrick Tarin viennent de créer un site pédagogique intitulé La Grande Guerre : traces, gravures, graffitis réalisé en collaboration avec le CRDP de Picardie. Ce site doit s’étoffer tout au long du centenaire par ajout de nouvelles rubriques. Dans l’état actuel, 2 rubriques sont accessibles et présentent à ce jour 7 parcours orientés vers 7 traces laissées par des soldats de la Grande Guerre dans différentes carrières souterraines de l’Oise et de l’Aisne.

Page d'accueil du site

 

Voici la présentation qu’en font les auteurs :

Le site « La Grande Guerre : traces, gravures, graffitis » a été créé à l’initiative de CANOPE académie d’Amiens. Il s’adresse à des élèves de primaire (cycle 3) ou de collège et vise à leur faire découvrir un élément méconnu de notre patrimoine : les graffitis, gravures et sculptures que les soldats de la Grande Guerre de différentes nations (Français, Allemands, Américains, Britanniques) ont laissé dans les carrières souterraines se situant sur ou à proximité immédiate de la ligne de front en Picardie.

Ces carrières souterraines dont certaines peuvent atteindre une étendue de plusieurs hectares existaient bien avant le déclenchement de la Grande Guerre. Elles avaient été creusées par des carriers afin d’y extraire de la pierre calcaire servant à la construction de maisons, de châteaux et d’édifices publics ou cultuels. Certaines avaient été ouvertes depuis plusieurs siècles. Mais la plupart ont surtout été exploitées à partir de la seconde moitié du XVIIIe et au XIXe siècle, dans une période où les profits dégagés dans l’agriculture permettent à la maison en « dur » de s’imposer progressivement dans le monde rural.

Lorsque, à l’automne 1914, la ligne de front s’est fixée dans le Soissonnais, le Noyonnais et au Chemin des Dames, les combattants y ont d’abord trouvé un refuge contre les intempéries mais aussi contre les bombardements incessants occasionnés par l’artillerie ennemie. Ces lieux de cantonnements où les hommes se sentent relativement protégés des dangers de la guerre sont aussi propices à la détente. Certaines traces écrites ou figuratives – témoignages directs laissés par la main des soldats – sont émouvantes si l’on pense aux conditions dans lesquelles les hommes qui les ont réalisées ont vécu. La blancheur et la qualité de la pierre calcaire ont contribué à des expressions variées, allant du simple graffito identitaire jusqu’à des réalisations particulièrement élaborées, faites par de véritables artistes.

Des activités interactives autour de ces traces et des fiches pédagogiques au format PDF s’adressant aux élèves sont directement accessibles sur le site. Des documents d’accompagnement et d’approfondissement sont dédiés aux enseignants qui devront disposer d’une adresse e-mail académique pour y accéder.

 

Les auteurs de ce site sont Thierry Hardier (professeur d’histoire dans le secondaire, docteur en histoire et membre du Collectif de recherche international et de débat sur la Grande Guerre (CRID 14-18), Jean-François Jagielski (enseignant du premier degré et membre du CRID 14-18) et Pierrick Tarin, formateur et responsable du département d’histoire-géographie à l’ESPE de l’académie d’Amiens.

Parution: « XXe siècle: d’une guerre à l’autre? » (n°3 de la revue EnJeu)

D’une guerre à l’autre ? Séquençages chronologiques, constructions causales et liens téléologiques : les périodisations et les aspects matriciels du XXe siècle en question

Dossier coordonné par Julien Mary et Yannis Thanassekos

Au-delà de la concomitance en 2014 de commémorations liées aux eux guerres mondiales, le présent dossier propose de nous pencher sur l’analyse critique des séquençages chronologiques, des constructions causales et des liens téléologiques qui président aux périodisations  historiques et à la mise en évidence des aspects dits « matriciels » d’un XXe siècle guerrier. Si la focale du dossier est centrée sur la séquence 1914-1945, nous avons tenu à élargir l’ère aussi bien géopolitique que chronologique de ce questionnement global, en désenclavant cette séquence devenue « canonique ». Ainsi, en complément des contributions abordant de façon privilégiée les configurations historiographiques propres à l’Ouest européen (Fréderic Rousseau et notre entretien avec les historiens André Loez et Nicolas Mariot), on trouvera des éclairages particulièrement féconds sur l’évolution des mémoires et des historiographies à l’Est (Francoise Mayer et Helena Trnkoval). Animés par ce même souci d’élargissement de notre questionnaire dans le temps et dans l’espace, nous avons fait place à des analyses de conflits guerriers plus singuliers – mais non moins importants – comme la guerre de Corée (Laurent Quisefit) et les conflits des Grands Lacs en Afrique (Agathe Plauchut). Il en ressort une complexité chargée de tensions interprétatives loin des simplifications et des partis pris idéologiques que charrient les doxas et les vulgates en cours. La guerre n’étant pas la « propriété »  des historiens, nous avons voulu voir également comment la littérature, et singulièrement le roman historique engagé, abordent ce XXe siècle guerrier et quel pourrait être leur apport à l’historiographie critique (Aurore Peyroles). Enfin, pour clore de dossier, notre « Chronique des enjeux d’histoire scolaire » s’attache à analyser la confusion des deux guerres mondiales comme obstacle à l’intelligibilité du XXe siècle, non seulement dans l’espace public mais aussi dans l’enseignement (Laurence de Cock et Chales Heimberg).

Pour en savoir plus :

Plus d’informations sur le n°3 :

en allemand, auf Deutsch: http://fondationdeportation.wordpress.com/revue-en-jeu-geschichte-und-lebendige-erinnerungen-nr-3/

 

Parution: Reconstruire le Chemin des Dames (S. Bedhome)

Reconstruire le Chemin des Dames. Evénement ruine et société des sinistrés, 1919-1939 par Stéphane Bedhome

L’ampleur globale des destructions sur le Chemin des Dames (Aisne) est incontestablement sans précédent au lendemain de la Première Guerre mondiale et justifie une étude à part entière sur sa reconstruction.

La gestion et la digestion de « l’événement ruine » et par là même la Reconstruction de ce pays rural apparaissent fortement contrastées. L’immense machine administrative d’après guerre digère plutôt bien tous les cas particuliers grâce à ses formulaires et répond aux besoins les plus pressants confirmant une tendance à un changement de nature de l’Etat sur le Chemin des Dames. Les inégalités demeurent néanmoins bien présentes confirmant ce que certains appellent dès 1921 « Le scandale des régions libérées ». De cette interaction des cultures, des droits, des techniques ; de ce subtil mélange de tradition et modernisme, permanence et mutation ; de cette confrontation à un milieu, va naître une société des ruines dont ce livre tente de dresser le portrait.

Parution : Alexandre Lafon, La camaraderie au front

Lafon, Alexandre, La camaraderie au front 1914-1918, Paris, Armand Colin, 2014.

Si l’autorité militaire et le discours dominant du temps de guerre évoquent la « camaraderie » des hommes et leur solidarité patriotique face à un ennemi barbare durant la Grande Guerre, qu’en a-t-il vraiment été sur le front ? Sur le terrain, c’est en effet tout un univers relationnel complexe qui se met en place à travers une triple identité : sociale, militaire et combattante. Qui est alors réellement le camarade ? Les anciens combattants ont développé après guerre l’idée d’une « fraternité des tranchées » pour donner un sens à leur expérience collective de la guerre.

Les témoignages privés de combattants, écrits ou photographiques (parmi lesquels ceux des écrivains Dorgelès, Barbusse ou Genevoix) donnent à lire, au-delà de la violence de la situation, ce que les soldats ont pu vivre, ressentir et penser de l’égalité tant promise par la République et que la guerre a mise à l’épreuve.

Parution: Oublier l’Apocalypse (T. Hardier et J.-F. Jagielski)

Distraire les soldats en guerre n’a jamais été une priorité des états-majors. Pourtant, durant la Grande Guerre, à l’arrière comme au front, nombreux furent les moments où les combattants — confrontés à la peur et à la mort, mais aussi à l’angoissante attente —, s’efforcèrent de s’occuper, de renouer avec la vie au travers de gestes simples et de partages fraternels avec leurs camarades. S’appuyant sur de multiples témoignages et sur une riche iconographie, Thierry Hardier et Jean-François Jagielski dévoilent l’envers d’un quotidien jusqu’alors ignoré et répondent à diverses interrogations. Dans les tranchées, les Poilus ont-ils vraiment des temps de répit ? À quelles activités manuelles et intellectuelles se livrent-ils spontanément ? Comment le commandement, surpris par un interminable conflit, considère-t-il les besoins croissants de distractions au sein de leurs troupes ? Quand et sous quelles formes les divertissements encadrés par l’armée surviendront-ils ? Et dans quelle mesure les instants dérobés à la folie meurtrière aideront-ils les acteurs du drame à « tenir » ? Apport majeur à l’historiographie de la guerre 14-18, cet ouvrage nous permet d’approcher au plus près ces hommes perdus dans la tourmente et tentant malgré tout d’y échapper, ne serait-ce qu’un bref moment. « Il faut bien se distraire ! Eh oui ! Il le faut, pauvre âme », écrivait Georges Duhamel en 1918…

Thierry Hardier est docteur en histoire, enseignant et membre du CRID 14-18. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur la Première Guerre mondiale et l’après-guerre.

Jean-François Jagielski est enseignant et membre du CRID 14-18. Il a également publié, aux Éditions Imago, Le Soldat inconnu, Invention et postérité d’un symbole (2005). Thierry Hardier et Jean-François Jagielski ont publié, aux Éditions Imago, Combattre et Mourir pendant la Grande Guerre (1914-1925), (2001). ISBN : 9782849526804 ; EUR 23,00 ; 2014-01-22 ; 400 p. ; Broché.

Parutions: témoignages d’Albert Jurquet et Charles Patard

« La collection « Destins de la Grande Guerre » dirigée par Rémy Cazals propose, à côté des photographies de l’officier du génie Désiré Sic, deux autres publications :

– Albert Jurquet, chef de division à la préfecture de Mende a tenu un journal personnel de juillet 1914 à décembre 1918. Ce témoignage de l’arrière, redécouvert dans les années 2000, permet d’appréhender le conflit vécu par les civils, rythmé par les nouvelles des soldats du « pays » mobilisés au front et par les adaptations nécessaires d’une société en guerre.

GUILOINEAU Jean, Guerre à Mende. Journal de l’arrière-front 1914-1918, Toulouse, Privat, 329 p.

– Charles Patard, classe 1904, est mobilisé au 304e RI dès août 1914 alors qu’il est établi comme épicier dans un village de l’Orne. Pacifiste, proche des idées de Jaurès, « opposé dès les premiers jours à la guerre, il témoigne dans ses notes et dans la correspondance échangée avec sa femme d’une grande humanité.

JEGER Isabelle, « Si on avait écouté Jaurès ». Lettres d’un pacifiste depuis les tranchées. Charles Patard. Notes et correspondance 1914-1917, Toulouse, Privat, 2014, 131 p. »

Parutions : témoignage d’Elie Vandrand, photos de Désiré Sic

Marie-Joëlle Vandrand vient de rééditer la correspondance de guerre d’Elie Vandrand, paysan auvergnat (août 1914 – octobre 1916), déjà parue en 2000 sous le même titre : Il fait trop beau pour faire la guerre (Editions La Galipote, 63910 Vertaizon, 2014, 343 p., prix 20 euros). La couverture présente toujours ce gamin, d’une dizaine d’années, guidant la paire de vaches vers le labour, le jeune Elie tué dix ans plus tard à Verdun. Une notice sur cet intéressant témoin appartenant au monde paysan figure dans le dictionnaire en ligne sur le site du CRID 14-18, ainsi que dans le livre 500 Témoins de la Grande Guerre, sorti en 2013. En 2000, les lettres d’Elie Vandrand à ses parents opposaient déjà les sentiments réels du paysan auvergnat aux théories alors à la mode du consentement patriotique, de la Croisade, de la culture de guerre et de la brutalisation contre lesquelles s’élevaient les futurs membres du CRID 14-18 (créé en 2005). Le texte des lettres reste le même ; les pages de commentaire de Marie-Joëlle Vandrand sont encore plus nettement “cridiennes”. Une préface a été demandée à Rémy Cazals, membre du CRID 14-18, qui l’a rédigée avec grand plaisir.

Pour commander le livre : Marie-Joëlle Vandrand (mjvandrand@wanadoo.fr)

Autre parution, cent ans après la Grande Guerre, le témoignage de Désiré Sic, officier du génie, n’a rien perdu de sa force. Photographe amateur, il s’applique à fixer ce qu’il voit et vit tout au long de ses pérégrinations. Plus d’un millier de clichés et d’autres documents divers ont été conservés par la famille. Une partie en est publiée ici; elle nous dit aujourd’hui ce qu’a pu être l’expérience singulière d’un combattant du génie. La qualité esthétique des photographies participe d’une transmission poignante de l’expérience de cet « homme en guerre.

Journée – débat: « Histoire et mémoire des fusillés de la Grande Guerre » (Paris, Hôtel de Ville)

Un siècle après, l’histoire douloureuse des « fusillés pour l’exemple » résonne toujours au plus profond de nous-mêmes avec une déconcertante actualité. L’objet de l’exposition est de faire comprendre comment la justice fut rendue au nom du peuple, entre 1914 et 1918, puis comment le pouvoir politique s’est emparé de cette mémoire.

En ouverture de cette exposition, une journée d’étude fait le point historiographique.

Voir la présentation détaillée sur le site de la mission du centenaire:

http://centenaire.org/fr/espace-scientifique/societe/presentation-de-lexposition-fusille-pour-lexemple-1914-2014-les-fantomes

Parution: Reims dans la Grande Guerre

BOULANGER, J.-F., BUTON, P., CHANOIR, Y., GUGELOT, F., HARLAUT, Y. (sous la dir. de), Reims 14-18. De la guerre à la paix, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2013. 39 €.

Ecrit avec le concours d’un grand nombre de membres du Crid 14-18 (A. Bach, R. Bendick, R. Cazals, Y. Chanoir, Y. Prouillet…), le livre Reims 14-18, avec une iconographie somptueuse, largement inédite, étudie la place de Reims dans la guerre selon trois axes. D’abord, la guerre, avec une ville proche du front et soumise au feu de l’ennemi, érigée rapidement en ville martyre. Ensuite, la mémoire du conflit, tant celle des esprits que celle dans la pierre (cimetières, stigmates…). Enfin, la reconstruction de la ville et la construction de la paix, aussi bien celle menée d’en-bas (associations, jumelages…), que celle effectuée par le haut (visite de Konrad Adenauer), malgré des vicissitudes, démontrent que l’histoire de la Grande Guerre est désormais partagée.

10 novembre 2013: 11e journée du livre 14-18 de Craonne

11ème JOURNÉE DU LIVRE DE CRAONNE

L’Histoire de la Grande Guerre a rendez-vous à Craonne (Aisne) le dimanche 10 novembre 2013 en Mairie de Craonne

10h    Ouverture de la 11ème JOURNEE DU LIVRE DE CRAONNE par Noël Genteur,  Maire de Craonne

matinée :  L’actualité du témoignage  …

10h15 Aloyse Strauder – Un Lorrain dans la tourmente 1914/1918, Ed. du Belvédère, 2012. Carnets présentés par Pauline Guidemann, professeur.

Aloyse Strauder est l’un des 380 000 Alsaciens-Lorrains incorporés sous l’uniforme allemand alors qu’ils étaient de souche française. Tout au long du récit, il proclame sa francophilie et sa germanophobie. Il finit par déserter en 1918, s’engage dans la marine française. Il est démobilisé en 1919.

11h  1914-1918 Quand verrons-nous la fin de ce supplice ? Journal de guerre de Virginie Pottier et carnet de notes de Jules Dubois. Sous la dir. d’Agnès Guillaume et de Thierry Hardier. Ed. Edhisto/FSE Eluard, 2013. Témoignage présenté par Thierry Hardier, professeur.

Virginie Pottier, femme du maréchal-ferrant de Catigny (Oise) tient un journal de guerre relatant l’occupation allemande dans la commune. Evacuée dans le Nord, elle continue son journal. Jules Dubois, paysan évacué par les Allemands le même jour et dans le même train que celui de Virginie Pottier tient un carnet décrivant le travail obligatoire qui lui est imposé.

La guerre comme sujet littéraire …

11h30 Les Dames du Chemin, Nouvelles présentées par Maryline Martin. Ed. Glyphe, 2013. Des recherches sur son grand-oncle tué au Chemin des Dames ont amené l’auteur à écrire ce recueil sur la Grande Guerre. Ce lucide, poignant, incisif regard porté sur les terres dévastées, les corps meurtris, les âmes violées les innocents fusillés est celui d’une jeune femme d’aujourd’hui.

Après-midi : Coup de projecteur sur l’un des plus grands poètes français du XXème siècle , Guillaume Apollinaire …

14 H Guillaume Apollinaire, Collection NRF Biographies, Ed. Gallimard, 2013.

Maître de conférences à l’Université Paris-XII, spécialiste d’Apollinaire, Laurence Campa signe une biographie d’un homme doué d’un talent protéiforme, poète avant tout, journaliste, critique, éditeur, passeur, ami des peintres, défenseur de l’art moderne. Elle s’attarde sur l’engagement du poète durant la Grande Guerre. C’est pendant ce conflit qu’il écrit Poèmes à Lou qui transfigure la tragédie : « La mitrailleuse joue un air à triples-croches ». Laurence Campa nous parlera aussi de son ami René  Dalize mort à Craonne en 1917.

L’actualité du livre 14-18

15h Tous unis dans la tranchée ? 1914-1918, les intellectuels rencontrent le peuple, Seuil, 2013.

Guillaume Apollinaire, Henri Barbusse, Marc Bloch, Maurice Genevoix, Georges Duhamel ou Léon Werth : les intellectuels combattants ont laissé à la postérité des textes où la guerre est superbement décrite et analysée. Nicolas Mariot, chercheur au CNRS, sociologue et historien, traque dans ces écrits toutes les mentions, jusqu’aux plus infimes et apparemment anodines, qui racontent l’état des rapports sociaux dans les tranchées.

15h30 Du front à l’asile 1914-1918, Ed. Alma, 2013. Maîtres de conférences en histoire contemporaine (Univ. Du Mans)  Hervé Guillemain et Stéphane Tison, se fondant sur des documents inédits, puisés dans les archives des établissements psychiatriques, font entendre la voix de ceux qui furent brisés par la guerre, les difficultés des familles et la difficile reconnaissance de ce que l’on nomme aujourd’hui le traumatisme de guerre. Des récits vrais, bouleversants dans leur simplicité et leur sobriété, rythment l’enquête.

16h  500 Témoins de la Grande Guerre, ouvrage collectif dirigé par Rémy Cazals (Univ. Toulouse Le Mirail), publié sous l’égide du CRID 14 18. Edités ou inédits, les témoignages des acteurs de la Grande Guerre constituent, selon Jean Norton Cru, « une manifestation unique de la pensée française ». 84 ans après son œuvre fondatrice, 33 contributeurs produisent un dictionnaire présentant les analyses de 500 nouveaux témoins, Ed. Edhisto/Ed. Midi-pyrénéennes, 2013.

1ère de couverture originale de Jacques Tardi.

Rémy Cazals présentera  également : «Une honte pour l’humanité » Journal d’Henri Charbonnier Mars 1916 – septembre 1917, Ed. Edhisto, 2013 en hommage à Noël Genteur.

16h30 André Loez, docteur en histoire et professeur agrégé en classes préparatoires présentera

Les 100 mots de la Grande Guerre, Que sais-je ? Ed. Puf, 2013. Ce livre  éclaire les multiples facettes de la Grande Guerre en intégrant les acquis les plus récents de la recherche.

Et 2 autres livres en collaboration avec Nicolas Offenstadt, la réédition de la thèse de Jules Maurin: Armée – guerre – société, Soldats languedociens (1889-1919), Publications de la Sorbonne, 2013. La Grande Guerre, Carnet du Centenaire, Ed. Albin Michel, 2013, carnet illustré d’images rares ou inédites proposant l’essentiel de la Grande Guerre dans une lecture renouvelée.

17h  Frédéric Rousseau et Julien Mary (Université Montpellier III) présenteront les Actes du 4e colloque organisé par le CRID 14 18 dans l’Aisne (novembre 2012). Entre histoires et mémoires, les musées de guerre, Ed. Houdiard. 2013. Si l’ouvrage couvre tout le XXe siècle, il s’intéresse particulièrement aux différentes mises en récit muséales de la Première Guerre mondiale, de la Belgique à l’Australie, de la Turquie au nord de la France….

17h30 / 18h Clôture de la  11ème Journée du livre de Craonne

Toute la journée: signatures de livres sur 14/18 (livres d’Histoire, romans, albums, BD …). Les auteurs des interventions et les membres du Crid 14-18 dédicaceront leurs ouvrages qui seront disponibles à la vente. Sur place, des libraires avec une large sélection d’ouvrages récents et anciens sur 1914-1918, des éditeurs, des bouquinistes … Entrée libre et gratuite – Boissons et petite restauration sur place.