Colloque international du laboratoire du CREG (Université Toulouse Jean Jaurès) du 27 avril 2017 au 28 avril 2017
« Devrais-je me guérir de ma mémoire ? Sans le souvenir dont je suis fait, que serais-je ? ».
Ecrivain austro-hongrois né dans une famille juive assimilée, Andreas Latzko demeure selon Romain Rolland « au premier rang des témoins qui ont laissé le récit véridique de la Passion de l’Homme en l’an de disgrâce 1914 ».
Le colloque qui lui est consacré s’inscrit pleinement dans la thématique du CREG « Hériter et transmettre : mécanismes et processus dans les pays de langue allemande« . Il vise entre autres :
– à explorer la transmission de l’expérience du front dans l’œuvre littéraire et journalistique,
– à étudier les mécanismes éditoriaux de la réception ou de la transmission d’une mémoire de son œuvre,
– à mieux comprendre les phénomènes de décanonisation posthume d’un auteur internationalement connu de son vivant en s’interrogeant sur la place et l’image qu’il a occupé et occupe en Hongrie et en Autriche,
– à cerner sa place dans le contexte de l’émigration allemande en Suisse et aux Pays-Bas et sa contribution aux mouvements pacifistes,
– à explorer des parties jusque là peu ou pas étudiées de son œuvre, comme son autobiographie ou ses correspondances (avec Stefan Zweig, Romain Rolland, entre autres…).