Cet ouvrage invite à une réflexion sur la place de ce conflit dans le temps présent, et sur les questions qu’il soulève à l’échelle nationale et transnationale. Cette anthologie contribue à une histoire de celles et ceux qui ont refusé la Grande Guerre, sous toutes ses formes. Elle place au cœur de la réflexion ces voix rebelles et ce que les mondes ouvriers, les peuples opprimés, les dominés ont produit comme critiques du premier conflit mondial en tant que fait total : politique, économique, culturel et social. L’auteure nous fait parcourir les divers lieux – des États-Unis à la Chine –, les genres, les attentes et les expériences de celles et ceux d’en bas, dessinant ainsi une carte des résistances et des débouchés révolutionnaires. Dans le panorama des publications actuelles sur ce conflit mondial, Contre la guerre 14-18. Résistances mondiales et révolution sociale est à tout point de vue novateur.
Traductions de Stéfanie Prezioso, Hans-Peter Renk et Pierre Vanek.
Stéfanie Prezioso est historienne, membre du Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918 (CRID 14-18) ; ses travaux portent sur la génération de 1914, les expériences de guerre dans la première moitié du XXe siècle et le fascisme ; elle est professeure associée à l’Institut d’études politiques, historiques et internationales de l’université de Lausanne.
Stefanie Prezioso, Contre la guerre 14-18. Résistances mondiales, révolution sociale, La Dispute, 2017, 424 p.