Dans ce livre, écrit avec Marc Ferro, Malcolm Brown et Olaf Müller, j’ai pu exprimer ce que j’avais à dire et donner des extraits de la masse de documents accumulés. Le texte reste assez cohérent pour être compris. La désinvolture de l’éditeur avec les titres et les sous-titres a cependant introduit une difficulté à percevoir la cohésion et la structuration d’ensemble. C’est pourquoi je donne ici le plan que j’ai voulu suive.
1. Dans les carnets d’un caporal (p. 76)
Il s’agit d’entrer dans le sujet à partir d’un exemple précis, celui de Barthas, et de dresser une typologie des situations qu’il a connues, avec, comme sous-titres :
- Trêve de Noël 1914 (p. 77)
- Inondation et fraternisation (p. 78)
- Le petit poste n° 10 en Champagne (p. 80)
- De quelques accords tacites (p. 82)
- Obstacles et frontières (p. 84)
2. Sources et méthodes (p. 85)
Une réflexion sur les sources est indispensable pour nous, historiens.
- Sources officielles et journaux de tranchées (p. 85)
- Carnets et lettres de combattants (p. 89) (en prenant des témoins dissemblables, en ne donnant pas seulement leur récit, mais en l’éclairant par une présentation du personnage)
- Les archives du contrôle postal (p. 100)
3. Quelques contrôles de 1917 (ce titre devrait se trouver au bas de la p. 103)
L’idée est de prendre des situations et de dire tout ce que le contrôle postal apporte sur chacune, directement ou indirectement. Ces descriptions concrètes une fois développées, ici, on pourra passer dans les parties suivantes à une étude problématisée.
- « Avec les Boches nous sommes de vrais camarades » (p. 104) (217 e RI)
- « C’est mieux un peu que le Chemin des Dames » (p. 107) (25 e BCP)
- « Poilus boches et poilus français » (p. 108) (105 e RI)
- « Les Boches sont logés à la même enseigne » (p. 109) (226 e RI)
- « Car ça se passe en famille avec les Boches » (p. 110) (2 e et 4 e Génie)
4. Voisinages (ce titre devrait se trouver vers le bas de la p. 111)
Le thème est celui de l’extension de la sociabilité.
- Dans la tranchée française : sociabilité contre ensauvagement (p. 112)
- « Ils toussent et nous toussons » (p. 114)
- Des ennemis communs (p. 116)
- Relations de bon voisinage (p. 120)
- Faire la fête (p. 125)
5. Langages (p. 131)
- De l’injure au jeu (p. 131)
- Intermèdes et fraternisations (p. 135)
- « Si je savais parler le boche »… (p. 140)
- La ritualisation du combat (p. 144) (c’est une forme de langage)
6. Normes et déviances (p. 148)
- Le délit (p. 149)
- Tentatives de minimisation (p. 151)
- Des représailles (p. 155)
- La construction de la déviance au sein de son propre camp (p. 158) (dommage que ce sous-titre ait disparu)
7. Un aspect constitutif de la guerre des tranchées (p. 164) (comme une conclusion)
- Un observatoire des poilus (p. 164)
- Les normes d’une culture civile (p. 170) (dommage que ce sous-titre ait disparu)
Evidemment, dans les annexes, « Contrôle postal des régiments », « Combattants français cités » et « Bibliographie sommaire » correspondent exclusivement à ma contribution. |