Publication :
Alexandre Lafon, membre du CRID 14-18
Céline Piot, doctorante à l’Université de Bordeaux III – Michel de Montaigne
« Aimer et travailler ». Léonie Bonnet, une infirmière militaire
dans la Grande Guerre
Les infirmières, ou les « anges blancs » comme elles furent rapidement surnommées, au nombre de 200 000, jouèrent un rôle très important pendant le conflit de 14-18. Et si aujourd’hui, les témoignages des acteurs majeurs du conflit que furent les combattants retrouvent une place prépondérante, participant ainsi à la construction d’histoire de la Grande Guerre, ès peu de témoignages émanent d’infirmières ou de médecins au front ont été jusqu’à présent publiés.
C’est le parcours de la Néracaise Léonie Bonnet – née Bellot – (1892-1972), infirmière à l’arrière et dans la zone des armées, que nous vous proposons de suivre à travers son journal, sa correspondance et de nombreuses photographies inédites.
Incroyable trajet qui l’amena de Nérac à Montbéliard et à Belfort, en passant par l’hôpital Grand Lebrun à Bordeaux, et qui lui permit de travailler avec plusieurs célébrités : Marie Curie, le professeur Bergonié, le professeur Monod… Incroyable détermination aussi à vivre sa vie pleinement, même dans la guerre. Après la fin du conflit, Léonie revint à Nérac et comme assistante sociale dévouée, elle consacra sa vie au service des autres et créa un dispensaire antituberculeux.
A travers la publication de ce témoignage multiforme de Léonie Bonnet, nous pouvons approcher de plus près une expérience de guerre, et par ricochet, comprendre mieux ce qu’elle a pu entraîner comme bouleversement dans les existences qui y furent confrontées. Tout en rendant hommage à ces anonymes « semeuses de courage ».
– Date de sortie : 10 novembre 2008.
– Prix : 15 euros (chèque à l’ordre des « Amis du Vieux Nérac ») sans frais d’envoi.
– Contact : Céline PIOT, chemin des Aiguillons 47230 Lavardac, celine.piot@netcourrier.com
Je viens de decouvrir que la grand-mere de ma grand-mere a jouer un role important dans la guerre de 14/18. Je m’appelle Emmanuel Lerbet et suis le petit fils d’Anne Marie Bonnet mentionné sur la préface du livre. Enfin un livre de « vieux » que j’ai hate de lire !